Lavoir du bourg
Selon le devis de l’agent-voyer, du 29 août 1833, la municipalité envisage la construction, dans le bourg, d’un grand lavoir public, de 10 m sur 5 m et profond de 1,60 m grâce à une digue de six toises de haut. Les travaux réalisés par le charpentier du village, M. GUILLOTIN, pourtant jugés «conformes et de bonne qualité», nécessitent des réparations dès 1839. Une facture mentionne 33 F de bois pour «raccommodage du lavoir» et sept journées de travail.
Lavoir du bas du bourg
En 1857, le Conseil municipal demande un devis pour établir un autre lavoir, sur le Gandelin, au bas du bourg, dans un large carrefour. Les 23 m3 de pierres pour maçonner le bassin de 9m sur 3,50 m sont achetés chez M. Jean HULIN, cultivateur à Jauzé. La charpente en chêne, posée sur six dés en grès, est exécutée par M. GUILLOTIN. Et c’est le serrurier de Saint-Aignan, M. FOUSSARD, qui pose le plancher mobile. Le lavoir est entièrement clos par des planches en peuplier avec deux portes pour y accéder. Tous ces travaux sont réalisés entre le 20 septembre et le 1er °novembre 1858.
En 1882, il tombe en ruine et devient dangereux. Les 252 habitants ont besoin de ce lavoir mais les finances communales ne peuvent assumer les 900 F de travaux nécessaires. Un particulier prête 700 F à 4,5 %, sur deux ans et un secours départemental de 100 F est accordé. (Arch.dép.Sarthe, 2 O 267/7)
Le lavoir a été démoli pour installer la station d’épuration. Il reste la Rue du lavoir.
Monument aux morts carrefour D25 et rue du Lavoir
morts pour la France
Cette haute pyramide blanche s’élève en bordure de rue, dans un espace délimité par des grilles. Une croix de guerre et une palme sont sculptées en façade, la dédicace gravée entre les deux. Les noms et prénoms de 21 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque noire. Une plaque a été ajoutée sur le côté pour deux victimes en 1940, une victime en 1948 et une victime en 1958.
Le monument a été inauguré le 1er juillet 1923. (journal Ouest-Eclair)
Monument paroissial nef
morts pour la France
1914-1918
Les noms et prénoms de 24 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, sur une plaque noire insérée dans un cadre blanc surmonté d’une croix latine et d’une croix de guerre, juste en-dessous.