Moncé-en-Belin

Cette commune a eu deux lavoirs sur le Rhonne, construits au même moment, sur le même modèle avec une modification en 1879. Les planches à laver sont rendues mobiles : divisées en quatre parties de trois mètres chacune, elles sont relevées et abaissées au moyen de deux moulinets, l’un en avant et l’autre en arrière. C’est une particularité, le système le plus commun élève ou abaisse le plancher.

Lavoir de Ponthibault

Au pont de la D307

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 201/7)

En 1991, la commune choisit de le restaurer avec l’aide d’un chantier d’insertion.

Lavoir du bourg

Ce lavoir destiné à accueillir seize laveuses était situé sur la route de Saint-Gervais-en-Belin, à côté de l’église. Étant devenu dangereux et le lavage se faisant dans des eaux polluées par les égouts, sa démolition est votée en avril 1972. Les témoins gardent en mémoire un lavoir couvert en ardoises.

Monument aux morts

Entrée du cimetière, rue de la mairie

Cette pyramide en pierre grise sur un emmarchement en pierre blanche s’élève dans le passage vers le cimetière. Ornée d’une palme et épée sculptées, elle est surmontée d’une croix de guerre. La dédicace est inscrite sur le socle, de même, les noms de 33 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, sur les trois autres faces. A la base, en façade, les noms de 4 victimes ont été inscrits pour la guerre 1939-1945.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 201/7)

Le journal Ouest-Éclair annonce que l’inauguration du monument commémoratif aura lieu le dimanche 6 juin 1921.

Vous pouvez retrouver les recherches complémentaires faites par l’association patrimoniale de Moncé-en-Belin pour les soldats de la Grande guerre.

Monument paroissial

Nef

Cette plaque de marbre gris dans un encadrement en marbre clair rend hommage aux 32 soldats tombés lors de la Grande guerre. Leurs noms sont gravés en lettres dorées sur deux colonnes.

Deux plaques ont pris place de chaque côté pour les victimes de la guerre 1939-1945; d’une part les 4 Moncéens et d’autre part, les 8 victimes du crash du 23 mai 1944.

Guerre 1939-1945

D 139

Ce monument constitué d’un ensemble de roches où est insérée une plaque avec le nom des 8 victimes, marque l’endroit où l’Halifax MZ 506 basé à East Moor en Grande Bretagne, s’est écrasé le 23 mai 1944 à 2 h 30 touché par la DCA allemande lors du bombardement de la gare de triage SNCF du Mans. Les huit membres de l’équipage ont péri. Les corps reposent au cimetière de l’Ouest du Mans.

Le 11 novembre 1999, la municipalité de Moncé-en-Belin inaugura dans la cité de la Guinardière une stèle en hommage à Me Fortier, placée dans le square qui porte désormais son nom.

Guerre 1939-1945

Rue de la mairie

Marcel Paul a été abandonné à sa naissance à Paris, le 12 juillet 1900. Il a été placé dans une famille du Belinois et, en 1914, a vu partir les troupes à la guerre. Le jeune Marcel a été, lui aussi, mobilisé en 1918. Syndicaliste, élu communiste, résistant arrêté en 1941 et déporté en 1944, Marcel Paul est décédé le 11 novembre 1982, après avoir commémoré l’Armistice, à L’Île-Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Ses combats syndicaux, son engagement dans la Résistance et son action politique constituent la trame d’une vie bien remplie. Marcel Paul  aura contribué à forger un certain nombre d’innovations sociales, comme la création des crèches et des secours d’urgence à Paris. Il est aussi à l’origine de la nationalisation des compagnies de gaz et d’électricité. Secrétaire général de la fédération CGT de l’Énergie, il sera l’un des cinq ministres communistes du deuxième gouvernement de Gaulle à la Libération.

La stèle dressée à l’entrée du parc qui borde l’avenue du Docteur-Jean-Mac, à la sortie du Mans, rappelle le courage de l’ouvrier électricien devenu ministre de la Production industrielle en 1945.

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