Saint-Jean-d’Assé

Lavoir

Selon l’employé aux espaces verts, ce village n’a jamais eu de lavoir communal. Le ruisseau qui traverse la commune pour aller se jeter dans la Sarthe a sans doute suffi à l’établissement de lavoirs privés.

Monument aux morts

Place de la mairie

Un entourage en pierres avec des jardinières délimite l’espace du monument. Sur un triple emmarchement, ce monument commémoratif est constitué d’une pyramide quadrangulaire surmontée d’un coq victorieux provenant de la fonderie Chappée. Une sculpture de fourragère court sur les quatre faces avec une croix de guerre au-dessus de la dédicace.  Celle-ci est gravée sur une plaque de marbre blanc, de même les noms et prénoms de 61 soldats dont 4 des suites de la guerre, par année sur les trois autres faces. Une plaque est posée à la base pour les 8 victimes de 1939-1945 dont 2 déportés.

emplacement prévu

Après étude du projet, le conseil décide que :

(Arch. dép. Sarthe 2 O 296/7)

Au cimetière

Sur cette stèle récente, en granit gris poli, les noms et prénoms de 7 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque noire. Des poteaux reliés par une chaîne forment l’entourage de cette tombe.

Monument paroissial

De chaque côté de la porte d’entrée

Les noms et prénoms de 46 soldats sont gravés en lettres dorées sur deux colonnes de chaque côté d’une épée, dans un encadrement en bois avec des palmes de couleur verte.

Guerre 1939-1945: Pierre Gagneau

nom de l’école et nom de rue

1940, Saint-Jean-d’Assé est le premier poste d’instituteur de Pierre Gagneau.

registre de l’école

Requis pour le STO, il part se cacher chez Henri Menant, cultivateur à La Chapelle-Huon. Il y constitue avec le facteur Ernest Miallaret et deux autres instituteurs Raymond Adelet et Robert Poupin, une première équipe de réception de parachutages.

Fin juillet 1943, Pierre Gagneau entre dans le nouveau réseau Paul Sacristain d’Ernest Frederich Floege dont il devient l’assistant. Il portera de nombreux messages en passant notamment par Juliette et Victor Brault du Mans. Avec André Dubois (« Hercule ») opérateur radio , la famille Auduc, ces informations transitent vers l’Angleterre. Il doit beaucoup circuler pour échapper à la traque allemande.

Mais en novembre 1943, une cascade d’arrestations s’enclenche et Pierre Gagneau est arrêté le 23 décembre 1943. Sauvagement torturé, il est déporté avec de graves blessures; arrivé à Büchenwald le 29 janvier 1944, matricule 44 529, il est envoyé à Dora puis vers le mouroir de Bergen-Belsen où il meurt le 10 juin 1944.

registre de l’école

Une plaque avait été apposée sur la classe où il enseignait.

Une rue porte son nom depuis 2009 ainsi que le nouveau groupe scolaire. Son nom figure aussi le monument Hercule Buckmaster de Cérans-Foulletourte. Ses deux jeunes frères sont également morts pour la libération de la France.

source: 200 figures de la Résistance et de la Déportation en Sarthe Joseph Estevès AERIS, p 105

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