Lavoir de la Fontaine
En 1906, le Conseil municipal engage M. GUILLOIS, architecte de Mamers, à établir un devis de construction d’un lavoir public, sur la Dive (hachuré rouge sur le plan). Ce projet fait suite à la promesse de vente de M. LALANDE, de 65 m2 de terrain, le long du chemin n° 3, le propriétaire du moulin n’ayant pas donné le droit d’appui pour l’établissement d’un barrage de lavoir sur la parcelle B n° 472.
Ce bâti, avec une toiture à deux pans, couverte en tuiles plates de pays, peut accueillir dix laveuses sur le plancher mobile en trois parties. L’entourage de planches en bois blanc passées au carbonyle repose sur un soubassement maçonné en béton, avec du gravier de la commune. Les marches et le seuil de la porte en bois blanc, sont en béton. Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur de Commerveil, M. Prosper BRÈCHE. La municipalité doit faire un emprunt de 1 000 F sur dix ans afin de payer cette dépense de 1 600 F.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 333/8)
Ce lavoir (route de Pizieux, au pont), devenu privé et transformé en hangar, ne se trouve plus au bord du ruisseau.
Monument aux morts
Cimetière
A la mémoire des enfants de St Vincent des Prés
morts pour la France
1914-1918
Ce monument est entouré de huit obus reliés par une chaîne. La dédicace est sculptée en relief sur le fût de la pyramide, sous une croix latine. Les noms et prénoms de 27 soldats sont gravés en lettres dorées, par année, avec la date complète de leur décès, sur des plaques de marbre apposées sur les quatre faces du monument (écriture peu lisible quelquefois). Une plaque a été ajoutée pour les 2 victimes de la guerre 1939-1945.
- 1914: GROUAS Jules 20 août, CHAPRON Louis 23 août, BOULAY Ferdinand 23 septembre, BESNARD Ernest 4 ocTobre,
- 1915: BOTTEREAU Eugène 20 janvier; MARTEAU Clément 1er février,BOULAY Eugène 22 février, BOURDIN Henri 19 mars, TISON Joseph 25 mai, DODIER Jules 25 septembre, CHAMBALU Adrien 27 septembre
- 1916: AUBRY Marius, CHOPIN Julien, RENAULT Félix, LEPINAY Auguste 11 décembre,
- 1917: MARTEAU Adolphe 23 avril, TASSERY Maurice 6 mai, REGNIER Auguste 13 mai, BEAUFILS Louis 3 août, BLOT Henri 23 septembre,
- 1918: ERARD Paul 30 mai, COUPVENT Louis 18 juillet, CABARET Eugène 18 juillet, BOURDIN Casimir 20 août, DAGRON Léon 26 août, LOISEAU Henri 15 octobre
- 1919 AVELINE Alexis 21 août
Le 30 mai 1920, le maire donne connaissance au conseil des plans et devis du monument qui sera élevé dans le cimetière à la mémoire des Soldats Morts au Champ d’Honneur, par M.M. Louveau et Corbin, entrepreneurs à Mamers. Le conseil décide d’ériger le monument au centre du cimetière et approuve les plans et devis. La dépense sera couverte par un crédit de 3 000F voté au budget additionnel de 1920. Ce même jour, le maire demande à la commission du bureau de Bienfaisance de renoncer à la part revenant aux pauvres de l’emplacement dans le cimetière, destiné au monument. Cette demande est accueillie favorablement.
En juillet, pour la commission spéciale, les inscriptions ne sont pas figurées sur le dessin, trop petit d’ailleurs. […] Il y aurait intérêt à surélever le piédestal de la pyramide pour que les inscriptions soient à la hauteur d’œil. (Marches plus hautes ou tertre engazonné). En septembre, elle estime que les inscriptions des noms sont placées trop bas ; la pyramide manque de fruit. En novembre, elle accepte le projet.
À la séance du 10 février 1921, le maire informe le conseil du déficit de 1 000F pour payer totalement le monument et cherche une solution. Le conseil accepte la proposition de l’un des conseillers de faire une souscription et de faire la collecte auprès des habitants lors du recensement.
Puis, sur demande du maire, le conseil décide que l’inauguration aura lieu le dimanche 20 mars 1921, jour des Rameaux et que la remise des diplômes des « Mort pour la France » se fera le même jour.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 333/8)
Monument paroissial
Haut de la nef
1914 St Vincent des Prés 1918
A ses morts glorieux
Reposez en Paix
Ce monument était fabriqué en série; ici, il est en tôle peinte et il n’y a pas de soldat mourant avec un aumônier au bas de la plaque. Les noms de 27 soldats sont inscrits en lettres noires, par année, avec la date complète de leur décès.
