Lavoir du bourg
Route d’Ancinnes, sur le ruisseau de la Vieille Ville
En août 1868, M. Adolphe DENIAU, de Neufchâtel, s’engage à céder, sur le chemin d’Ancinnes, pour 67,50 F, une portion de terrain, dans le Champ des planches, cadastré C n° 193. Le service hydraulique apporte quelques modifications au plan prévu au début de l’année 1869, puis un marché de gré à gré est passé avec M. LOTTIN, maçon de Neufchâtel, pour une construction coûtant 1 090 F. Six poteaux en chêne posés sur des dés de granit soutiennent la charpente couverte en tuiles. Les murs du bassin sont revêtus de dalles en granit avec des « arêtes abattues ». Ce bâtiment, clos sur trois côtés, est terminé en 1870. La municipalité opte pour un emprunt de 2 500 F, sur 5 ans, à 4 % à partir de 1870 pour financer l’ensemble de ses projets communaux.
En 1877, suite à de nombreuses plaintes contre les bouchers qui viennent y nettoyer les intestins des animaux qu’ils tuent, la mairie prend un arrêté interdisant cette pratique.
En 1921, le lavoir est remis en état pour 2 082 F, somme permettant notamment le changement de 2 000 tuiles.
Lavoir des Baillées
En 1859, la municipalité établit, sur un devis de 167 F, un bassin aménagé, aux Baillées, lieu proche du bourg et doté de plusieurs sources.
Lavoir de l’Étanchet
Le 10 novembre 1890, les habitants sont autorisés à continuer de se servir du lavoir de l’Étanchet en forêt domaniale de Perseigne moyennant 1 F par an. Cette concession, signée par la municipalité qui se charge des travaux d’entretien, sera encore renouvelée en 1927.
(Arch. dép. Sarthe, 203 AC 107 et 2 O 216/8)
Ce bassin toujours connu de l’O.N.F., est envahi par les broussailles.
Monument aux morts
Croisement D311 et rue Guillaume III de Talvas, vers la forêt
Sur un espace bien délimité, à ce croisement de routes, en entrée de village, s’élève une pyramide en pierre. La première partie de la dédicace est gravée dans la pierre, les deux autres parties sont chacune, sur une plaque noire, fixée sur le socle et sur la base. À terre, une dernière plaque: A nos morts offert par les Parents Veuves et Orphelins de Neufchâtel.
Les noms de 41 soldats sont gravés sont gravés par année, sur trois plaques fixées sur le socle. Les 7 victimes de 1939-1945 sont sur la troisième plaque.
Le 20 décembre 1919, le conseil municipal, sur proposition du maire, décide d’ériger un monument sur la place publique à la gloire des soldats de la commune tombés au Champ d’Honneur. Il coûtera 6 000 F, tout compris et sera entièrement financé par l’article du budget additionnel sur « les chemins ruraux et non reconnus ». Fin janvier 1920, le devis de M. Hue s’élève à 5 740 F pour un monument en granit d’Alençon avec plaques de marbre, les inscriptions, une palme en bronze et un entourage. Les travaux seront exécutés par voie de traité de gré à gré. La préfecture demande néanmoins un dossier complet du projet. Celui-ci est adopté par le préfet et le ministère de l’Intérieur dans les deux mois suivants.
À la séance du 24 juillet 1920, le maire rappelle l’engagement pris avec M. Hue, entrepreneur de marbrerie à Alençon qui a élevé le monument et avec l’entrepreneur de maçonnerie qui a exécuté les fondations, de les payer comptant, soit un montant total de 5 899 F. Le conseil est unanime pour demander au préfet l’autorisation de régler cette somme rapidement. Cette demande aurait reçu un avis favorable. Malheureusement, elle n’est pas suivie d’effet et l’entrepreneur demande une indemnité de 72,80 F pour non-paiement en temps utile. Le sous-préfet intervient auprès du préfet afin que les difficultés que la lenteur de cette affaire a occasionnées à la municipalité n’aboutissent à une crise regrettable. Dans son courrier du 10 décembre, le préfet rappelle au sous-préfet que l’autorisation a été donnée dès le 17 septembre et l’accuse de ne pas lui avoir transmis directement le traité de gré à gré, réclamé.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 216/8)
Tombe 1920
Cimetière
A la mémoire d’une victime du service technique aéronautique
Lieutenant Louis POIRIER
Croix de Guerre Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’Aigle Blanc de Serbie
tué en service commandé
le 4 octobre 1920 à l’âge de 25 ans
Guerre 1939-1945
Tombes cimetière
Ces quatre stèles en pierre blanche à l’entrée du cimetière sont en mémoire de:
FLIS Konate, GOZEMA Bertrand, CICCI Joseph morts le 6 août 1944 et KARIFALA Bangoura mort le 10 août 1944.
Dans le témoignage de Dominique Daniel sur La Fresnaye-sur-Chédouet, ces quatre prisonniers africains français, employés aux dépôts de carburant et munitions, ont été fusillés après voulu s’enfuir à la Croix-Pergeline.