Thoiré-sur-Dinan

Lavoir

Route de Jupilles, D61

Ce lavoir construit sur un bras du Dinan, le Rhu, a été racheté, en 1997, à un particulier par la municipalité. Celle-ci l’a restauré. Construit en briques, il possède une toiture à deux pans en ardoises.

Deux plaques émaillées, un poème anonyme complètent l’aménagement du lieu.

Le vieux lavoir

N’est plus qu’un murmure de l’eau

Les belles lavandières

Sont endormies

Entre l’écho de l’eau et de la lumière.

Monument aux morts

Au bord de la D 216, face à la mairie

A la mémoire des enfants de Thoiré-sur-Dinan
morts pour la Patrie
1914-1918

Cette pyramide, rehaussée sur un triple emmarchement, s’élève sur un large espace végétalisé et fleuri. Elle est ornée d’une sculpture du profil d’un soldat sur fond de palme. Les noms et prénoms de 31 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque de marbre gris. Les noms de 2 victimes de la guerre 1939-1945 ont été ajoutés à cette liste. Une citation de Jules Renard inscrite sur une plaque accompagne le monument.

Au cimetière

Cérémonie patriotique à Thoiré-sur-Dinan

Une magnifique cérémonie religieuse a eu lieu dimanche 5 juin 1921 à Thoiré-sur-Dinan pour l’inauguration d’un monument élevé à la mémoire des soldats défunts. Le conseil municipal, maire en tête, les comités des anciens combattants de Thoiré et de Château-du-Loir, les enfants des écoles avec leurs maîtres, après s’être formés en un beau cortège, vinrent dans un ordre parfait à l’église, richement ornée, où bien des hommes qu’on n’y voit pas d’ordinaire, se trouvaient déjà réunis. Ce fut encore bien mieux le lendemain lorsque la nef, assombrie par les décors, s’illumina, formant comme une chapelle ardente à l’intention des défunts de la paroisse tombés au champ d’honneur. M. le curé, spécialement invité par le comité à prendre lui-même la parole, s’en acquitta en rappelant, du meilleur de son cœur, les fortes vérités de la vie future et le devoir de prier pour les morts.

Une mention spéciale est due à M. le curé de Beaumont-Pied-de-Bœuf et aux artistes distingués qui relevèrent l’éclat de la cérémonie par de fort belle musique et des chants de circonstance, dont l’un fut composé en l’honneur du général de Castelnau pour la mort de ses fils. Après l’absoute solennelle, les comités, les délégations et toute l’assistance, croix et clergé en tête, se rendirent au cimetière pour la bénédiction de la plaque commémorative fixée à la grande croix. Là, M. le Maire, prenant la parole à son tour, devant presque toute la population de sa commune, sut parler en termes très élevés avec netteté qu’on ne rencontre pas assez souvent en pareille circonstance. « Ici, dit-il en terminant, au pied de la croix rédemptrice, parents et amis se feront un devoir de venir prier pour les morts : ce sera le meilleur des souvenirs. »

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