Lavoir
Rue de la Fontaine Marot
En 1910, la municipalité constate que l’installation de ses deux lavoirs -celui de la fontaine Mareau et celui du bas du bourg -est déplorable du point de vue hygiénique,
« Un certain nombre de femmes qui ont pour unique occupation et comme seules ressources de laver, sont exposées à toutes les intempéries et peuvent contracter de graves maladies dans l’exercice de leur profession ».
Décision fut prise de les faire couvrir d’une toiture en ardoises, de clore un côté du hangar avec des planches en bois blanc. (Arch. dép. Sarthe, 2 O 52/7)
Seul demeure celui de la fontaine Marot. Sa restauration, en 2006, a conservé les petites résurgences qui sourdent au fond du lavoir.
Monument aux morts
Rue de la Gare
Cette pyramide surmontée d’un buste de soldat signé « Lorenzi » est située sur un espace dallé, entouré de haies sur trois côtés. Les noms des 42 soldats sont gravés sur une plaque en ardoise par années. Une plaque pour 1939-1945 est fixée latéralement avec les noms de 6 victimes et au-dessous, une autre plaque avec une victime en Indochine et une victime en Algérie. Un ensemble métallique composé d’un rameau de chêne et d’un rameau d’olivier, marqué « le conseil municipal » est aussi apposé.
Le 22 août 1920, le projet d’un monument ayant déjà recueilli 3 493, 50F de souscription, la municipalité vote un crédit de 2 000F pour compléter. En septembre, l’agent-voyer présente le dossier qui sera expédié à la préfecture. Nous ne connaissons pas ce projet mais la commission le juge inesthétique. La municipalité en tient-elle compte ?
Dès juin 1921, elle passe un marché avec Jules BAUFRETON fils, marbrier sculpteur 90 Avenue Grand-cimetière, Le Mans. Son devis de 8 900F, décrit un monument sur une base carrée de 2,50m de côté, surélevée de deux emmarchements, posé sur un socle. La pyramide sera surmontée d’un buste de poilu en fonte de fer signé Lorenzi et fondu par le Val d’Osne. Sur l’avant : une grande palme sculptée et la dédicace gravée. Le 1er juillet, le maire fait part de la donation d’une parcelle de 40m2pour ériger le monument. Le conseil approuve et vote un nouveau budget de 8 900F. D’après le plan, il se situe en bas de la rue allant de la Place publique à la gare, en face de la mairie, près du ruisseau de La Fontaine-Mareau.
L’année suivante, le conseil approuve le devis de 2 899Fdu maçon du village, Maurice THIERRY. La dépense totale s’élève à 13 588,35F. À la séance du 31 décembre 1922, le maire expose l’offre de M. Louis FOURMONT pour un prêt de 6 000F sur 6 ans, pour le monument.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 52/7)
Monument paroissial
Nef de l’église
En entrant, à gauche sur le mur de la nef, un ensemble en bois très ouvragé, divisé en quatre colonnes pourvues de plaques de marbre blanc rend hommage à 40 soldats. De la même façon, juste à côté, une colonne pour 7 soldats de la guerre 1939-1945.
Guerre 1870-1871
Cimetière
Deux concessions de 2 mètres chacune ont été acquises pour la sépulture de 13 militaires français et d’un allemand. Les deux terrains sont entourés de grilles.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Guerre 1870-1871
Vitrail de l’église
Ce vitrail représente l’apparition du Christ au Sacré-Coeur à Marguerite-Marie Alacocque . Avec son traditionnel nimbe crucifère et son manteau rouge, le Christ montre, de son index gauche, son « Sacré Cœur ». Agenouillée et de profil droit, Marguerite-Marie est habillée avec la tenue des visitandines. Dans les nuées, quatre anges portent un phylactère sur lequel est inscrit: « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes ». Au second plan, nous apercevons la basilique du Sacré Coeur de Montmartre à Paris et le mot FRANCE écrit sur une partie de globe. À l’arrière-plan, traitée comme une photographie en couleur, une scène représente un zouave en train de mourir, tenant une bannière sur laquelle figure le Sacré-Coeur de Jésus. Son fusil est au sol, et à proximité de trois cadavres. Le vitrail a été réalisé par Ferdinand Hucher en 1902. L’année suivante, ce même peintre a honoré la commande d’un vitrail reprenant le même thème pour l’église de Bousse. Ce thème se retrouve aussi dans les églises de Aubigné-Racan et Requeil.
En cliquant sur des zouaves , vous trouverez plus d’explications sur leur place dans cette guerre 1870-1871, en descendant jusqu’à « vitraux ».