Lavoir du bourg
Dans le parc de la mairie
Lavoir ou chapelle ? A la fin du Moyen Age, un grand domaine agricole avec manoir et ferme occupe le centre du bourg. La demeure seigneuriale, nommée le Logis, deviendra communale en 1869 et transformée en presbytère. Quant à la ferme, M. Auguste TAILLEFUMYR, en propriétaire éclairé, membre de la société d’Agriculture Sciences et Arts de la Sarthe, veut en faire une ferme modèle dans les années 1840. Mais ayant eu des démêlés avec le curé, la famille perd le droit de se rendre dans sa chapelle seigneuriale et commence alors la construction d’une chapelle près de son manoir puis quitte finalement Saint-Maixent. L’édifice inachevé, réalisé dans le même style que les bâtiments de la ferme, avec l’emploi de la brique, a été transformé en lavoir. Une avancée couverte au-dessus de la pièce d’eau et une cheminée à chaque angle ont été aménagés ainsi qu’un séchoir à l’étage, accessible par une porte extérieure.
(publication « à la découverte du canton de Montmirail » par les Aînés ruraux; 2011)
Cette construction unique en Sarthe a été restaurée en 1995.
Lavoir de Saint Quentin
D 29, à la source de Saint Quentin, près de la chapelle
L’eau de la source qui sort en abondance de la chapelle voisine et qui alimente ce lavoir, est très réputée depuis le Moyen-âge, pour ses vertus thérapeutiques contre les rhumatismes et les maladies des yeux.
Le lavoir a été restauré en 1995.
Ce lavoir est lié au saint du lieu par une légende.
Juste après la guerre de Cent ans, deux cousines jeunes et jolies s’attristent à l’idée de ne pas pouvoir trouver un mari. Elles implorent saint Quentin et lui promettent de le vêtir (il est représenté torse nu) s’il exauce leur vœu de mariage. Le vœu est exaucé ! L’une tient sa promesse mais l’autre oublie le saint. Hélas ! Quand un soir, elle revient au lavoir, elle y tombe entraînée par la toile qu’elle lave et meurt noyée !
Monument aux morts
Le long de l’église
Ce monument mural peint en blanc accueille trois plaques de marbre blanc où sont gravés en lettres dorées les noms et prénoms de 58 soldats, par ordre alphabétique ainsi que 10 victimes de la guerre 1939-1945 et une victime AFN. Un entourage clôt l’espace; deux flambeaux sont apposés de chaque côté et une croix de guerre et une palme sous les noms.
A l’origine, au regard de la carte postale, le monument était une pyramide avec son entourage.
Le 21 juillet 1922, le maire informe le conseil que M. Albert Gaillard, maréchal dans la commune, peut fournir et poser l’entourage du monument aux Morts pour la Patrie. Celui-ci de 10m de périmètre, serait à barreaux ronds sur une hauteur d’un mètre avec une porte de 60 cm de large. La dépense serait de 1 000 F. Le conseil approuve à l’unanimité.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 302/8)
Il semble que le choix se soit porté sur un autre entourage, d’après la photo. Nous n’avons pas d’autres éléments d’archives.
Le monument mural a remplacé le monument originel en 1958.
Monument paroissial
Les noms et prénoms de 57 soldats sont écrits par ordre alphabétique sur cette feuille présentée dans un cadre ouvragé; ce tableau est posé sur un autel.
Plaque « Justes parmi les Nations »
Sur le monument aux morts
Après avoir été accueillies chez Marguerite AVIGNON à Montmirail, Dora Gersten et ses deux filles furent recueillies par la famille THEROUIN à Saint-Maixent. Cette famille fut reconnue « Justes parmi les Nations » le 24 mai 2021. Une plaque a été apposée sur le monument aux morts en mai 2023, de même qu’à Montmirail.