Lavoir
Rue de la Fontaine: route de Saint-Léonard-des-Bois
Situé dans la traversée du village, il a été victime d’un accident de la circulation, et la restauration de la charpente et de la maçonnerie a eu lieu en 2013.
Lavoir de l’Escole Corbin
Rue du Logis
Situé dans le quartier de l’Escole Corbin, alimenté par une source, il s’adosse au mur d’une propriété privée. Un seul des trois côtés de lavage était abrité par une couverture en tôle acier. Sa restauration datant de 2016 l’a remis conforme aux photographies de 1969.
Monument aux morts
Cimetière
Le granit du monument est de deux couleurs, marquant les deux étapes de cet édifice ; la première pyramide pour les 3 morts de 1871, sans son socle, a été posée sur une base plus large et est devenue le monument aux morts de 1914-1918 ; puis ont été ajoutées les victimes de 1939-1945, de la guerre d’Algérie et du Tonkin. Les noms de 37 soldats morts durant la 1ère guerre mondiale sont gravés en noir dans la pierre sur la base du monument; les noms de 1939-1945, Algérie, Tonkin, sur la plate-forme et latéralement. Le monument qui a alors changé de place dans le cimetière se trouve dans un ensemble avec deux tombes et deux plaques fixées au mur.
Sur le fût, une plaque en mémoire du maire Robert Tournelle, résistant mort en Allemagne en 1945, a été ajoutée.
Le 24 juin 1920, le conseil résumant les décisions déjà prises, décide d’élever un monument commémoratif aux enfants de Sougé morts pour la Patrie, dans le cimetière. Le conseil approuve les dessins et le devis qui lui sont soumis et décide de se servir, en y ajoutant un socle, du monument de 1870. Ainsi, seraient honorés ceux qui sont morts dans les deux guerres pour la même cause. Il vote les ressources nécessaires au budget additionnel de 1920 pour couvrir la dépense.
La commune voudrait traiter directement avec la Maison Pastoureau-Fleury à Alençon, spécialisée dans ce genre de travail, sans avoir besoin de recourir à une adjudication publique. Le devis estimatif de 3 000 F, comprend la fourniture d’un monument en granit avec la gravure de 321 lettres vernies noir, la dépose de l’ancien monument, les terrassements et le béton pour le nouvel emplacement.
En novembre, la commission spéciale estime que le projet est inacceptable du point de vue artistique. Elle conseille la construction d’un monument spécial pour les morts de la guerre 1914-1918. Le 30 novembre, le maire demande au Bureau de Bienfaisance de renoncer à percevoir la part revenant aux pauvres dans ladite concession.
Début décembre 1920, le préfet informe le maire qu’il a transmis au ministère de l’Intérieur, bien que ce projet, exécuté avant toute autorisation, n’ait pas été admis par la commission technique. Il a aussi insisté en invoquant que le monument avait été projeté en 1919 par la municipalité précédente avec un spécialiste.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 346/8)
Monument paroissial
Une simple plaque où une croix latine au milieu de deux palmes est gravée recueille sur deux colonnes 26 noms de soldats de 1914-1918 enserrant les 7 disparus. Deux autres plaques ont été ajoutées pour 1939-1945: 7 noms et l’Algérie: 4 noms.
Ce vitrail très lumineux a été offert par la famille Joseph GONTIER et est l’œuvre du maître verrier G. LEGLISE Paris 1918.
Guerre 1870-1871
Cimetière
Après les évènements tragiques du 24 janvier 1871, les corps des trois victimes sont inhumés dans l’ancien cimetière près de l’église. Le nouveau cimetière dont le terrain a été offert par Pierre MOULARD est béni en 1872. En 1876, les restes des deux mobiles tués en 1871 y sont transférés et sont inhumés avec le jeune ROULAND Alcide dans une « tombe loi 1873 » avec son entourage typique.
François ALIBERT 23 ans 24e Régiment Mobiles de Haute Garonne décédé à Sougé-le-Ganelon, le 24 janvier 1871
Guillaume CAILLAUX 22 ans Régiment Mobiles de Haute Garonne décédé à Sougé-le-Ganelon, le 24 janvier 1871
Alcide ROULAND 18 ans, otage civil, décédé à Sougé-le-Ganelon le 24 janvier 1871
Une pyramide en granit d’Alençon est élevée sur cette tombe grâce à une loterie et des dons. Elle est alors située près de la chapelle MOULARD qui porte gravé : 1871 A et Ω.
En 1879, le monument est béni en présence de 2000 personnes.
Le nom d’une quatrième victime de cette guerre n’est pas sur le monument: Louis-Joseph DUPONT 21 ans, Légion étrangère 5e bataillon, né à Sougé le 27 janvier 1850, décédé le 14 mai 1871 à l’ambulance militaire de Croissy-sur-Seine. La transcription de son décès est arrivée trop tard.
Les restes mortels de 3 militaires français, inhumés dans l’ancien cimetière, ont été transférés dans le nouveau, où l’État a acquis une concession de 2 mètres, autour de laquelle il a fait placer une clôture du modèle général.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
« Les vétérans des armées de terre et de mer ; 111e Section Fresnay-sur-Sarthe ; Manifestation patriotique à Sougé-le -Ganelon le lundi de Pâques 8 avril 1901, par un Vétéran de la 111e section.
Les vétérans des armées de terre et de mer, de 1870-1871, avaient organisé en ce lundi de Pâques 8 avril 1901, une démonstration d’un caractère essentiellement patriotique en l’honneur de trois de nos malheureux compatriotes qui furent massacrés par les troupes allemandes le 24 janvier 1871, dans le bourg même de cette commune, et qui reposent dans le cimetière, sous le monument élevé à leur mémoire.
À 9 heures du matin, les membres de la 111e section de Fresnay sont rejoints par ceux de la 557e section des Vétérans de Sillé-le-Guillaume, à l’entrée du bourg, sous la présidence de M. JOUBERT, adjoint au maire de Sillé-le-Guillaume. En même temps arrivaient les conscrits de Sougé de la classe 1900 avec la Musique de Sougé, reconstituée pour ce jour. Le bourg de Sougé avait pris un air de fête. La rue principale, la place de l’Église, la Mairie et l’École des Garçons étaient pavoisées d’oriflammes, de drapeaux tricolores et décorées d’arbres verts, de lauriers, de panoplies et d’écussons.
À 9 h 30 précises, le cortège se mettait en marche pour se rendre à la Mairie, Musique et clairons de la 111e, en tête où les attendaient le maire, son adjoint et les conseillers. Après quelques paroles de bienvenue, le cortège se remettait en marche pour aller à l’église où une messe allait être célébrée en l’honneur des soldats morts, par l’abbé Sacier.
Avant de pénétrer dans l’église, le vétéran Hubert Munsch, médaillé militaire, reçut la médaille coloniale pour ses brillants services en Algérie en 1866, 1867, 1868 et dans l’expédition du Sud-Oranais. L’église avait été admirablement décorée par le vicaire. […] Des faisceaux de drapeaux français et russes, relevés d’écussons aux couleurs nationales ornaient les murs. Dans le chœur et la nef, des guirlandes tricolores faisaient le plus bel effet. L’autel disparaissait sous les drapeaux, les oriflammes tricolores et les palmes des lauriers ; la grande croix qui le surmontait était formée par des fusils avec sabre-baïonnette reliés par des rubans tricolores avec un écusson portant la devise « Pro Deo et Patria ».
L’abbé Morancé, aumônier militaire au Prytanée de La Flèche, ancien vicaire de Sougé, monta en chaire et prononça une improvisation très émouvante. […] Dans une envolée superbe, il a évoqué la Patrie, l’image de cette France généreuse, maîtresse de la civilisation, éducatrice de l’humanité, toujours restée fidèle à son idéal de justice et d’honneur. Puis, il loua la foi intelligente, l’esprit élevé, l’équité fraternelle de la 111esection des vétérans.
La messe terminée, le cortège suivi d’une foule considérable s’acheminait vers le cimetière. Là, après l’absoute, en face du monument élevé par souscription publique aux victimes du 24 janvier 1871, M. Galpin, député, prononça un long discours : nous sommes fiers d’être Français de la vieille France, des descendants de ces Gaulois qui refusèrent de se soumettre aux invincibles Légions de Jules César, nous avions le devoir d’apporter notre tribut de reconnaissance à nos frères d’armes qui reposent sous ce monument, édifié il y a vingt deux ans, grâce à l’initiative généreuse de quelques bons citoyens de Sougé. Puis il rappela à grands traits les circonstances tragiques dans lesquelles succombèrent les infortunés compatriotes.
Après trois journées de combat autour du Mans, la 2e Armée de la Loire doit battre en retraite le 12 janvier, vers Laval et la Bretagne. Nous avions perdu 6000 des nôtres et les Allemands 200 officiers et 3 200 soldats. Épuisée et anéantie, la 2 e Armée de la Loire ne pouvait plus secourir Paris. Aussi, après les 13, 14,15 et 16 janvier et les rencontres de Courceboeufs, de Beaumont, de Chassillé, de Sillé-le-Guillaume, de Saint-Jean-sur-Erve et d’Alençon, le prince Frédéric –Charles décida de concentrer son armée dans un rayon de 30 à 40 km au nord-ouest du Mans. Mais le chef de la 2e Armée de la Loire ne perd pas espoir de refouler l’ennemi vers le nord.
Le 20 janvier, les troupes du grand-duc de Mecklembourg, cantonnées à Alençon revenaient vers Le Mans pendant que la 4e Division de cavalerie allemande occupait Fresnay, Beaumont, Teillé et Ballon.
Le 24 janvier, au matin une colonne commandée par le major Klocke partit de Fresnay pour Pré-en-Pail. Mais rencontrant une vive résistance française à Villaines-la-Juhel, rétrograda vers Fresnay en passant par Averton où quelques coups de feu les accueillirent. Furieux, les ennemis décidèrent de se venger. Ils se saisirent d’une trentaine d’habitants qu’ils arrêtèrent dans leurs maisons ou dans les champs. Avec une brutalité révoltante, ils les lièrent derrière les voitures de leur convoi et, les entraînèrent ainsi à leur suite, les frappant violemment pour les faire avancer.
Pendant ce temps, vers une heure de l’après-midi, une petite reconnaissance ennemie se présentait aux premières maisons de Sougé. Elle fut accueillie à La Martinière, à 600 m de ce monument par six coups de feu ; blessant un cavalier et son cheval. Les Allemands s’empressèrent de retourner à Fresnay annoncer cette agression. Ordre leur fut donné d’incendier le bourg de Sougé.
Ils arrivèrent vers cinq heures en même temps que la colonne d’Averton et ses otages. Soudain, des trompettes sonnent. Les cavaliers mettent pied à terre et se précipitent dans les maisons, brutalisant les habitants, cassant tout sur leur passage. Bientôt le bourg, n’est plus qu’un immense brasier. Puis, ils découvrent deux blessés recueillis chez Mme Gontier à la Gastine. L’un a le corps traversé de coups de sabre et l’autre mourra étouffé dans la maison en feu.
Pourtant, parmi ces barbares se trouve un loyal soldat polonais, horrifié par ce spectacle, défait les liens des otages et les somme de fuir. Malheureusement, l’un d’eux, Alcide Roulland, âgé de 17 ans fut rattrapé et tué. Vers six heures, ils se retirèrent enfin emmenant comme otage M. Thireau, le maire.
Malgré ses recherches, l’auteur du discours n’a jamais trouvé trace de cette odieuse barbarie. Mais il tient à faire savoir que c’est le général de Schmidt qui a ordonné l’incendie allumé par les hussards Hessois commandés par le major de Klocke.[…]
Au nom de vous tous, au nom de la Patrie, nous déposons pieusement sur ce monument la palme glorieuse du souvenir. Après le discours, la palme et la couronne des conscrits sont attachées à la grille qui entoure le monument.
Le maire félicite le député et poursuit […] trois braves reposent en paix sous cette tombe, sous ce monument que des patriotes ont tenu à élever en signe de respect et de reconnaissance ; mais le sol que nous foulons semble garder toute fraîche l’empreinte brutale des hordes prussiennes de 1870 et leur crime impuni est resté dans l’Histoire comme un point d’interrogation pour l’avenir. […]
Certainement c’est une belle chose que la paix universelle. Mais comme chaque pays qui la prêche commence par avoir des armées de un ou deux millions d’hommes, il se peut qu’un jour ou l’autre cette paix universelle devienne brusquement une guerre universelle. Il nous faut donc une armée très forte, soumise à une austère discipline. De puissance à puissance, on ne respecte que celle dont on a peur. M. Triger approuve ces discours et ajoute qu’il ne faut pas oublier le nom de la bonne Lorraine, Jeanne d’Arc, la libératrice de la patrie française.
Suit le banquet de 150 convives servi sous le préau de l’école où les Vétérans ont la surprise d’y voir suspendue la nacelle du ballon de Cambronne, souvenir glorieux de l’Année terrible. À quatre heures et demi, précédés des tambours et des clairons, les Vétérans entraient à Fresnay déposer leur drapeau à la mairie. À six heures un banquet était servi. L’abbé Morancé prononça un discours en levant son verre À la France ! Au Drapeau ! À l’Armée nationale ! Au Petit soldat ! À vous, vieux braves ! À vous pupilles ! À M. Gaston Galpin, président des Vétérans ! Discours suivi de salves d’applaudissements.
(« discours et allocutions militaires » par l’Abbé Léon Morancé (1849- 1924) aumônier du Prytanée de La Flèche tome2 p 276 à 307)
Guerre 1939-1945
Mairie- cimetière
Ce buste à plat est un don de Paul Robert Tournelle en 2015 et la plaque, installée dans le hall de la mairie, a été dévoilée le 8 mai 2015.
Dans le cimetière, une plaque a été posée sur le monument aux morts et une autre posée sur la tombe familiale.
sur le monument aux morts
photo plaque commémorative à faire
Une cérémonie s’est déroulée en ce début mai 2024, en hommage à Andrée Dupont Thiersault, résistante arrêtée par les nazis dans la nuit du 26/27 avril 1944 à Assé-le-Boisne. Elle est accusée d’avoir servi d’agent de liaison pour le Bureau des Opérations Aériennes, chargé de parachutage d’armes et de matériel. Elle est d’abord transférée à la prison des Archives au Mans puis au fort de Romainville. Elle part de la gare de l’Est le 12 juin 1944 pour le camp de Ravensbrück. Elle devient le numéro 49129. Puis ce sera Leipzig où les conditions étaient difficiles mais la solidarité très présente. Le camp est évacué à l’approche des soldats alliés et russes. Elle survivra à la « marche de la mort »sur le chemin du retour en France. Elle arrivera au Lutétia en mai 1945 où l’attend sa mère. Une semaine plus tard, elle retrouve Assé-le-Boisne.
En ce dimanche de fin avril 2024, une cérémonie a rendu hommage à ces résistants partis en déportation il y a 80 ans.
De décembre 1943 au 27 avril 1944, 31 résistants du nord-ouest du département étaient arrêtés et déportés en camps de concentration. Treize d’entre eux ne devaient pas revenir. Trois sont morts peu après leur retour.
Jacques Chesnier Maine Libre du 28 avril 2024
Ces résistants appartenaient à quelques familles et se connaissaient tous. Souvent, il s’agissait de gens très simples. Tous ce sont retrouvés dans des réseaux de résistance. A Montreuil-le-Chétif, il s’agit du SOE. Ailleurs le BOA. A partir de 1943, il est acquis que les Alliés débarqueront. Alors le BOA a pour mission entre autres, de saboter les voies de communication. Mais il li faut des armes, du matériel et des spécialistes. Ces moyens matériels et humains sont acheminés par les airs. Il faut des terrains d’atterrissage. Ce sont ces hommes et ces femmes e la résistance locale qui sont chargés de les trouver, et de les faire fonctionner dans la plus grande discrétion. A Assé-le-Boisne et Mont-Saint- Jean, 21 de ces parachutages sont réussis. (Jacques Chesnier Maine Libre du 28/04/2024)
Guerre 1939-1945: crash du bombardier B-26 « Marauder » le 9 août 1944
Sur le mur du cimetière, près du monument aux morts
Les noms des 6 aviateurs sont inscrits à la suite de cette dédicace. En 2017, la commune organise l’inauguration de la « Rue de la Résistance » et de la « rue du Lt Charles K.Kee » au lotissement de la Plaine des Boulaies.
L’appareil appartenant au 585th Bombardement Squadron du 394th Bombardement Group de l’US Air Force décolle de l’aérodrome de Holmsley au sud de l’Angleterre. Il fait partie d’une escadrille qui a pour mission de bombarder le pont de chemin de fer de l’Isle-Adam dans la banlieue parisienne.
Atteint par la Flak allemande au-dessus de Villaines-la-Juhel (Mayenne), il s’écrase vers 19h à Sougé-le-Ganelon au Hayaume. Le lieutenant Milton C. Cross volant dans la même formation rapporte avoir vu de la fumée sortant de l’un des moteurs. Un parachute s’est ouvert immédiatement, suivi de deux autres juste après. L’avion est resté sous contrôle encore quelques instants et il a vu l’appareil s’écraser et exploser.
Trois aviateurs périront dans le crash:
- le mitrailleur arrière , sergent William L. NIX
- le mécanicien mitrailleur, sergent Van B. HEMETER
- le radio mitrailleur, sergent Milton P. STOLL
Ils reposent tous trois au cimetière militaire de Saint-James dans la Manche.
Trois aviateurs sont parvenus à sauter en parachute:
- Le pilote Lieutenant L. KEE (16e mission) d’abord caché par un fermier, il s’est rendu aux troupes allemandes arrivées sur les lieux pour éviter que son hôte ne soit fusillé. Prisonnier, il est interné au Stalag Luft 1 à Barth (Allemagne). Il est revenu à Sougé en 2005.
- Le copilote Lieutenant Frank W. RAMSEY (27e mission) a été recueilli par une famille français; le lendemain, il est emmené par la résistance vers le maquis de la forêt de Fréteval. Il y restera quelques jours et sera libéré le 14 août par les troupes américaines.
- Le bombardier navigateur Lieutenant Sam SINGER (51 missions) dissimule son équipement dès son atterrissage; il est caché pendant trois jours par la famille Roch, à la ferme de la Paffetière. Il est libéré le 12 août par les troupes américaines.
(site de la mairie) et voir « lieux de mémoire » « guerre 1939-1945 » « crashs avions »
Guerre d’Algérie
Mur extérieur de l’église
Ces deux plaques sont fixées sur le mur extérieur de l’église, face à la mairie de Sougé. Elle rend hommage aux quatre victimes de cette guerre.