Aubigné-Racan

Lavoir

Rue des Peupliers, en direction du stade

Au regard du plan de 1886, le lavoir était deux fois plus grand et un petit bassin existait à l’extrémité. Ce sont vraisemblablement les travaux de voirie qui l’ont modifié. A partir du moment où les laveuses ne l’ont plus fréquenté, une aile a été fermée pour servir d’endroit de stockage au matériel communal.

L’ensemble du bâti a retrouvé sa fonction de lavoir lors de la restauration de 2007.

Monument aux morts

Place des Anciens combattants, devant la mairie

À la mémoire glorieuse
des enfants d’Aubigné-Racan 
morts pour la France

Au milieu d’une esplanade en dallage blanc, entourée d’une bande fleurie et de 4 palmiers aux angles, s’élève une pyramide en pierre blanche, silicatée,  composée de trois éléments : une statue de Poilu, touché mortellement en train de tomber, tout en tenant le drapeau, fixée sur un socle ; le fût avec les noms sur un socle ; le tout est surélevé  par deux marches.

Sur le socle de la statue, l’inscription « Pro Patria » est sculptée au-dessus d’une croix de guerre et de la dédicace gravée dans une plaque en marbre blanc. Trois plaques de marbre, fixées sur le fût et gravées en rouge, regroupent les noms de 73 soldats tombés pendant la Première guerre mondiale et une quatrième plaque à l’arrière du monument est dédiée aux combattants de 1939-1945 , d’Indochine et du Maroc. Des rameaux de laurier et chêne en couronne sont sculptés à la base sur les quatre faces.

Le 14 juillet 1921, à la fin de l’office religieux, le curé bénit la plaque commémorative placée à l’entrée de l’église et sur laquelle sont gravés les noms des 74 habitants de la commune morts pour la France. À midi, cérémonie au cimetière pendant laquelle des gerbes sont posées sur les tombes des soldats et à 6 heures30, on procède à l’inauguration du monument.  La journée se termine par un banquet.  (Ouest-Eclair)

Monument paroissial

église

Cette grande plaque horizontale, de forme simple, en marbre noir est située au-dessus d’un autel. Les 74 noms gravés en doré se succèdent par ordre alphabétique sur quatre colonnes.

Guerre 1870-1871

Vitrail de l’église

Le médaillon représentant l’apparition du Christ au Sacré-Coeur à Marguerite-Marie Alacocque est placé sur un fond de grisaille décorative. Avec son traditionnel nimbe crucifère et son manteau rouge, le Christ montre, de son index gauche, son « Sacré Cœur ». Agenouillée et de profil droit, Marguerite-Marie est habillée avec la tenue des visitandines. Dans les nuées, quatre anges portent un phylactère sur lequel est inscrit: « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes ». Au second plan, on aperçoit la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre à Paris et l’inscription FRANCE sur une partie du globe. A l’arrière-plan, traitée comme une photographie en noir et blanc, une scène représente un zouave en train de mourir, tenant une bannière sur laquelle figure le Sacré-Coeur de Jésus. Son fusil est au sol près d’un soldat mort sur le champ de bataille.

Le vitrail a été réalisé par Ferdinand Hucher, tout comme ceux de Chahaignes, Bousse et Requeil.

En cliquant sur des zouaves , vous trouverez plus d’explications sur leur place dans cette guerre 1870-1871, en descendant jusqu’à « vitraux ».

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