Lavoir Dans le bourg RD 33, au pont sur La Ramée
Le 15 mai 1860, le Conseil municipal délibère sur le projet de construction d’un lavoir public, jugé de toute nécessité. La commune ne possédant qu’un terrain de 5 m², au bord de la Ramée, près du pont, décide d’acheter une parcelle attenante. C’est un lavoir de 10 m de long sur 2 m qui va être édifié. Huit poteaux en chêne supportent une charpente en bois blanc couverte en ardoises d’Angers grandes carrées fortes, posées sur voliges. Les murs sont en moellons à la base puis un bardage vient clore le lavoir. La planche à laver en bois blanc surplombe le ruisseau. Pour ce bâti qui coûte 400 F, la commune reçoit une aide départementale de 100 F.
En 1882, le Conseil municipal et son maire Samuel Menjot d’Elbenne votent 50 F de réparations urgentes. Il est carrelé en 1905 et en 1935, un vannage en fer forgé et en chêne, est installé. (Arch. dép. Sarthe, 2 O 31/7 et 261 AC 77)
Le lavoir a été restauré en 2002/2003.
Monument aux morts près de l'église
Morts pour la France
1914-1918
1939-1945
1956
Sur cette plaque noire, les noms de 19 soldats morts à la première guerre mondiale sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique. Ils sont suivis par 6 victimes de la guerre 1939-1945 et d’une victime en Algérie.
Cette plaque est fixée sur une stèle de pierre blanche; la partie au sol suggère une tombe.
Monument paroissial église
1914-1918
Morts pour la France
Cette plaque de marbre blanc où les noms des soldats sont gravés en lettres dorées, est située près de l’ancienne porte des Morts, près du chœur. Une petite plaque a été ajoutée pour l’Algérie.
guerre 1870-1871 cimetière
Dans le cimetière, une grande tombe pour 93 soldats français et 15 allemands et une petite pour 2 soldats allemands, marquent bien la violence des combats dans ce village.
Par délibération, en date du 20 avril 1876, le conseil municipal se Beillé a cédé à l’État 32 mètres superficiels de terrain dans le cimetière où étaient inhumés, sans distinction de nationalité, 93 militaires français et 15 allemands. 2 militaires allemands qui avaient été inhumés dans un terrain apprenant à la Compagnie du chemin de fer de l’Ouest, ont été transférés au cimetière dans une concession de 2 mètres acquise par l’État. Cette dernière sépulture est entourée d’une grille de fer de 6 mètres.(Rapport M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; en exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
L’article du bulletin municipal de 2022 retrace les durs combats de janvier 1871.(p 19 à 24)
Ce médaillon déposé dans la grande tombe est un hommage à une victime allemande.
ICI REPOSE AVEC AMI(s) ET ENNEMI(s) LE VOLONTAIRE D’UN AN DU 14 ème BATAILLON DE CHASSEURS GOTTLOB NAUCK DE BADRESCH DANS LE MECKLENBURG-STRELITZ NÉ LE 20 FÉVRIER 1850 BLESSÉ PRÈS DE MONTFORT LE 12 JANVIER 1871 DECEDE À CONNERRE LE 2 FEVRIER 1871
guerre 1870-1871 route d'Allière
Cette pyramide surmontée d’une croix en fonte ne comporte aucune inscription; sa construction est de même facture que celle située sur la route de la Chapelle Saint-Rémy.
Suite à une altercation avec les Prussiens, un des membres du château de Couléon n’ayant pas été fusillé par les Prussiens suite à l’intervention de M. Menjeot d’Elbenne, celui-ci fit élever ce monument, en action de grâce.
Guerre 1939-1945 terrain d'aviation dans "la prée"
Sur la D240, à Beillé dans la direction de Boëssé-le-Sec, en sortie d’agglomération, prendre le premier chemin à droite au lieu-dit La Martinière et vous trouverez la stèle à environ 450m. Les explications sont en quatre langues: français, anglais, allemand, espagnol. Après la Libération de la Sarthe, les Américains ont installé des aérodromes sécurisés afin de poursuivre le combat vers l’Est. Le Conseil général de la Sarthe avec le soutien du C V M P (Conservation des Véhicules Militaires Historiques) ont implanté ces stèles pour garder la mémoire de ces lieux.
Dans le bulletin municipal de 2023, un article très complet sur la Libération, figure des pages 33 à 41.(onglet « vie municipale » puis « bulletins municipaux »)