Le Mans 1939-1945

Ce chapitre est constitué de:

  • le monument de la résistance et le mémorial des déportés place Aristide Briand
  • le monument à la mémoire des Israélites sarthois Grand cimetière
  • monument aux victimes de la barbarie nazie Hôtel de ville
  • la plaque hall de la préfecture
  • la plaque PTT boulevard René Levasseur
  • la plaque de la Mutuelle Générale Française hall de l’hôtel Mercure
  • monument à la mémoire des instituteurs et institutrices près de l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation- Université
  • Cartoucherie rue de Pied-Sec
  • Lycée de garçons du Mans, cour du lycée Montesquieu
  • Collège Technique du Mans Lycée Gabriel Touchard
  • la plaque à la mémoire des cheminots hall de la gare
  • la plaque aux anciens apprentis SNCF stade du Maroc
  • la plaque des ateliers S.N.C.F. quartier du stade du Maroc
  • la plaque cheminots établissement traction, 58, avenue J.Jaurès
  • la plaque à Juliette et Victor Brault 92, rue Gambetta
  • la plaque pont Coëffort, Boulevard Émile Zola
  • la plaque aux communistes sarthois, siège du P.C.F. avenue Jean-Jaurès (origine)
  • le monument en hommage au général Leclerc, place Roosevelt
  • la plaque commémorative , alvéole au bas du tunnel, rue Wilbur Wright
  • la plaque commémorative sur le pont Gambetta
  • stèle PAUL Marcel square
  • bombardement du 4 juillet 1943
  • crashs d’avions alliés
Place Aristide Briand

Cette dédicace gravée dans la pierre, se déroule sur la base de cet obélisque triangulaire dédié aux martyrs de la résistance. Le mémorial aux déportés de la Sarthe a pris place en arc de cercle à l’arrière de ce monument.

(recherches de Lauréna Salion -guide conférencière, médiatrice culturelle aux musées du Mans et chargée de patrimoine à Fresnay-sur-Sarthe-)

Les noms et prénoms des Déportés sont gravés sur un ensemble de plaques métalliques posées en arc de cercle à l’arrière du monument à la résistance. La plaque de gauche donne des informations sur le monument et la plaque de droite des informations sur les déportés.

  • Le mémorial édifié en l’honneur des Déportés du département pendant la Seconde Guerre mondiale, a été inauguré le 28 avril 2019, en présence du Préfet de la Sarthe, du Maire du Mans et du Président du Conseil Départemental, entourés des représentants des dix-sept associations patriotiques ou mémorielles, artisans de sa réalisation. Gravé par l’entreprise Williamey, ce mémorial complète le monument érigé en 1949 en hommage aux martyrs de la Résistance sarthoise. Son financement associe: les dons des particuliers-notamment des familles des déportés- des associations patriotiques ou mémorielles. S’y ajoutent les contributions de l’État, du Département, de la Ville du Mans et de nombreuses communes sarthoises.

« Il me reste d’être l’ombre parmi les ombres, D’être cent fois plus ombre que l’ombre,
D’être l’ombre qui viendra et reviendra Dans ta vie ensoleillée« . Robert Desnos (1900-1945)

  • Ce monument regroupe, par ordre alphabétique, les noms de 1502 hommes, femmes et enfants déportés de la Sarthe vers des camps spécialement créés par le régime nazi pour éliminer ses adversaires ou mettre en action « la solution finale ».
  • Ces Déportés sont liés à notre département par leur lieu de naissance, de vie, d’arrestation ou leur internement dans une prison ou un camp sarthois. Parmi ces victimes de la barbarie nazie et du régime de Vichy, on dénombre 1098 Déportés de répression (surtout des résistants) et 404 Déportés juifs de persécution. Le point entre le prénom et le nom signifie que la personne n’est pas revenue du système concentrationnaire ou des camps d’extermination, soit 842 personnes. L’âge des enfants juifs de moins de 16ans est indiqué après leur nom. A ce jour, le nombre de Déportés s’élève à 1142 hommes, 279 femmes et 81 enfants. Sont morts en déportation 453 Déportés de répression (41%) et 390 Déportés de persécution (97%). liste validée à Paris par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation
Cimetière de l’ouest, le long du mur d’enceinte, à droite en entrant

Les noms et prénoms de 72 personnes identifiées sont gravées en lettres noires sur cette stèle en pierre. S’y ajoutent la mention à 80 personnes inconnues. Deux flambeaux avec palmes entourent cette liste. Au pied du monument repose la sculpture d’une femme déportée. Le sculpteur Ernest Hiron (1892-1957) a apposé sa signature sur une contre marche.

Karine Macarez Qu’est-ce qu’une communauté à l’époque contemporaine? A propos d’une recherche sur les juifs en Sarthe 1889-1945 p 138-139
Hall de l’hôtel de ville

Cette plaque rappelle la mémoire de Henri LEFEUVRE, Roger BOUVET, Alexandre OYON, Capitaine Louis FLOCH, Gabriel DESCARTES.

Hall de la préfecture
Emplacement

Les noms de 3 victimes de la barbarie nazie sont gravés en lettres dorées sur cette plaque de marbre noir, inaugurée le 17 novembre 1946.

  • Raoul HOFF Au début de l’année 1943, sous-préfet de Saint-Claude (Jura), il est nommé adjoint de l’intendant de police de Lyon. La réticence qu’il manifeste dans cette tâche entraîne, en juin, sa mutation comme secrétaire général de la préfecture de la Sarthe. Arrêté par la Gestapo le 10 janvier 1944, déporté à Buchenwald. Il s’évade lors de l’évacuation du camp mais il est repris et fusillé par les SS à Hermandroff le 13 avril 1945.
  • Adolphe BUSSON Déporté à Mauthausen par le convoi du 6 avril 1944, il est affecté à Gusen le 28 avril 1944 où il meurt le 18 mars 1945. Sa femme Suzanne BUSSON a été déportée à Ravensbrück. Elle a publié « Dans les griffes nazies ».
  • Marcel SOFFER Né au Mans, il avait fait toute sa carrière à la préfecture et avait fait valoir ses droits à la retraite en 1941. Arrêté par la Gestapo le 20 octobre 1942 en tant que juif, il est interné à Drancy puis envoyé à Auschwitz le 15 février 1943 où il meurt le 18 février.
Boulevard René Levasseur
Emplacement

Cette plaque rend hommage à 6 victimes déportées et mortes en Allemagne. Elle a été inaugurée le 26 mai 1946.

  • CACHON Paul syndicaliste, communiste, résistant, il a été arrêté en mars 1943, déporté, il est mort à Orianenburg en avril 1945.
  • GUAIS Henri mort le 28 février 1944 à Buchenwald
  • RAGUIDEAU Georges arrêté en août 1944, il est déporté
  • HEROIN Fernand
  • MIALLARET Ernest
  • CACHON Serge fusillé à Auvours en mai 1944

Une autre plaque a été apposée pour rappeler des faits au moment de la Libération.

Pour les victimes de la Grande Guerre, voir Le Mans 1914-1918.

Hall de l’hôtel Mercure

Ce monument rassemble les victimes de la Grande Guerre et celles de la guerre 1939-1945, classées en 3 rubriques: 8 déportés-fusillés, 8 prisonniers S.T.O., 7 combattants et 6 autres victimes bombardements.

Près de l’Ecole Supérieure et Professionnelle universiré

Les noms et prénoms de 33 victimes sont gravés dans la pierre sur les deux faces latérales de la base.

Pour les victimes de la Première Guerre mondiale voir Le Mans 1914-1918 

Rue de Pied-Sec

Les noms et prénoms de 12 victimes de la seconde guerre mondiale sont inscrits en lettres dorées sur la plaque apposée sur ce monument. Les causes de leur décès sont indiquées pour chacune d’elles. Pour Marcel Létang, déporté, une plaque et une rue rappellent sa mémoire dans sa commune de résidence, Ruaudin.

Cour du lycée Montesquieu

Les noms de 45 victimes de la seconde guerre mondiale ont été ajoutées sur le monument dédié aux soldats morts lors de la Grande Guerre. Leurs noms sont gravés, par ordre alphabétique sur trois plaques apposées sur la partie inférieure du monument. Pour Ferdinand Bouttier, déporté, ainsi que son père, instituteur à Ruaudin, tous deux résistants, sa mémoire est rappelée dans cette commune.

Deux autres plaques individuelles de professeur ont été apposées sur le mur extérieur d’un bâtiment.

Lycée Gabriel Touchard

Les noms et prénoms de 25 victimes de la seconde guerre mondiale sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, sur cette plaque à la suite des victimes de la Grande Guerre.

Hall de la gare SNCF

Sur cette plaque de marbre, les noms et prénoms de 85 victimes lors de la seconde guerre mondiale, sont inscrits en lettres dorées, par ordre alphabétique et sont suivis de leur emploi à la SNCF.

Stade Maroc; prendre la passerelle rue de Bretagne puis la première à gauche

Cette plaque de marbre blanc est apposée sous la grande plaque en mémoire du fondateur de l’école d’apprentissage du Mans: Auguste PIRON. Un médaillon en bronze signé Ernest Piron représente le portrait de cet homme.

Les noms et prénoms de 10 victimes sont gravés par ordre alphabétique.

Bâtiment 44, vers le stade du Maroc

Cette plaque de marbre est apposée à l’arrière du bâtiment 44, près de celui des archives. Les noms et prénoms de 21 victimes sont gravés, suivis de leur fonction dans l’entreprise.

58, avenue Jean-Jaurès (accès fermé)

Cette plaque de marbre est apposée sur un bloc de pierre, dans un jardinet, à l’entrée de cet espace. Les noms et prénoms de 42 cheminots suivis de leur fonction sont gravés par ordre alphabétique, en lettres dorées. Ils sont présentés sous deux catégories.

92 bis, rue Gambetta

Cette plaque a été apposée sur le mur du 94, rue Gambetta (aujourd’hui 92 bis) par « les réseaux et leurs amis » en 1946, là où se trouvait l’hôtel de la Calandre, tenu par Juliette et Victor BRAULT.

article d’Olivier RENAULT dans le journal Ouest-France du 6 avril 2009
Boulevard Emile Zola

Ces deux combattants étaient engagés dans la résistance pendant l’occupation allemande. Ils sont tombés dans un guet-apens le 27 juillet 1943, tendu par la police française de Vichy, suite à une dénonciation. Gaston FRESNEL (Jean sur le site du Maitron) est mort sur le coup. Auguste DELAUNE est blessé, arrêté puis livré à la Gestapo. Torturé, il décède le 12 septembre 1943. Il était le fondateur de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail. La ville d’Arnage a apposé une plaque à l’entrée de son stade de foot, en hommage à son engagement.

Siège du PCF à l’origine

 Sur cette plaque apposée sur le mur extérieur du siège du Parti Communiste de la Sarthe, les noms et prénoms de 31 combattants sont gravés par ordre alphabétique suivis par les noms de 8 résistants communistes, tués en Sarthe. Aujourd’hui (février 2023) cette plaque est remisée dans un local en attendant sa pose dans l’espace publique.

Place Roosevelt, au bord de l’avenue du Gl Leclerc

Ce monument se présente sous forme d’une borne monumentale  en hommage à la marche en avant du Général Leclerc et de ses hommes de la 2e D.B.. Ce monument est l’œuvre de André Bizette-Lindet, le sculpteur qui a aussi réalisé le monument aux résistants (voir ci-dessus). Le monument est inauguré le 7 mai 1961 par M. Triboulet, ministre des Anciens Combattants.

arrière

(Arch. municipales (78 W 55, 207 W 17 ,206 W 6)

Alvéole au bas du tunnel, rue Wilbur Wright

Ces trois gendarmes ont été victimes lors des affrontements avec les Allemands, au moment de la Libération de la ville, le 8 août 1944. Ces évènements sont rappelés lors des cérémonies du 75e anniversaire, organisées par la ville, en août 2019.

square angle rue C.Monet et avenue du Dr Jean-Mac

Marcel PAUL a été abandonné à sa naissance à Paris, le 12 juillet 1900. Il a été placé dans une famille du Belinois et, en 1914, a vu partir les troupes à la guerre. Le jeune Marcel a été, lui aussi, mobilisé en 1918. Syndicaliste, élu communiste, résistant arrêté en 1941 et déporté en 1944, Marcel Paul est décédé le 11 novembre 1982, après avoir commémoré l’Armistice, à L’Île-Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Ses combats syndicaux, son engagement dans la Résistance et son action politique constituent la trame d’une vie bien remplie. Marcel Paul  aura contribué à forger un certain nombre d’innovations sociales, comme la création des crèches et des secours d’urgence à Paris. Il est aussi à l’origine de la nationalisation des compagnies de gaz et d’électricité. Secrétaire général de la fédération CGT de l’Énergie, il sera l’un des cinq ministres communistes du deuxième gouvernement de Gaulle à la Libération.

Une plaque a été apposée sur sa maison à Moncé-en-Belin.

Pont Gambetta

Dans la nuit du 7 au 8 août 1944, pour ralentir la progression des alliés, les Allemands font sauter les ponts et passerelles de la Sarthe: d’Enfer, Yssoir, en X, de Fer, des Tabacs, du moulin Saint-Georges. Entre minuit et 4h du matin, des incendies sont déclarés dans divers établissements et entrepôts et, à 14h, le central téléphonique rue Paul Courboulay est incendié, de même le lycée de jeunes filles rue Berthelot. Les Allemands y laissent une tonne d’explosifs. Selon Mademoiselle Bonalt, directrice de l’établissement, « le lycée dut son salut, et avec lui tout le quartier, à l’initiative et au dévouement des voisins, qui menacés par le sinistre, combattirent le feu à la chaîne. »

Le 8 août, quatre unités américaines pénètrent progressivement au Mans depuis l’Ouest, le Sud et l’est en affrontant les îlots de résistance allemande. Il leur faut encore atteindre le centre ville. Vers 13h30, un char léger américain se positionne face au pont Gambetta alors que Gabriel Bodereau, Gilbert Lebreton, Moïse Lecointre, Alcide Quentin, Raymond Gaufre démine le pont qui est ainsi sauvé. C’était le seul pont que les Allemands n’avaient pas fait sauter mais qu’ils avaient miné pour qu’il explose plus tard, leur donnant le temps d’évacuer leurs propres véhicules. C’était le seul pont que les alliés pouvaient emprunter et poursuivre la Libération de la Sarthe sans être retardés.

A 15h, un drapeau tricolore est hissé sur la cathédrale et le Comité départemental de la Libération investit la préfecture. En fin d’après-midi,les américains sont acclamés place de la République par des scènes de joie populaire, souligne Emmanuel Jan.

(article du Magazine de la ville du Mans n°438 juillet/août 2024)

Ces deux plaques ont été apposées sur le pont Gambetta en hommage à la bravoure de ceux qui se sont battus jusqu’aux derniers moments de la Libération, au péril de leur vie. Un hommage leur a été rendu lors des cérémonies du 75e anniversaire, le 8 août 2019.

Le 4 juillet 1943 au matin, en Angleterre, une nouvelle mission vers la France se prépare, en ce jour de l’Independance Day américain. Les objectifs sont La Pallice, Nantes et surtout Le Mans où 121 « forteresses volantes » les fameux B-17 doivent pilonner les usines Gnome et Rhône, fabriquant des moteurs d’avions allemands, la gare de triage et l’aérodrome.

C’est un beau dimanche. Au Mans, rue Jean-Jaurès, Alexis Robin, enfourche sa bicyclette et file vers Teloché pour ramasser de l’herbe pour ses lapins. Il est midi et demi quand l’alerte aérienne retentit au Mans. L’armée allemande se prépare au combat. Route de Tours, les familles Montanger et Pairel qui vivent Au lieu-dit Vert-Galant, s’apprêtent à se mettre à table. Pour l’instant le ciel est toujours bleu et vide.

Mais un peu plus tard, Alice Deroy, cultivatrice , en face des Montanger, aperçoit deux fusées blanches en direction de la gare. Les premières bombes tombent au loin. La Flak allemande riposte et touche plusieurs bombardiers. L’orage de feu se rapproche de la route de Tours. Alexis Robin est sur le chemin du retour. Les Montanger ( René Montanger père, 46 ans et sa femme Jeanne 48 ans, Emilie Tillier, 78 ans la mère de Jeanne, René Montanger, fils 17ans, Henri Pairel 26 ans et Jeanine 19 ans fille des Montanger, et leurs deux jeunes enfants Serge et Roger 1 an et un mois) se sont réfugiés à la cave. Plusieurs bombes frappent le quartier; quand la poussière retombe, il n’y a plus de maison Montanger. Aucun des huit membres de la famille ne survivra ainsi que quatre autres victimes Blanche Tedeschi, Alexis Robin, Henri Besnardeau et son fils Bernard.

De leur côté, les Américains perdront 17 hommes au cours duquel 4 B-17 seront abattus: deux tombent dans la Sarthe: Noyen/Malicorne et Poillé sur Vègre et deux autres dans l’Orne. (article Ouest-France du 4 juillet 2013 signé Olivier Renault)

crashs d’avions sur Le Mans

Dans la nuit du 13 au 14 mars 1944, 222 bombardiers britanniques attaquaient Le Mans. Les raids alliés successifs (le 3e depuis le 7 mars 1943) avaient pour but de mettre à genou la Luftwaffe allemande.

Ce soir du 13 mars, les équipages de la RAF (Royal Air Force) découvrent l’objectif gardé secret jusqu’alors: Le Mans. Les 222 appareils, prêts sur le tarmac de Breighton dans le Yorkshire décollent, cap plein sud, survolent la Manche, passent près de Caen et arrivent au Nord du Mans peu après minuit. L’artillerie allemande se déchaîne. Les bombes alliées tombent tandis que 9 bimoteurs Mosquito protègent les bombardiers de la chasse aérienne ennemie. Les objectifs visés sont atteints: la Kriegmarine, la cartoucherie, l’usine d’avions Junkers, l’usine Renault. De graves dommages sont infligés à la gare de triage: 15 locomotives et 800 wagons détruits. Le matériel et le carburant de la marine allemande brûleront pendant trois jours.

Mais ce fut une heure un quart d’angoisse pour les Manceaux, 500 maisons détruites autant endommagées sur la Cité des Pins et des cités ouvrières proches de la route de Tours. 48 civils sont tués et 57 blessés.

Un avion allié est abattu. Rien ne paraîtra dans la presse. Le bombardier touché par la Flak s’écrasera route de Tours, dans le quartier du Petit-Vauguyon. Cinq des 7 aviateurs meurent; ils reposent au grand cimetière du Mans. Deux autres sont faits prisonniers et emmenés au Stalag 6 à Oerbke (Allemagne) et seront libérés le 16 avril 1945 par l’armée britannique. (article Ouest-France du 14 mars 2014) recherches Jacky Emery 02 43 47 65 71 ou 06 45 32 90 13 jackyemery72@outlook.com

C’est le 3e bombardement depuis le début du mois. Vers minuit, les bombardiers britanniques approchent du Sud du Mans, ils ont pour objectif la gare de triage. Les avions Lancaster sont chargés de marquer la zone de bombardement.

Dans l’axe de la route d’Angers, le drame se produit, deux avions se touchent. L’un perd une aile et s’écrase dans deux jardins, en épargnant les maisons environnantes, rue Marie-Langlais. Le second vire vers la droite et va se perdre dans la zone à bombarder. Quinze jeunes de 19 à 35 ans meurent dans ce crash. Certains sont enterrés au grand cimetière du Mans, dans le carré militaire. (article du 14 août 2015) recherches Jacky Emery

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