Lavoir
Pas de lavoir communal dans cette commune.
Monument aux morts
Place de l’église
Près de l’église, un espace surélevé, entouré d’une haie basse sépare le monument de l’aire de stationnement des voitures. Le drapeau français flotte entre l’église et le monument. Les noms de 36 soldats sont gravés en lettres noires, en façade du socle de cette pyramide, sur deux colonnes. La partie supérieure est réservée à la croix de guerre sculptée au-dessus de la dédicace. Les noms de 4 victimes de la seconde guerre mondiale et d’un combattant d’A F N sont gravés sur la contre marche. L’ensemble des lettres ont été repeintes en 2022.
Le 26 octobre 1922, le maire propose au conseil d’élever un monument aux morts de la Grande guerre sur la place publique et d’en confier les travaux à M. Célot-Leconan, sculpteur- marbrier, 127, avenue du Grand-cimetière au Mans. Le devis de 7 900 F du 24 septembre 1922, comprend un monument en granit de Nantes, les inscriptions des noms (334 lettres gravées sur granit, vernies noir). À la séance suivante, le maire expose le devis de 1 990, 76 F de M. Louis Thamar, entrepreneur de maçonnerie pour exécuter le soubassement et les travaux de maçonnerie: construire un mur sur la route et en retour jusqu’à l’église et un autre entre l’église et le mur de clôture. La dépense engagée pour le monument sera de 9 890,76 F.
La commune dispose d’un crédit voté de 2000 F, de 100 F prévus pour l’achat de livres de prix abandonnés par les enfants des écoles à titre de reconnaissance envers les enfants de la commune morts au champ d’honneur et des 4 600 F de souscription, soit un total de 6 700 F. Les ressources étant insuffisantes, la municipalité sollicite une aide de l’État.
En février 1923, MM. Célot-Leconan et Thamar signent les marchés de gré à gré. Fin octobre 1923, le maire présente un devis de 1 689,50 F de M. Célot-Leconan, pour poser une grille autour du monument.
( Arch. dép. Sarthe 2 O 251/7)
Le 16 octobre 1923, l’Ouest-Éclair donne le récit de l’inauguration qui a eu lieu le dimanche précédent; elle a été retardée à cause du décès du maire. Le matin un important cortège a rempli les rues pour se rendre à l’église où l’absoute fut donnée par le vicaire général de Blois.
À 11 h, les élus furent accueillis par « La Marseillaise » et se rendirent au monument, belle œuvre de M. Célot, élevé sur la place de l’Église et portant les noms des 36 habitants de La Quinte tombés pour le pays. Après avoir écouté une ode patriotique et l’hymne des Girondins, le cortège s’est rendu au cimetière où, au pied de la croix monumentale, était figurée une tombe de poilu.
À midi, un banquet de plus de 200 couverts était servi sous deux tentes dressées place de l’Église. Au dessert, le maire, le conseiller général et le député prononcèrent des discours. Un concert donné par l’Harmonie de Conlie et une retraite aux flambeaux devaient terminer cette mémorable journée.
Monument aux morts
Cimetière
Aux enfants de La Quinte
morts pour la Patrie
1914 1918
Monument paroissial
Nef
Dieu Patrie
1914 A nos morts pour la France 1918
Honneur Gloire
Requiescant in Pace
Ce monument est conçu comme un autel, surmonté d’une croix latine, le tableau central étant la plaque noire; les noms et prénoms de 34 soldats y sont gravés en lettres dorées, par année, avec la date complète de leur décès. La partie sculptée comprend palme, croix de guerre et les lettres de la dédicace, en relief. Une seconde plaque en ardoise a été ajoutée avec les noms en lettres blanches de 4 victimes de la guerre 1939-1945 et une victime A F N .
Dans la partie basse, une plaque portant la date du 12 septembre 1920, a été fixée.