Voici l’ordre de déroulement de ce chapitre:

  • CATHÉDRALE 1. monument du clergé; 2. chapelle Jeanne d’Arc; 3. monument britannique; 4. monument armée de Pologne
  • ÉGLISE NOTRE-DAME DE LA COUTURE
  • ÉGLISE NOTRE-DAME DU PRÉ
  • ÉGLISE SAINT-BENOIT
  • ÉGLISE SAINT-PAVIN
  • ÉGLISE SAINT-MARTIN DE PONTLIEUE
  • ÉGLISE SAINTE-JEANNE D’ARC ancien Hôtel-Dieu de COËFFORT
  • ÉGLISE SAINT-GEORGES-DU-PLAIN
  • ÉGLISE NOTRE-DAME DE SAINTE-CROIX
  • plaque commémorative du grand séminaire

monument aux morts du clergé transept des orgues de la cathédrale

Aux prêtres et séminaristes du Mans, morts pour la patrie, durant la cruelle guerre contre l’Allemagne, Mgr Grente, le Chapitre et plusieurs diocésains ont dédié ce monument, pour perpétuer leur mémoire et assurer des prières.

dédicace en latin au bas du monument

Ce monument a été élevé sur l’initiative de Monseigneur Grente, à la mémoire des trente-deux prêtres et séminaristes du diocèse morts pour la France. Il a été inauguré le 18 mars 1921. Son emplacement dans le transept sud a nécessité le déplacement du gisant de la Reine Bérengère (aujourd’hui abbatiale de l’abbaye de l’Épau).

Le monument placé dans le transept des orgues, présente un ange largement auréolée. Taillé dans le genre des anges de Reims, il déroule d’une main le long parchemin qui renferme la liste des trente-deux victimes, et de l’autre, tient appuyée sur sa poitrine une épée, dont a poignée, en forme de croix, retient les pans d’une étole,double symbole des aumôniers-infirmiers et des combattants. Son visage affligé se détourne de la liste et ses yeux regardent au loin les champs de bataille où les morts sont tombés. Autour de lui, des drapeaux esquissés indiquent le motif de leur sacrifice; à ses pieds, des lauriers vigoureux expriment la gloire humaine de leur bravoure, mais sa haute taille les domine, et seule la croix rayonnante le surpasse, dévoilant l’unique récompense qui peut les remercier. (livret Les monuments aux morts de l’église Notre-Dame de la Couture et de la cathédrale Saint-Julien; commémoration du 11 novembre 2018)

Le nom de l’architecte H.Laffillée et du sculpteur Jean Pavie et un autre nom A.Guénot sont gravés dans la pierre dans l’épaisseur de la stèle.

La seconde inscription au bas du monument date de 1939-1945.

 

la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc chapelle du choeur de la cathédrale

Cette chapelle située dans la partie sud du déambulatoire offre un spectacle incroyable. Petite et simple, constituée de deux voûtes sur croisée d’ogive, d’arcades en appui contre les murs faisant tout le tour, avec leurs colonnes surmontées de chapiteaux à motifs floraux qui donnent à la pierre sa légèreté si particulière, elle a été choisie pour accueillir le souvenir de la Première Guerre mondiale.

Invisibles si on n’y fait pas attention car notre œil est attiré d’abord par le majestueux autel placé au centre et surmonté d’une statue priante de Sainte-Jeanne d’Arc, les plaques mémorielles des soldats de la Grande guerre se fondent dans les murs comme s’ils ne faisaient qu’un. Placées entre chaque arcade, elles entourent la chapelle comme une réponse à une prière simple et sans prétention. Chaque plaque de pierre recueille la mémoire de plus de 20 soldats morts.

Chaque jour, mille couleurs viendront éclairer ces noms. Couleurs changeantes en fonction des heures. Couleurs créées par ces immenses vitraux qui forment un mur de lumière dans le fond de la chapelle. Si ces vitraux racontent la vie incroyablement pieuse et sainte de Jeanne d’Arc, ils sont aussi le reflet du courage et de l’effort des hommes qui donnèrent leur vie pour sauver des milliers d’autres. (livret Les monuments aux morts de l’église Notre-Dame de la Couture et de la cathédrale Saint-Julien en 2018)

La Semaine du Fidèle du diocèse du Mans, en date du 1er décembre 1918, appelle à une souscription pour l’érection d’une chapelle à la Bienheureuse Jeanne d’Arc. Il s’agit d’honorer le vœu fait par Monseigneur de la Porte, du haut de la chaire de la cathédrale, le dimanche 6 septembre 1914. La chapelle choisie est celle qui tenait lieu de sacristie. Elle est restaurée, bénie en avril 1921 et une nouvelle sacristie sera construite. Un autel sera élevé et des plaques en pierre de Tonnerre portant les noms de 201 paroissiens morts lors ce ce conflit, seront apposées. Elles seront bénies le 17 décembre 1922.

Pour la fête nationale de Ste Jeanne d’Arc, les fidèles sont appelés à pavoiser leurs maisons et une cérémonie est organisée à la cathédrale. Ce sera l’occasion pour les jeunes filles du diocèse de recueillir des offrandes en vue  d’offrir une statue de Sainte-Jeanne d’Arc pour la chapelle dédiée, à la demande de Monseigneur Grente.

La paroisse de la cathédrale St Julien du Mans

A ses enfants morts pour le patrie

1914-1918

De chaque côté de l’entrée de la chapelle, deux plaques commémoratives, en onyx, sont apposées.

L’une rappelant le vœu: Le VI septembre MCMXIV, au nom des diocésains, SGMgr Raymond de la Porte, évêque du Mans, fit vœu de dédier à la B.Jeanne d’Arc une chapelle de la Cathédrale si la ville était préservée des violences de la guerre.

L’autre, l’accomplissement de ce vœu: La ville du Mans ayant été préservée, S.G. Mgr Georges Grente, évêque du Mans, bénit et dédia solennellement la chapelle  de Sainte-Jeanne d’Arc, le dimanche XVII avril MCMXXI, IIIe anniversaire de son sacre.

Puis, les noms et prénoms de 201 soldats sont gravés par ordre alphabétique, sur 8 plaques enchâssées dans les arcades latérales de la chapelle.

 

les 3 baies centrales

Après ces réalisations de 1918 à 1922, il restait à concevoir des verrières pour les cinq fenêtres, sur le thème de la vie de Jeanne d’Arc, sur les plans de l’architecte des Beaux-Arts. Cette création est possible grâce au financement de l’industriel Julien Chappée. Les trois auteurs de ces verrières sont Henry Morin pour les maquettes et cartons, Albert Echivard et Julien Chappée pour l’exécution des vitraux. La baie axiale qui constitue un résumé de la vie de la sainte, est livrée en 1927. Les quatre autres verrières seront livrées en 1929. Sur la gauche de la baie centrale, vous pourrez remarquer un Poilu du 117e R.I., rappelant que Maxime, le fils d’Albert Echivard, jeune peintre verrier, talentueux, meurt dès le début de la Grande guerre.

 

monument britannique pilier en haut de la nef de la cathédrale

A la gloire de Dieu

et A la mémoire du million de morts de l’empire britannique

tombés dans la Grande Guerre

1914-1918

et qui pour la plupart reposent en France

Cette plaque avec sa dédicace bilingue est illustrée, dans sa partie haute, par la représentation des pays de l’empire britannique.

plaque en mémoire de l'armée polonaise cathédrale; bas-côté droit de la nef

En mémoire de l’Armée Bleue

née en Sarthe en 1917

Aux Polonais du monde entier

venus se battre pour le succès des armes de la France

et la renaissance de la Pologne

 

Cette plaque a été apposée en juin 2017 pour le centenaire de cet évènement, avec une explication sur le côté. Le premier camp de cette armée polonaise était stationnée à Sillé-le-Guillaume. Un ensemble de panneaux rappelle ces faits près de l’endroit où était situé ce camp.

Notre-Dame de la Couture de part et d'autre de l'arc central

La paroisse de N-D de la Couture

A ses enfants morts pour la France

1914-1918

Sur ces deux plaques de marbre rose, sont gravés en lettres dorées, les noms de 237 soldats. Chaque plaque est ornée d’une sculpture en bronze représentant  lauriers et fourragère avec un crucifix au centre duquel est apposée la croix de guerre. Deux références bibliques sont gravées, en latin, au bas des plaques:

  • plaque de droite: Ils furent rendus forts dans les combats
  • plaque de gauche : Que mes morts ressuscitent

Les noms et prénoms sont inscrits  sur quatre colonnes, par ordre alphabétique.

  • Pierre AJAM- Henri ALAIN-Georges APPERT-Edouard BAROUX-Alphonse BARRAS-Paul BAUDELLE-Auguste BAZOGE-Eugène BEALET-Albert BEAULIEU-Louis BELLANGER-Louis BENARD-Louis BERTHE-Charles BESNIER-Raoul BIDET-René BIDON-Prosper BIGOT- Raymond BILARD-Maurice BLANCHARD-Ernest BLANCHET-Alphonse BLAVETTE-Roger BOCQUET-Roger BODEREAU-Michel BONNET-Louis BORDIER-Maurice BOURCK-André BOURGOIN-André BOURILLON-Robert BOUTEILLE-Robert BOUTTIER-Emile BOUVERAU-Edouard BOUVET-Louis BREBION-Paul BRIERE-Jean BRIOIS-Bernard de BRISOULT-Marcel BROUSSAIL-Marcel BURON-Joseph CABANE-André CABARET-Charles CABARET-Clément CALAIS-Victor CASSIN-Georges CHALES-André CHARDIN-Marcel CHARDIN-François CHATEAUX-Henri CHAUDET-Marcel CHEMINADE-Georges CHEMINAIS-Marcel CHEVALIER-Maurice CHEVEREAU-Gustave CHEVREUIL-Charles CHEVREUX-Alexandre CHOPLIN-Henri CISSE-Henri COLLIN-Auguste COME-Léon COMMUNAUDAT-Eugène COMPAIN-Gaston CORMIER
  • Louis CORNILLE-Georges COSNUAU-André du COUEDIC-François COYAUD-André CRENN-Georges DAVID-Adrien DEGOULET-Louis DELAIS-Marcel DEVEAU-Edmond DOLBEAU- Auguste DOMARD- Arthur DORBEAU-Albert DRANS-Maurice DUBOIS-Eugène DUNAS-Bienaimé DUTOT-Maxime ECHIVARD-Théodore ECHIVARD-Albert ERARD-Paul ERARD-Georges ERMENAULT-Robert ERNOU-Emile ESNAULT-Auguste FERRE-Maurice FOINY-Auguste FOLLIOT-Adolphe FONTAINE-Robert FORTIN-Michel FOUCHARD-Pierre FOUCHER-Lucien FOUQUET-Léon FOURNIER-Marcel FROGER-André de FROMONT-Juline GAGNEBIEN-Marcel GANDON-Charles GANIVET-Maurice GARION-Raymond GARION-Charles GAUBERT-Albert GAUCHER-André GAUDEMER-Emmanuel GAUTIER-Louis GEILLE-Fernand GIRARD-Joseph GIRARD-René de GIRONVILLE-Alfred GOUBET-Georges GOUNON-Roger GOUPIL-Charles GRASSIN-Henri GRASSIN-Raymond GRASSIN-Léon GUEVINEC-Marie GUIBERT-Gustave GUITTON-Eugène HAMARD-Raymond HARAN-Adrien HERCE
  • Léopold HEUDE-Henri HOUTIN-Pierre HUBERT-Charles JAILLET-Alfred JANVRIN-André JOLIVIER-Edgar JOREAU-René JUINIER-Bernard LAENGER-Louis LAGRANGE-Alphonse LALOUE-Jules LARDEUX-Albert LASSAY-Léon LE BAYON- Henri LE FAUCHEUX-Pierre LE FAUCHEUX-Jean LEBANNIER-Georges LEBERT-Auguste LECOURT-Lucien LECUREUX-Arthur LEGUAY-Charles LELARGE-Joseph LEMAIRE-Paul LEMAITRE-Edouard LEMASSON-Lucien LEMONNIER-Louis LENOBLE-Louis LEPINAY-André LEPINE-Maurice LESSART-Virgile LETONDAL-Henri LETOURNEUX-Paul LETULLIER-Maurice LEVAYER-Emile LEVEQUE-Juline LIVET-René LORIOT-Raoul LOUVEL-Adrien MACE-Henri MAGAT-Gaston MAIGNAN-Julien MAINGAIT-Louis MAINGOURD-Alexis MAIZIERES-André MARCHAND-Auguste MARREAU-Louis MAUBOUSSIN-Marcel MAUBOUSSIN-Jacques MAZERAT-Georges MENAGER-Robert MENAGER-Emile MERILLON-Charles de la MESSUZIERE-François de la MESSUZIERE-Alfred METTETAL-Raphaël MEUNIER-Léon MICHAUD-René MINARD
  • Jean MONTMITONET-Henri MORTAGNE-Marius MOTTIN-Joseph MOUSSEAUX-Louis MOUTIN-Georges MULOT-Eugène NAIL-Julien NICOLLE-Gaston NOULENS-Louis PAPILLON-Victor PAPIN-Henri PAVARD-René PAVIE-Gaston PEHU-Charles PELLION-Léon PERIGNON-Yves PERRO-Gaston PINARD-Auguste PIRON-Eugène POISSON-Paul POISSON-Léon PONSCARNE-Maximilien PORTE-Emile POUVREAU-Georges PRUD’HOMME-Pierre PRUD’HOMME-Maurice QUERU-Eugène RAGOT-Louis REBOURSIER-Henri RICHARD-Charles ROCHE-Maurice ROCHE-Jules ROCHER-Charles RODIER-Henri ROUILLARD-Albert SALMON-Joseph SEITIER-René SIMON-Roger SIMON-Gabriel TAILLIEZ-Gustave TASSEL-Henri TERUIN-Octave TESSIER-Raoul THERY-Louis THIONNAIRE-Marc THOMAS-Bernard TIMON-Ferdinand TOUCHARD-Jules TOUZARD-Camille VALLEE-Henri VAUMARTIN-Abel VAUTCRANNE-Henri VERITE-Fernand VIGNER-Charles VILLEFEU-Edgar VINCENT-Henri VINCENT-Maurice WALLUT

Le dimanche 23 novembre 1919, une cérémonie de reconnaissance chrétienne a eu lieu en l’église. Le projet de monument de la paroisse est régulièrement évoqué dans le bulletin paroissial; il fallait recueillir la somme de 8000F. Il s’est concrétisé en 1921 où un panneau a été placé dans l’église pour signaler les erreurs d’orthographe des noms ou les oubliés. Les deux plaques commémoratives ont été inaugurées le 12 juin 1921. (livret Les monuments au morts de l’église Notre-Dame de la Couture et de la cathédrale Saint-Julien– 2018)

 

Le ministre de l’instruction publique et des Beaux-Arts donne son autorisation pour placer les deux plaques commémoratives sous la surveillance de l’architecte en chef des Monuments Historiques de la Sarthe. (Arch. municipales du Mans 1 M 16/1648)

Église Notre-Dame du Pré de part et d'autre du portail

1914 SOLDATS de N.D. du PRÉ MORTS au CHAMP d’HONNEUR 1918

Ce monument en deux parties, est signé Lionel Royer, sans date. Le similaire, à l’église Saint-Benoit, est daté de 1920. Chaque partie est organisée de la même façon, sur une toile marouflée: au centre,une figure féminine en pied, nimbée, et de chaque côté, les noms de 196 soldats inscrits par ordre alphabétique. Les prénoms ne figurent pas pour tous les noms.

  • A gauche, l’allégorie de la France victorieuse, vêtue à la romaine, elle tient un glaive et le drapeau tricolore effiloché; au-dessus, est inscrit: Ils étaient de ces hommes par qui fut sauvée la Patrie. Sur son côté, figurent les noms de batailles de la Grande Guerre: MARNE-YSER -VERDUN -SOMME. Tout rappelle le sacrifice de ces soldats.
  • A droite, l’allégorie de l’Église, les yeux tournés vers le calice surmonté de l’hostie; elle est appuyée sur une grande croix noire et elle porte un ample voile noir. Elle évoque le sacrifice du Poilu comme le sacrifice du Christ. Elle est accompagnée de l’inscription: Seigneur, faites-les passer de la mort à la vie. (ouvrage 303 Les monuments aux morts peints dans les églises, p68)

Église Saint-Benoit haut de la nef, sur un pilier

La paroisse de St Benoit

A ses enfants morts pour la France

Cette peinture sur toile marouflée est signée Lionel Royer 1920. Elle reprend l’allégorie de la France victorieuse peinte pour l’église Notre-Dame du Pré: les traits sont les mêmes mais elle tient une palme à la main gauche et le drapeau sans le glaive à la main droite. Les noms des batailles sont inscrits de part et d’autre de l’allégorie; celle-ci est surmontée d’une croix autour de laquelle est inscrit une locution latine signifiant: « Par ce signe tu vaincras ». Des rayons partant de cette croix irradient tout le tableau. Les noms et prénoms de 51 soldats sont inscrits en noir sur deux colonnes, dans la partie inférieure. (ouvrage 303 Les monuments aux morts peints dans les églises, p70)

Eglise Saint-Pavin pilier du transept

Eglise Saint-Martin de Pontlieue au fond de la nef

A nos soldats morts

pour la Patrie

1914-1918

1940-1945      1956-1962

La dédicace est gravée en lettres dorées sur une plaque de marbre gris apposée à la base de cet autel; il reçoit une Piéta et sur la figuration de la croix, des médailles militaires et des palmes sont finement gravées et dorées. Aucun nom de soldats n’est inscrit.

Hôtel-Dieu Coëffort à gauche, en entrant

église Saint-Georges-du-Plain bas-côté gauche, en entrant

Enfants de St Georges

morts pour la France 

1914-1919

 

Les noms de 24 soldats sont gravés en lettres dorées sur cette plaque noire. Celle-ci est apposée sous le vitrail représentant St Georges terrassant le dragon. Une petite plaque a été ajoutée pour 3 victimes de 1939-1945.

Eglise Notre-Dame de Sainte-Croix transept gauche

1939-1945

N-Dame de Ste-Croix

A ses héros

Cette église consacrée en 1857 est la réalisation de Basile Moreau (1799-1873) prêtre du diocèse du Mans et fondateur de la famille religieuse de Sainte-Croix. En 1870, à cause des difficultés financières , les pères jésuites prirent en charge le collège et l’église. Ces derniers quittèrent l’église en 1911; l’école servira de caserne et l’église d’entrepôt de matériel militaire. Les religieux de Sainte-Croix reprirent possession de leur église en 1931; celle-ci fut restaurée et de nouveau consacrée en 1938.

Le monument est en pierre. La dédicace est inscrite sur les bras de la Croix. Les noms de 21 victimes de la seconde guerre mondiale sont inscrites en lettres dorées sur deux plaques en marbre, en indiquant soit leur grade soit leur situation (prisonnier- déporté-fusillé). La partie supérieure est réalisée en mosaïque.

plaque commémorative du grand séminaire jardin de la maison diocésaine Saint-Julien, rue Albert Maignan

Aux élèves du grand séminaire du Mans

morts pour la France

cliché Claude Richard Mémorialgenweb

A l’origine cette plaque était insérée dans un monument sculpté avec la croix de guerre, fourragère,rameaux de laurier et de chêne dans la partie supérieure et casque sur palme dans la partie inférieure.

Les noms de 16 victimes de la Grande Guerre sont gravés en lettres dorées sur cette plaque de granit, avec la précision de leur avancée dans les études, de leur grade, du régiment auquel ils appartenaient et de leur année de décès. Une seconde plaque a été ajoutée avec les noms de 2 victimes de la seconde guerre mondiale. Cette plaque d’abord apposée au grand séminaire, fut transférée dans la chapelle du Centre de l’Étoile. Elle est maintenant dans le jardin de la maison diocésaine Saint-Julien. Elle a été restaurée par Isabelle Gasdebois et bénie par Monseigneur Lesaux le 9 novembre 2021.

Le grand séminaire du diocèse du Mans était établi à l’abbaye Saint-Vincent de 1816 à 1906. (voir La foi dans le siècle)