Requeil

Lavoir

Allée de la Fontaine Saint Pierre
plan 1863 Arch.dép.Sarthe 204 AC 78

(Arch.dép.Sarthe, 2 O 254/7 ; 204 AC 78)

La charpente et la toiture en mauvais état furent démontées en 1980.

2014 est l’année de sa restauration, nous pourrions dire sa renaissance grâce à M. Michel GUENAUX et un groupe de bénévoles.

Patrick Jouenne, compagnon du Devoir, avait alors réalisé la charpente de ce lavoir. Dix ans plus tard, il est « gâcheur » de la flèche de Notre-Dame de Paris, à la tête d’une quarantaine de charpentiers. Il avait quitté la société Charpente Cénomane qu’il avait créé en 1995 pour rejoindre le groupement des frères Lebras qui concourt pour participer à cette restauration. (article Ouest-France 23/24/25 décembre 2023)

Lavoir de la Prise d’eau

plan 1905       Arch.dép.Sarthe
2 O 254/7

(Arch.dép.Sarthe, 2 O 254/7 ; 204 AC 78)

Le hangar du bouilleur de crû ne sera construit qu’en 1917 et « Martin PAPE » y fut célèbre.

(Si Requeil nous était conté…, paru en 2013). Ce lavoir n’existe plus.

Monument aux morts

Place derrière l’église

Le monument a été déplacé d’un carrefour dans le village vers la place qui est en aménagement. Replacée dans un espace végétalisé, cette pyramide porte la dédicace gravée sur le fût, sous une croix de guerre en bronze. Les noms et prénoms de 19 soldats sont gravés en lettres noires, sur le socle, par ordre alphabétique. À la base sont gravés deux noms pour Château l’Hermitage: LIVET Eugène, PETE Gaëtan. Sur le côté, est gravé: T O E ROBERT Emile Maroc. Deux plaques ont été déposées au pied du monument pour les cinquantenaires de 1914-1918 et de la Libération: l’une en 1968 et l’autre en 1995.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 254/7)

Monument paroissial

Nef

Sur cette plaque émaillée blanche, les noms et prénoms de 17 soldats sont inscrits en lettres noires avec la date complète et le lieu de leur décès ainsi que leur régiment.

Cette plaque est similaire à celle de Château-l’Hermitage.

Guerre 1870-1871 vitrail

église

Ce vitrail situé au-dessus de la porte d’entrée est un don de mesdames Touchard, Maudoux et Martineau, veuves de combattants lors de la guerre 1870-1871.

Il représente l’apparition du Christ au Sacré-Coeur à Marguerite-Marie Alacocque (religieuse visitandine du 17e siècle, canonisée en 1920). Dans les nuées, un ange tient un phylactère où est indiqué: Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes. On peut aussi distinguer l’église du  Sacré-Coeur de Paris avec inscrit au-dessous: FRANCE.

En arrière-plan, comme dans une sorte de fenêtre, sous forme d’une photographie en noir et blanc, une représentation d’un zouave, blessé mortellement, tenant la bannière où est inscrite la devise Coeur de Jésus Sauvez la France, dans un paysage de désolation avec des morts.

Cette représentation est donc l’évocation des zouaves qui ont combattu lors de la guerre 1870-1871.

(Karine Bergeot , article publié dans le livret « La foi dans le siècle » (Presses Universitaires de Rennes)

Il a réalisé un vitrail du même type dans les églises de Bousse, Chahaignes et Aubigné-Racan.

En cliquant sur des zouaves , vous trouverez plus d’explications sur leur place dans cette guerre 1870-1871, en descendant jusqu’à « vitraux ».

Guerre 1939-1945: Justes parmi les Nations

En février 1944, la famille Dupuy et leurs enfants la famille Chevrieux acceptent de recevoir Jean Kac, fils d’un émigré polonais engagé volontaire et fait prisonnier. Dvenu « Jean Moreau », l’enfant va rester quelques semaines chez les Dupuy puis va aller chez Germaine et Gilbert Chevrieux.

Henriette et Arthur Dupuy ainsi que Germaine et Gilbert Chevrieux ont été reconnus Justes parmi les Nations en 2014 et une cérémonie de reconnaissance s’est déroulée en 2015.

Le couple a accueilli trois enfants en février 1944 jusqu’à la Libération: Bernard Akierman 13ans, Léon et Alfred Rosenblat, 11 et 9ans. Une partie de leurs familles avait été déportée et ils avaient été pris en charge par l’institution Notre-Dame de Sion et le père Théomir Devaux qui avait mis une filière de sauvetage en Sarthe les a placés dans cette famille.

Marie-Louise et Albert Gendron ont été reconnus Justes parmi les Nations en 2002 et une cérémonie de reconnaissance s’est déroulée en 2003 à la mairie d’Yvré-le-Pôlin.

Ce couple qui avait une fillette de 8ans accueillit à la fin de l’année 1942, deux fillettes Rosette Cohen 8ans et Bambi 3ans . Elles restèrent chez ce couple jusqu’à la Libération. Une photo des 3 fillettes prise chez un photographe fut peut-être le salut de la famille quand les Allemands vinrent demander si ces fillettes faisaient bien partie de la famille.

Marguerite et Émile Lecas furent reconnus Justes parmi les Nations en 1998.