Chahaignes

Lavoir

Rue de la Fontaine Marot

En 1910, la municipalité constate que l’installation de ses deux lavoirs -celui de la fontaine Mareau et celui du bas du bourg -est déplorable du point de vue hygiénique,

Décision fut prise de les faire couvrir d’une toiture en ardoises, de clore un côté du hangar avec des planches en bois blanc. (Arch. dép. Sarthe, 2 O 52/7)

Seul demeure celui de la fontaine Marot. Sa restauration, en 2006, a conservé les petites résurgences qui sourdent au fond du lavoir.

Monument aux morts

Rue de la Gare

Cette pyramide surmontée d’un buste de soldat signé « Lorenzi » est située sur un espace dallé, entouré de haies sur trois côtés. Les noms des 42 soldats sont gravés sur une plaque en ardoise par années. Une plaque pour 1939-1945 est fixée latéralement avec les noms de 6 victimes et au-dessous, une autre plaque avec une victime en Indochine et une victime en Algérie. Un ensemble métallique composé d’un rameau de chêne et d’un rameau d’olivier,  marqué « le conseil municipal » est aussi apposé.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 52/7)

Monument paroissial

Nef de l’église

En entrant, à gauche sur le mur de la nef,  un ensemble en bois très ouvragé, divisé en quatre colonnes pourvues de plaques de marbre blanc rend hommage à 40 soldats. De la même façon, juste à côté, une colonne pour 7 soldats de la guerre 1939-1945.

Guerre 1870-1871

Cimetière

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Guerre 1870-1871

Vitrail de l’église

Ce vitrail représente l’apparition du Christ au Sacré-Coeur à Marguerite-Marie Alacocque . Avec son traditionnel nimbe crucifère et son manteau rouge, le Christ montre, de son index gauche, son « Sacré Cœur ». Agenouillée et de profil droit, Marguerite-Marie est habillée avec la tenue des visitandines. Dans les nuées, quatre anges portent un phylactère sur lequel est inscrit: « Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes ». Au second plan, nous apercevons la basilique du Sacré Coeur de Montmartre à Paris et le mot FRANCE écrit sur une partie de globe. À l’arrière-plan, traitée comme une photographie en couleur, une scène représente un zouave en train de mourir, tenant une bannière sur laquelle figure le Sacré-Coeur de Jésus. Son fusil est au sol, et à proximité de trois cadavres. Le vitrail a été réalisé par Ferdinand Hucher en 1902. L’année suivante, ce même peintre a honoré la commande d’un vitrail reprenant le même thème pour l’église de Bousse. Ce thème se retrouve aussi dans les églises de Aubigné-Racan et Requeil.

En cliquant sur des zouaves , vous trouverez plus d’explications sur leur place dans cette guerre 1870-1871, en descendant jusqu’à « vitraux ».

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