Assé-le-Boisne

Lavoir

Rue de La Motte

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 11/7)

Au bout d’un passage étroit, une élégante grille laisse apercevoir une eau de source transparente. Des travaux de réfection ont eu lieu au début des années 2000 et le toit en impluvium est maintenant couvert en ardoises.

Monument aux morts

Cimetière
A nos morts
de la Grande Guerre
1914-1918

Le monument est dans le cimetière, au fond, dans l’alignement de la croix principale. La pyramide est surmontée d’une croix latine en granit. Les noms des 51 soldats sont gravés en doré sur des plaques en marbre noir,  sur  trois faces. Des rameaux de laurier et une croix de Lorraine sont disposés sur les emmarchements.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 11-7)

Monument paroissial

église
Aux soldats d’Assé-le-Boisne 
morts pour la Patrie
Grande Guerre 1914-1919
Guerre 1939-1945
Nos morts pour la Patrie

Deux monuments sculptés de même type sont disposés de chaque côté de la porte d’entrée. A l’avant de celui consacré à la guerre 1914-1918, la statue de Jeanne d’Arc et à celui consacré à la guerre 1939-1945, la statue de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Une petite plaque a été ajoutée sur la côté pour la guerre d’Algérie. Une cinquantaine de noms figurent pour la guerre 1914-1918 et 12 noms pour 1939-1945.

1914-1918
1939-1945
Algérie

Guerre 1939-1945

Dès 1943, la ferme des Derenne sert à des parachutages pour le Bureau des Opérations Aériennes. Dans la nuit du 26 au 27 avril 1944, alertés par l’arrestation de l’un des leurs, les résistants déplacent des armes vers une autre cachette. Les Allemands les interceptent. Seize membres du réseau tombent. Torturés à la prison du Mans, ils sont envoyés en Allemagne. Marcel DERENNE réussit à s’échapper.

Le père DERENNE et ses deux fils sont d’abord détenus à Neuengamme ; Georges meurt le 7 décembre 1944 à Hamburg-Hammerbrook, camp annexe de Neuengamme. Son fils Bernard meurt à Neuengamme le 15 janvier 1945.

Son fils Georges est transféré à Sachsenhausen. En avril 1945 il survit à la « marche de la mort », est libéré à Schwerin et rentre en Sarthe à la fin du mois.

d’après le témoignage de Colette Mauny, femme de Georges. (Ouest-France du 6 mai 2024)

Leurs noms figurent sur le monument aux morts avec deux autres noms.

Dans le cimetière, la tombe de René BROSSARD est régulièrement entretenue par des particuliers.

René Brossard est arrêté le 24 avril 1944 et enfermé à Alençon. Condamné à mort par le tribunal militaire allemand, il est fusillé le jeudi 22 juin 1944 à 17h dans la carrière de la Gallochère à Condé-sur-Sarthe, à l’âge de 35ans.

Son nom figure sur la plaque du monument aux morts et un espace lui est dédié. (article Maine Libre du 23 juin 2024)

René Brossard faisait partie du même réseau (en relation avec le B.O.A), de même que Andrée Dupont Thiersault. Une cérémonie s’est déroulée à Sougé-le-Ganelon avec les élus de ces deux communes ainsi que ceux de Montreuil-le Chétif et Mont-Saint-Jean.

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