Ce chapitre est constitué de:

  • le monument de la résistance et le mémorial des déportés place Aristide Briand
  • le monument à la mémoire des Israélites sarthois Grand cimetière
  • monument aux victimes de la barbarie nazie Hôtel de ville
  • la plaque hall de la préfecture
  • la plaque PTT boulevard René Levasseur
  • la plaque de la Mutuelle Générale Française hall de l’hôtel Mercure
  • monument à la mémoire des instituteurs et institutrices près de l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation- Université
  • Cartoucherie rue de Pied-Sec
  • Lycée de garçons du Mans, cour du lycée Montesquieu
  • Collège Technique du Mans Lycée Gabriel Touchard
  • la plaque à la mémoire des cheminots hall de la gare
  • la plaque aux anciens apprentis SNCF stade du Maroc
  • la plaque des ateliers S.N.C.F. quartier du stade du Maroc
  • la plaque cheminots établissement traction, 58, avenue J.Jaurès
  • la plaque à Juliette et Victor Brault 92, rue Gambetta
  • la plaque pont Coëffort, Boulevard Émile Zola
  • la plaque aux communistes sarthois, siège du P.C.F. avenue Jean-Jaurès (origine)
  • le monument en hommage au général Leclerc, place Roosevelt
  • la plaque commémorative , alvéole au bas du tunnel, rue Wilbur Wright
  • la plaque commémorative sur le pont Gambetta

Monuments aux résistants et aux déportés place Aristide Briand

MCMXL-MCMXLV LA SARTHE RECONNAISSANTE AUX MARTYRS DE LA RÉSISTANCE

Cette dédicace gravée dans la pierre, se déroule sur la base de cet obélisque triangulaire dédié aux martyrs de la résistance. Le mémorial aux déportés de la Sarthe a pris place en arc de cercle à l’arrière de ce monument.

Le monument aux martyrs de la résistance est la première création d’André Bizette-Lindé (1906-1998) en terre mancelle. Le 14 janvier 1947, Robert Collet, maire du Mans, prend la décision de faire ériger un monument en mémoire des victimes sarthoise de la Résistance, à l’emplacement où figurait jusqu’en 1942, la statue du conventionnel René Levasseur. Une souscription est lancée pour édifier un monument qui sera pour les générations futures, l’hommage de la reconnaissance de la population sarthoise à ses grands morts. A l’automne, un projet est soumis au nouveau maire Jean-Yves Chapalain. Après plusieurs mois de discussion, le monument de 12 mètres est élevé sur la place Aristide Briand et présente sur trois faces une martyre de la résistance, un déporté et un résistant. A la base est gravée l’inscription:

A la fin de septembre 1949, le maire annonce une inauguration officielle, mais avec le Général de Gaulle, en prétextant que le président de la République, le socialiste Vincent Auriol, est déjà venu en juin de la même année assister aux 24 Heures du Mans. La réaction de l’opposition municipale est immédiate mais un vote très serré entérine la décision du maire appuyé par les seuls gaullistes. Finalement, le monument sera inauguré deux fois: d’abord officiellement le samedi 22 octobre 1949 avec le préfet, le ministre des travaux publics et des transports, Christian Pineau et les représentants de la résistance; le lendemain, avec une assistance beaucoup plus nombreuses qui accueille le Général de Gaulle pour cette seconde inauguration désertée par les autorités administratives et militaires. (recherches de Lauréna Salion -guide conférencière, médiatrice culturelle aux musées du Mans et chargée de patrimoine à Fresnay-sur-Sarthe-)

MÉMORIAL DES DÉPORTÉS DE LA SARTHE

Les noms et prénoms des Déportés sont gravés sur un ensemble de plaques métalliques posées en arc de cercle à l’arrière du monument à la résistance. La plaque de gauche donne des informations sur le monument et la plaque de droite des informations sur les déportés.

  • Le mémorial édifié en l’honneur des Déportés du département pendant la Seconde Guerre mondiale, a été inauguré le 28 avril 2019, en présence du Préfet de la Sarthe, du Maire du Mans et du Président du Conseil Départemental, entourés des représentants des dix-sept associations patriotiques ou mémorielles, artisans de sa réalisation. Gravé par l’entreprise Williamey, ce mémorial complète le monument érigé en 1949 en hommage aux martyrs de la Résistance sarthoise. Son financement associe: les dons des particuliers-notamment des familles des déportés- des associations patriotiques ou mémorielles. S’y ajoutent les contributions de l’État, du Département, de la Ville du Mans et de nombreuses communes sarthoises.

          « Il me reste d’être l’ombre parmi les ombres, D’être cent fois plus ombre que l’ombre,

           D’être l’ombre qui viendra et reviendra Dans ta vie ensoleillée« . Robert Desnos (1900-1945)

  • Ce monument regroupe, par ordre alphabétique, les noms de 1502 hommes, femmes et enfants déportés de la Sarthe vers des camps spécialement créés par le régime nazi pour éliminer ses adversaires ou mettre en action « la solution finale ». Ces Déportés sont liés à notre département par leur lieu de naissance, de vie, d’arrestation ou leur internement dans une prison ou un camp sarthois. Parmi ces victimes de la barbarie nazie et du régime de Vichy, on dénombre 1098 Déportés de répression (surtout des résistants) et 404 Déportés juifs de persécution. Le point entre le prénom et le nom signifie que la personne n’est pas revenue du système concentrationnaire ou des camps d’extermination, soit 842 personnes. L’âge des enfants juifs de moins de 16ans est indiqué après leur nom. A ce jour, le nombre de Dépotés s’élève à 1142 hommes, 279 femmes et 81 enfants. Sont morts en déportation 453 Déportés de répression (41%) et 390 Déportés de persécution (97%). liste validée à Paris par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation

 

 

monument à la mémoire des Israélites sarthois cimetière de l'ouest, le long du mur d'enceinte, à droite en entrant

1939-1945

Ce monument a été élevé

A la mémoire des Israélites sarthois victimes de la barbarie allemande

Tués et gazés dans les camps d’extermination nazis

Les noms et prénoms de 72 personnes identifiées sont gravées en lettres noires sur cette stèle en pierre. S’y ajoutent la mention à 80 personnes inconnues. Deux flambeaux avec palmes entourent cette liste. Au pied du monument repose la sculpture d’une femme déportée. Le sculpteur Ernest Hiron (1892-1957) a apposé sa signature sur une contre marche.

Une association Mitzwa, rattachée à l’Association consistoriale israélite de Paris ACIP fut reconstituée en 1946. La personnalité de son nouveau président, Sulim Saïa, d’origine roumaine, établi au Mans avant guerre, pratiquant, lui imprima une nouvelle orientation , plus religieuse que dans l’avant-guerre. Selon les témoignages recueillis, Sulim Saïa, dont le frère a été déporté, fut à l’initiative du monument aux morts honorant la mémoire des israélites disparus, dont il motiva dûment la construction auprès de la préfecture. La cérémonie officielle d’inauguration eut lieu le 7 novembre 1954. (Karine Macarez Qu’est-ce qu’une communauté à l’époque contemporaine? A propos d’une recherche sur les juifs en Sarthe 1889-1945 p 138-139)

monument hall de l'hôtel de ville

Aux victimes de la barbarie nazie

1939-1945

 

Cette plaque rappelle la mémoire de Henri LEFEUVRE, Roger BOUVET, Alexandre OYON, Capitaine Louis FLOCH, Gabriel DESCARTES.

plaque hall de la préfecture

A la mémoire de

Déportés et torturés dans les camps nazis

HOMMAGE DU DÉPARTEMENT DE LA SARTHE

emplacement

Les noms de 3 victimes de la barbarie nazie sont gravés en lettres dorées sur cette plaque de marbre noir, inaugurée le 17 novembre 1946.

  • Raoul HOFF Au début de l’année 1943, sous-préfet de Saint-Claude (Jura), il est nommé adjoint de l’intendant de police de Lyon. La réticence qu’il manifeste dans cette tâche entraîne, en juin, sa mutation comme secrétaire général de la préfecture de la Sarthe. Arrêté par la Gestapo le 10 janvier 1944, déporté à Buchenwald. Il s’évade lors de l’évacuation du camp mais il est repris et fusillé par les SS à Hermandroff le 13 avril 1945.
  • Adolphe BUSSON Déporté à Mauthausen par le convoi du 6 avril 1944, il est affecté à Gusen le 28 avril 1944 où il meurt le 18 mars 1945. Sa femme Suzanne BUSSON a été déportée à Ravensbrück. Elle a publié « Dans les griffes nazies ».
  • Marcel SOFFER Né au Mans, il avait fait toute sa carrière à la préfecture et avait fait valoir ses droits à la retraite en 1941. Arrêté par la Gestapo le 20 octobre 1942 en tant que juif, il est interné à Drancy puis envoyé à Auschwitz le 15 février 1943 où il meurt le 18 février.

plaque P T T Boulevard René Levasseur

A la mémoire des agents des P.T.T. de la Sarthe

victimes de la barbarie nazie 

TOUS MORTS pour que vivent LA FRANCE et LA LIBERTÉ

emplacement

Cette plaque rend hommage à 6 victimes déportées et mortes en Allemagne. Elle a été inaugurée le 26 mai 1946.

  • CACHON Paul syndicaliste, communiste, résistant, il a été arrêté en mars 1943, déporté, il est mort à Orianenburg en avril 1945.
  • GUAIS Henri mort le 28 février 1944 à Buchenwald
  • RAGUIDEAU Georges arrêté en août 1944, il est déporté
  • HEROIN Fernand
  • MIALLARET Ernest
  • CACHON Serge fusillé à Auvours en mai 1944

 

 

Une autre plaque a été apposée pour rappeler des faits au moment de la Libération.

 

 

 

Pour les victimes de la Grande Guerre, voir Le Mans 1914-1918.

 

plaque de la Mutuelle Générale Française hall de l'hôtel Mercure

Ce monument rassemble les victimes de la Grande Guerre et celles de la guerre 1939-1945, classées en 3 rubriques: 8 déportés-fusillés, 8 prisonniers S.T.O., 7 combattants et 6 autres victimes bombardements.

monument à la mémoire des instituteurs et institutrices de la Sarthe près de l'Ecole Supérieure et Professionnelle universiré

Les noms et prénoms de 33 victimes sont gravés dans la pierre sur les deux faces latérales de la base.

Pour les victimes de la Première Guerre mondiale voir Le Mans 1914-1918 

Atelier de fabrication du Mans- cartoucherie rue de Pied-Sec

Les noms et prénoms de 12 victimes de la seconde guerre mondiale sont inscrits en lettres dorées sur la plaque apposée sur ce monument. Les causes de leur décès sont indiquées pour chacune d’elles. Pour Marcel Létang, déporté, une plaque et une rue rappellent sa mémoire dans sa commune de résidence, Ruaudin.

Lycée de garçons du Mans cour du lycée Montesquieu

Les noms de 45 victimes de la seconde guerre mondiale ont été ajoutées sur le monument dédié aux soldats morts lors de la Grande Guerre. Leurs noms sont gravés, par ordre alphabétique sur trois plaques apposées sur la partie inférieure du monument. Pour Ferdinand Bouttier, déporté, ainsi que son père, instituteur à Ruaudin, tous deux résistants, sa mémoire est rappelée dans cette commune.

Deux autres plaques individuelles de professeur ont été apposées sur le mur extérieur d’un bâtiment.

 

Collège Technique du Mans Lycée Gabriel Touchard

Les noms et prénoms de 25 victimes de la seconde guerre mondiale sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, sur cette plaque à la suite des victimes de la Grande Guerre.

plaque à la mémoire des cheminots hall de la gare SNCF

A la mémoire des cheminots du Mans

1939-1945

Sur cette plaque de marbre, les noms et prénoms de 85 victimes lors de la seconde guerre mondiale, sont inscrits en lettres dorées, par ordre alphabétique et sont suivis de leur emploi à la SNCF.

TUES PAR FAITS DE GUERRE (66 victimes)

FUSILLÉS OU MORTS EN DÉPORTATION (19 victimes)

aux anciens apprentis SNCF stade Maroc; prendre la passerelle rue de Bretagne puis la première à gauche

Les Anciens Apprentis du Centre du Mans

Morts pour la France

1939-1945

Cette plaque de marbre blanc est apposée sous la grande plaque en mémoire du fondateur de l’école d’apprentissage du Mans: Auguste PIRON. Un médaillon en bronze signé Ernest Piron représente le portrait de cet homme.

Les noms et prénoms de 10 victimes sont gravés par ordre alphabétique.

ateliers S N C F bâtiment 44, vers le stade du Maroc

A la mémoire des cheminots du Mans

Ateliers- Magasin général-P.E-

1939 – 1945

Cette plaque de marbre est apposée à l’arrière du bâtiment 44, près de celui des archives. Les noms et prénoms de 21 victimes sont gravés, suivis de leur fonction dans l’entreprise.

plaque aux cheminots de l'établissement traction S N C F 58, avenue Jean-Jaurès (accès fermé)

A la mémoire

des cheminots de l’établissement traction du Mans

1939    SNCF    1945

Cette plaque de marbre est apposée sur un bloc de pierre, dans un jardinet, à l’entrée de cet espace. Les noms et prénoms de 42 cheminots suivis de leur fonction sont gravés par ordre alphabétique, en lettres dorées. Ils sont présentés sous deux catégories.

TUÉS PAR FAITS DE GUERRE

FUSILLÉS OU MORTS EN DÉPORTATION

plaque en hommage à Juliette et Victor BRAULT 92 bis, rue Gambetta

Honneur à deux patriotes Juliette et Victor BRAULT

morts pour la France dans les bagnes nazis

Cette plaque a été apposée sur le mur du 94, rue Gambetta (aujourd’hui 92 bis) par « les réseaux et leurs amis » en 1946, là où se trouvait l’hôtel de la Calandre, tenu par Juliette et Victor BRAULT.

article d’Olivier RENAULT dans le journal Ouest-France du 6 avril 2009:

De l’hôtel de La Calandre, il ne reste plus que quelques photographies anciennes et une plaque sur le mur de l’immeuble neuf qui l’a remplacé, au 94, rue Gambetta. Une plaque à la mémoire de Juliette et Victor Brault, morts dans les camps, il y a 64 ans…

Avant la guerre, l’hôtel-restaurant de La Calandre était une bonne petite adresse du quartier Saint-Pavin. Avec ses discussions de comptoir, ses petits plats maison… Jean-Jacques Auduc, alors adolescent, se souvient des propriétaires, Victor et Juliette Brault, amis de ses parents, comme « des gens très accueillants et très sympathiques ». Et puis la guerre a éclaté. « La vie continuait à l’hôtel. L’hôtesse était aimable. L’hôte toujours convivial. » (1) Mais Victor et Juliette ne sont pas seulement des hôtes accueillants. En 1943, ils s’engagent dans la lutte secrète aux côtés d’autres Manceaux dont leurs amis Auduc. L’hôtel de La Calandre, devient une « boîte à lettres » des réseaux de résistance Hercule et Sacristain Buckmaster. Un engagement à très haut risque. D’autant que l’établissement est fréquenté par un grand nombre d’officiers allemands. Il faut jouer fin.

 « M. Brault avait trafiqué un radiateur du rez-de-chaussée, tout près de la salle, détaille Jean-Jacques Auduc. C’est là que les agents des réseaux du Nord et du Pas-de-Calais, des Buckmaster apportaient les renseignements demandés par Londres et reprenaient les ordres. Jean-Jacques Auduc, âgé de 11 ans à l’époque, se souvient avoir maintes et maintes fois dévissé le robinet de ce radiateur sans eau. « J’y allais plusieurs fois par semaine, se souvient-il. Je prenais les messages et les emmenais en bicyclette à Cérans-Foulletourte, chez ma grand-mère, où était installée la radio. » Tout bascule le 3 novembre 1943. Le capitaine Floege, « Paul », à la tête du réseau Sacristain, se rend à La Calandre lorsqu’il est discrètement rattrapé, par le capitaine Mauffray qui lui annonce la nouvelle : Alfred et Renée Auduc ainsi que Victor Brault ont été arrêtés par la Gestapo. Un mois plus tard, Madame Brault et le reste de l’équipe qui établissait la liaison entre « Paul » et « Hercule » sont également arrêtés.
Victor puis Juliette Brault sont « interrogés » au Mans, rue des Fontaines (aujourd’hui Rue des Victimes-du-Nazisme), siège de la Sipo-SD (Gestapo). Alfred Auduc raconte ces séances de tortures dans son livre Mémoires d’un agent des réseaux Hercule Sacristain Buckmaster. « Ma femme, M. et Mme Brault (qui seuls connaissaient le nom des Allemands avec qui nous étions en relation) avaient aussi résisté aux interrogatoires » écrit-il.

Puis, c’est la déportation. « Victor Brault est déporté le 22 janvier 1944 vers Buchenwald, nous apprend Eric Goisdieu, de l’Association pour les études sur la résistance intérieure sarthoise (Aeris). Il meurt à Ellrich le 25 décembre 1944. »

Juliette Brault est déportée le 31 janvier 1944 à Ravensbrück où elle meurt le 1er avril 1945.

Au 92 bis (anciennement 94), rue Gambetta, il y a une plaque…
(1) Discours lors de la pose de la plaque sur La Calandre en 1946.

plaque pont Coëffort Boulevard Emile Zola

Ces deux combattants étaient engagés dans la résistance pendant l’occupation allemande. Ils sont tombés dans un guet-apens le 27 juillet 1943, tendu par la police française de Vichy, suite à une dénonciation. Gaston FRESNEL est mort sur le coup. Auguste DELAUNE est blessé, arrêté puis livré à la Gestapo. Torturé, il décède le 12 septembre 1943. Il était le fondateur de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail.

plaque commémorative aux communistes sarthois siège du PCF à l'origine

Aux communistes sarthois

morts pour la Libération de la France

1940-1945

 Sur cette plaque apposée sur le mur extérieur du siège du Parti Communiste de la Sarthe, les noms et prénoms de 31 combattants sont gravés par ordre alphabétique suivis par les noms de 8 résistants communistes, tués en Sarthe. Aujourd’hui (février 2023) cette plaque est remisée dans un local en attendant sa pose dans l’espace publique.

monument en hommage au général Leclerc place Roosevelt, au bord de l'avenue du Gl Leclerc

AU GÉNÉRAL LECLERC de HAUTECLOCQUE

MARÉCHAL DE FRANCE

emplacement

Ce monument se présente sous forme d’une borne monumentale  en hommage à la marche en avant du Général Leclerc et de ses hommes de la 2e D.B.. Ce monument est l’œuvre de André Bizette-Lindet, le sculpteur qui a aussi réalisé le monument aux résistants (voir ci-dessus). Le monument est inauguré le 7 mai 1961 par M. Triboulet, ministre des Anciens Combattants.

 

 

 

Le 14 décembre 1959, le maire, M. CHAPALAIN, informe son conseil municipal  qu’un Comité s’est constitué pour ériger un monument à la mémoire du général LECLERC, place Franklin Roosevelt, à l’extrémité de l’avenue du Général  LECLERC, dans le jardin-refuge bordant la place précitée. Le ministre de l’Intérieur a été informé du projet par le préfet. Le président du Comité, Raymond DRONNE,  demande une subvention à la Ville. Le maire demande donc au Conseil de l’autoriser à mettre à disposition du Comité, le terrain nécessaire et de voter un crédit égal à celui du Conseil Général, 400 000F. Le 2 novembre 1960, un décret du ministre de l’Intérieur Michel DEBRÉ, autorise le projet d’érection du monument commémoratif à la mémoire du général LECLERC.

La réalisation du monument est confiée au sculpteur André BIZETTE-LINDET, né à Savenay (Loire Atlantique) en 1906. Il réside 3 bis rue Jean Ferrand Paris 6e.  Il a reçu de nombreuses et prestigieuses récompenses : 1er Grand Prix de Rome, Médaille d’or du Salon International 1936, Diplôme d’ honneur exposition internationale de 1937; il est aussi peintre de la Marine.

Pour l’artiste, le choix d’une borne exprime mieux qu’une stèle une étape glorieuse dans la marche en avant du général Leclerc. Le granit bleu de l’Armor, rude et éternel, détermine le caractère de l’homme, sa volonté inébranlable dans l’action. Son profil humain et volontaire doit donc s’inscrire comme un coin dans le fût du bloc granitique. Ainsi ce granit, dans sa rudesse d’expression, portera mieux que tout autre matériau, le témoignage d’une action glorieuse et d’un chef aimé de ses hommes.

Selon le devis de 16 000NF, cette borne monumentale est un bloc de  granit de Ploumanach posé sur une base de 1,20m de côté et de 40cm de hauteur ; le fût mesurant 3,20m de haut. Des emplacements sont réservés aux engravures  de la croix de Lorraine, des inscriptions et pour le médaillon donnant un profil du général dans la masse et à l’arrière, en haut, l’écusson de la 2e DB par incrustation en grès bleu.

Le 18 février 1961, le président du Comité informe le maire que la date d’inauguration sera le dimanche 7 mai 1961. Sont invités : Mme la Maréchale LECLERC de HAUTELOCQUE, M.TRIBOULET, ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre.

À l’approche de la cérémonie, le général ALIX commandant le groupe de la subdivision du Mans, envoie une note de service concernant le défilé ; l’organisation reposant sur la Ville, le préfet et le cabinet du  ministère des Anciens Combattants. La fête de la victoire, 16 e anniversaire de l’armistice de 1945, sera célébrée au Mans le 7 mai 1961 ainsi que la cérémonie d’inauguration du monument dédié au général LECLERC, maréchal de France. Elles feront l’objet d’une Prise d’Armes places F. Roosevelt et A .Briand, suivie d’un défilé et précédée de cérémonies aux monuments de la Résistance et de la Victoire.

La veille, les Anciens de la 2eDB organiseront un grand bal dans la grande salle de la Maison Sociale pour accueillir le plus grand nombre de personnes et récolter un maximum de fonds pour le monument.(Arch. municipales (78 W 55, 207 W 17 ,206 W 6) 

plaque commémorative Libération alvéole au bas du tunnel, rue Wilbur Wright

Ces trois gendarmes ont été victimes lors des affrontements avec les Allemands, au moment de la Libération de la ville, le 8 août 1944. Ces évènements sont rappelés lors des cérémonies du 75e anniversaire, organisées par la ville, en août 2019.

plaques commémoratives de la Libération pont Gambetta

En hommage à

Gabriel BODEREAU , Moïse LECOINTRE, Raymond GAUFFRE

et aux patriotes manceaux qui, par leurs gestes héroïques

ont sauvé le 8 août 1944

LE PONT GAMBETTA de sa destruction projetée par les Allemands.

Ces deux plaques ont été apposées sur le pont Gambetta en hommage à la bravoure de ceux qui se sont battus jusqu’aux derniers moments de la Libération, au péril de leur vie. Un hommage leur a été rendu lors des cérémonies du 75e anniversaire, le 8 août 2019.