Lavoir du Pont de Paris Rue de Paris, au niveau du pont qui enjambe le Dué

En 1858, la municipalité estime qu’il est utile et même indispensable de construire un deuxième lavoir public, et demande au préfet que le projet soit « exécuté le plus promptement possible ». Le devis est de 116F auquel il faut soustraire 50F de la vente de peupliers abattus lors de la construction du pont sur l’Huisne. Une quête est réalisée au domicile de toutes les personnes qui profiteront de ce nouvel établissement.

Actuellement, c’est un lavoir qui n’est plus accessible.

Lavoir Rue de l’Abreuvoir, face à la mairie

En 1870, le Conseil municipal demande la construction d’un lavoir sur le Dué, près de l’abreuvoir, face à la Gendarmerie et derrière l’usine Vollet.Une souscription de 170 F va aider au paiement de ce devis de 730 F. Des murs en briques soutiennent une charpente en vieux bois, couverte en tuiles. Le plancher de ce lavoir d’une dizaine de mètres de long est en chêne et la porte en sapin du Nord.

Lavoir du Gué aux Ânes Rue de Belfort, au niveau du pont

En 1904, le Conseil municipal vote l’achat d’un terrain de 42 ca pour 20 F.Le devis de construction s’élève à 670 F. Là encore, il réclame une exécution rapide. La réception définitive a lieu en octobre 1905.

Lavoir des Lindennes

En 1907, la municipalité fait dresser un devis pour la construction d’un lavoir, rue de la Gare, en aval du pont sur l’Huisne, rive gauche de la rivière, sur un terrain communal. C’est un bâtiment de 11,80 m sur 3,50 m, au sol cimenté, clos de murs en briques et formé de deux parties, une fixe et une mobile. La charpente en chêne et sapin du Nord est couverte en tuiles avec des décors losangés. Les travaux exécutés par Louis GESLIN, entrepreneur à Connerré pour un coût de 2 485 F, reçoivent un secours départemental de 500 F. La réception définitive a lieu en janvier 1909.

Ce lavoir fut détruit lors des bombardements du 5 août 1944. En juillet 1945, les travaux de construction du bâtiment des « Bains-Douches municipaux » dans lequel est intégré le lavoir sur le Dué, sont confiés à l’entreprise CHARRON de Connerré.

Lavoir du camping

En 1954, la municipalité décide de construire un lavoir en aval du pont sur l’Huisne.  Il a servi de garage pour les canoës et kayaks du centre de loisirs. Il est actuellement en mauvais état.

Lavoir de l’école Jean Rostand Au bord du Dué ; dans le jardin de l’école

Ce lavoir a été construit par la commune, à l’usage des instituteurs habitant le logement de fonction de l’école. En 1873, le Conseil municipal vote un crédit pour le réparer. (Arch. dép. Sarthe, 2 O 90/5 et registre de délibérations municipales)

Lavoir du Pont-Neuf

En 1855, le Conseil municipal décide de transformer le bassin devenu inutilisable, en lavoir couvert et vote 160 F. En 1878, des travaux vont être « rapidement exécutés » : changement du madrier pour laver, réparation de la toiture avec 136 tuiles et ajout de deux portes.

Il est possible que cela corresponde à ce lavoir que nous avons découvert lors de la balade organisée par la médiathèque lors des JEP 2016.

Monument aux morts en haut de la place Albert Lhuissier

A la mémoire glorieuse des enfants

de Connerré morts pour la Patrie

Gloire à notre France immortelle

Gloire à ceux qui sont morts pour elle  V. H.

1914      1918

Souscription Publique

Dans un espace bien délimité et paysager, s’élève une simple pyramide entourée d’obus reliés par une chaîne. La croix de guerre est la seule sculpture dans la pierre; un casque avec des palmes, en bronze est fixé entre les dates 1914 et 1918.  Les noms des 64 soldats sont gravés sur deux faces et les gradés sur une troisième face: 3 officiers, 7 sous-officiers et 7 brigadiers et caporaux. Sur le socle ont été ajoutés les noms de 13 victimes de le Guerre 1939-1945, 2 pour l’Indochine et 2 pour l’Algérie.

 

 

Le 23 août 1919, un conseiller municipal donne connaissance d’un projet tendant à l’érection d’un mausolée en souvenir des Morts de la Grande guerre. Le conseil considérant que ce monument sera le souvenir le plus durable accordé à nos glorieux défenseurs « Morts au champ d’honneur » et que sa présence perpétuera aux yeux des générations futures les sentiments d’honneur et de patriotisme qui ont animé nos malheureux compatriotes, décide de nommer une commission pour l’étude du projet puis d’ouvrir une souscription publique pour couvrir les frais d’érection et d’inauguration. Une somme de 1 000 F sera prélevée sur le budget canalisations.

À la séance extraordinaire du 14 avril 1920, le nouveau Conseil, par 8 voix contre 5, réprouve l’emplacement sur la place et préfère que le  monument en granit de 3,50 m de haut soit élevé sur un terrain communal, rue de la Gare, près du pont de l’Huisne, sous réserves du résultat des sondages du terrain. Le montant budgétisé par la mairie est de 3 236,20 F; il faudrait au moins 4 000F.

Le 19 mai 1920, le maire expose que, suite aux divers sondages, le terrain communal près du Pont de l’Huisne est insuffisamment solide pour y établir le monument. Il sera donc érigé en haut de la Place à l’endroit où se trouvait le marché aux porcs. À cette même séance, le maire informe le conseil que M. Paul Fonteix, entrepreneur, chargé d’acheter le monument, exige  3 000 F,  somme qui sera prélevée sur les 3 236,20 F de souscriptions et dons. Finalement, les souscriptions et le produit de la tombola du 14 juillet se montent à 6 069,45 F.

Le 17 septembre 1920, la commission préfectorale valide le projet. Un marché de gré à gré est passé le 1er février 1921, avec l’entrepreneur de travaux publics à Connerré, pour un montant de 12 540 F. (Arch. dép. Sarthe 2 O 90/7)

L’Ouest-Éclair d’octobre 1922, annonce l’inauguration solennelle du monument en présence du préfet, du général en chef, de parlementaires. Au programme :

  • Samedi 21 : sonnerie de cloches et salves d’artillerie
  • dimanche 22 : 9 h service religieux et bénédiction du monument
  •                           11 h 15 : inauguration officielle
  •                            11 h 45 : visite au cimetière
  •                           12 h 30 : banquet offert par la municipalité aux mobilisés
  •                              6 h du soir : tirage de la tombola

Monument cimetière

 

La commune de CONNERRÉ

Reconnaissante à ses enfants

MORTS pour la FRANCE

Cette plaque est fixée sur un pan de mur, le long du mur gauche en remontant le cimetière.

Au milieu du cimetière se trouve un carré militaire regroupant des victimes de 1914/1918 et 1870/1871.

Les deux parties consacrées à la guerre 1914-1918 regroupent les noms suivants:LEHAIN Louis, AMIOT François, AUBIN Clément, GOUIN Alexandre, WENDLING Louis, LEMARCHAND Ernest, FOURREAU Charles, LEBATTEUX Albert, ROUXEL Pierre.

Monument paroissial nef de l'église

1914   NOS MORTS POUR LA FRANCE  1918

PRIEZ POUR EUX

Une simple plaque de marbre noir où sont gravés par année, les noms de 75 soldats dont 17 disparus, est fixée dans un ensemble blanc sculpté. De chaque côté, quatre plaques de marbre blanc ont été ajoutées pour les victimes civiles et militaires de la guerre 1939-1945 et pour l’Indochine et l’Algérie.

Guerre 1870-1871 lieu-dit "La Pièce du Houx" et cimetière

Aux gardes mobiles d’Eure et Loir

leurs compagnons d’armes

1870 1871

HONNEUR ET PATRIE

Une simple pyramide en granit rend hommage à ces soldats morts lors des combats de Connerré le 9 janvier 1871.

Guerre 1870-1871 transept gauche

A la mémoire des soldats français

glorieusement morts pour la défense de la patrie

dans les combats qui ont eu lieu sur le territoire de Connerré

les 10 et 11 janvier 1871

Cette plaque dans l’église, comme le monument au lieu-dit « la Pièce du Houx » (ci-dessus) et les tombes au cimetière, rappelle les combats acharnés autour de Connerré, Beillé, La Chapelle-Saint-Rémy.

Guerre 1870-1871 milieu du cimetière

Ces deux espaces matérialisent les deux tombes regroupant les sépultures des soldats français et prussiens, selon la loi du 4 avril 1873. Sur chacune, est d’ailleurs implanté ce médaillon autrefois posé sur les grilles d’entourage. Les indications marquées sur les croix diffèrent de celles du rapport Marcère. D’un côté, nous avons une croix avec 11 mecklembourgeois et prussiens et 14 français et de l’autre, cinq croix avec 1 mecklembourgeois pour chacune.

67 militaires français avaient été inhumés dans le cimetière et dans les champs; on les a réunis dans une concession perpétuelle de 11 m25. 24 militaires allemands, inhumés aussi dans le cimetière ou en dehors, ont été réunis dans une autre concession de 7 mètres. Les deux tombes sont entourées de grilles en fer et recouvertes de pierres tombales et des insignes qui se trouvaient sur les sépultures primitives. Les propriétaires des terrains occupés ont été indemnisés. (Rapport M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Guerre 1939-1945 vitrail église

En souvenir des souffrances

des prisonniers   déportés du travail

et de leur famille

Au bas de la scène centrale qui représente le martyr de Saint-Symphorien,  les prisonniers reçoivent   courrier et colis. Ce vitrail daté de 1949 est l’œuvre du maître verrier Bordereau d’Angers.

Guerre 1939-1945 Résistance D 20bis maquis du Bois de la Croix et plaque 36-38, rue de la Gare

Le maquis du Bois de la Croix composé de neuf hommes, a été créé sur les hauteurs de Connerré dans une fermette. En 1943, son activité est le sabotage de la ligne de chemin de fer Le Mans-Paris , des câbles téléphoniques, de la route nationale. Les armes et munitions sont fournis par les membres du mouvement Résistance de la Ferté-Bernard. Une embuscade sur la route nationale, une semaine avant la Libération, permet de récupérer 22 prisonniers allemands. Ils seront gardés par trois aviateurs dont les avions s’étaient écrasés lors des combats de la Libération et qui avaient trouvé refuge au Bois de la Croix.

Michel BEAUFILS, patriote de la première heure ayant hissé le drapeau tricolore sur le clocher de l’église dans la nuit du 13 au 14 juillet 1941 avec deux amis, rejoint ce mouvement de résistance. Il va imprimer six numéros du journal clandestin La Flamme entre le 15 août 1943 et le 15 mars 1944. À la Libération de Connerré, le 9 août 1944, les aviateurs sont remis à l’armée Patton et les prisonniers allemands à la gendarmerie de la ville. Les maquisards se sont arrêtés devant la maison du docteur Delestre qui avait soigné les parachutistes.

Une stèle a été élevée à l’entrée du maquis du Bois de la Croix avec une plaque posée sur le mur de la fermette; l’inauguration  a eu lieu le 6 juin 1998. En 1999, un chêne de la Liberté a été planté à proximité. ( à partir d’un article du Maine Libre août 2020 et du site du forum de Mayenne WW2)