- monument départemental
- monument funéraire, cimetière de Pontlieue
- monument ossuaire
- monument Chanzy
- monument de la gendarmerie
- plaque pont sur l’Huisne
- tombes cimetière Sainte-Croix
monument départemental cimetière Sud, rue de Laigné
AUX SOLDATS DU DEPt DE LA SARTHE
MORTS POUR LA DÉFENSE DE LA PATRIE
1870-1871
Cette haute pyramide en granit se dresse sur un triple emmarchement; elle est terminée comme une forteresse avec une croix latine sculptée sur les quatre faces. Les noms de 500 soldats sont gravés sur trois plaques et sur la quatrième face, ce sont les noms de 48 officiers et sous-officiers qui sont inscrits. A l’origine, ce monument était à la Lune de Pontlieue.
Un monument en granit gris de Lannion a été élevé, avec le produit d’une souscription publique, à la mémoire des soldats de la Sarthe morts pendant la guerre, à la lune de Pontlieue, par où les Allemands entrèrent au Mans, le 21 janvier 1871. Il a la forme d’une pyramide quadrangulaire élevée sur trois marches. Sur les faces de la base sont appliquées quatre tablettes, sur lesquelles sont inscrits les noms des officiers et soldats. Un cartouche placé au milieu de la corniche qui orne le fût porte le millésime « 1870-71 ». Sur la partie centrale on lit l’inscription: « Aux soldats de la Sarthe, morts pour la défense de la patrie ». Au-dessus de cette dédicace et surmontées d’une couronne obsidionale, sont sculptées en relief les armes des quatre chefs-lieux d’arrondissement. La pyramide se termine par quatre croix en amortissement et en pénétration sur chaque face. (Rapport M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
SOLDATS
ABOT-ANJUBAULT-ARTUS-AUBRY-AGUILE-AUMONT-AURIAU-AUBIERS-ALLARD-ALLORI-ALLOYEAU-AVELINE-BRAY-BUNEL-BRIOLIERE-BOURILLON-BORDIER-BUREAU-BAJIAU-BAUDRIER-BOUVET-BONVIN-BRUON Louis-BRUON Louis Joseph-BALLEUR- BELLANGER Adre-BELLANGER François-BOULINIERE-BOISARD-BEAUVAIS-BOUTTIER-BAS- BOURDIN Louis-BOURDIN Aphe-BOISNET-BONHOMME-BOURCIER-BRUNEAU-BEARD-BOURGNEUF-BRETON-BERGER Pierre-BERGER Julien-BARRIER- BAUBUSSON-BRAULT Auguste-BRAULT Jacques-BLOT Louis-BLOT Ls-BOULAY Jacques-BOULAY Ate-BOULAY Fçois-BAZOGE-BRILLANT-BEUCHER-BUISARD-BALIGAND-BARBE-BOUSSION-BROSSARD-BAUSSAN-BIGNON-BENOITS-BOULANGER-BOURLIER-BLIN-BERTRON-BECHU-BARBIER Aphe-BARBIER Ernest-BARBIER Ate-BIS-BEAURY-BELLAND-BEDOUET-BESNARD-BUON-BLANCHARD-BOUTTEVIN-BERTRAND-BENOU-BIGOT-BEAUPIED-BOUGLET-CABARET-COLLET-CHEDHOMME-CHRETIENNEAU-CHARBONNEAU-COUZON-CORMIER Jh-CORMIER Fs-CHARTRAIN-CHASSEVENT-CHEVET-COURONNE-COUDRAY-COUTARD Adre-COUTARD As-CRINIERE-CAREME-CHEVALIER Ate-CHEVALIER Cle-CHEVALIER Fric-CHEVALIER Jh-COMPAIN-COURVRAISIER-CALLU-COCHONNEAU-CHAPELAIN-CHANTEAU-CRUCHE-CHAUVIN Are-CHAUVIN Are-CHEVREAU-CROSNIER-CHEVRIEUX-CHIQUET-CRESPIN-COTTIN-CHEVRE-CHALEMBERT-CHABAUD-CHAILLEUX-CHALOPIN-CRENAIS-CHAOUE-CERCEAU-COURRER-CONRAD-CHAUCHE-COTTAZ-DROUET-DAVOINE-DURAND-DULUARD-DEMIE-DIVARE-DAGOREAU-DORIZON-DESHAYES-DEROUARD-DOUET-DIET-DESCHAMPS-DEROUET-DORE-DUBOIS Hri-DUBOIS Ene-DOLBOIS-DROGUET-DUPIN-DREUX-DANGEARD-DOURLEE-DURFORT-DAVID-DELORME-DELAUNAY-DUFEU
DUPONT-DUBRAY-DABOINEAU-DESMARES-ELIE-ESNAULT Ad-ESNAULT Ar-ERAING-EPINEAU-ETOC-ETIENVRE-FROGER Fs-FOULON Ae-FLORENCEAU-FROGER Ls-FEBVRE-FOURMY-FORTIN Hri-FUSIL-FERRAND-FARCY-FOUCAULT-FREULON-FOUSSIER-FOUSSARD-FROGER Ad-FOUGERE-FEISSIER-FOUANON-FRESNEAU-FONTENELLE-FOULARD-FOUQUET- GUY-FOULON Rre-GODON-GARNIER J-GIRAULT-GUILLEUX-GAULUPEAU-GIRARD-GARNIER Jn-GESLIN-GALLEREAU-GAUQUELIN-GANDON-GOUAULT-GERMAIN-GAILLARD-GAUTHIER Ls-GRUDET-GUILBAUT-GREMY-GOUSSELIN-GALPIN-GASNIER-GARNIER Fs-GUESNE-GAUTEREAU-GODEFROY-GRASSIN-GAUTIER-GUIBERT-GALPIN Fs-GOHON-GUILLON-GAUTHIER Fs-GALBRUN-GUITTET-GOMER-GEVRAISE-GROSBOIS-GUERINEAU-GUIET-GOSSE-GAUDIN-GERALUT-GAGNEAU-HOUDAYER As-HALOPE-HAMELIN-HERISSON-HIRET-HOUDAYER Aphe-HULOT-HEULIN-HUBERT Jn-HERCE Jn-HERMANGE Ls-HOUSSEAU-HAMELIN-HUREAU-HUETTE-HIRON Pe-HUTTEREAU-HUBERDEAU-HULIN-HERSIE-HIRON Vr-HERVE Ls-HERCE Ls-HERVE An-HERMANGE Ct-HARDY-HUGUET-HAMARD-HERREZ-HUBERT-JANVIER Ls-JANVIER Ene-JOSNIER-JARDIN-JOUBERT-JUIN-JUGE-JARRY-JOUY-JANY-JEAN-LANGEVIN Ae-LEGENDRE Ate-LECOSSIER-LAZE-LEPLE-LADUREE-LEGENDRE Ppe-LEFEUVRE-LEPAGE-LUCAS-LEPINAY-LAMBERT-LEMAITRE-LALLIER-LEGOUE-LEGER Pe-LHOMME-LEGEAY Ls-LOUVEAU-LECHABLE-LEDRU-LAPORTE-LETHIELLEUX-LOISEAU-LANGEVIN Hri-LEGROU-LEFORT Hri-LEFORT Zir-LENOIR Hri-LEON- LELONG Fs-LEFFRAY-LENOBLE-LETERNE-LEBOIS-LEBOINDRE-LAUMONIER-LAURAY-LEROUX-LAMY-LHERMITTE-LEGEAY Jph-LAURENT-LASSAY-LEGER Hri- LEMARCHAND-LELONG-LANNES-LESUEUR-LEGER LS-LAMBOUST-LEPRINCE-LACHAUD-LANGLAIS-LEPROUST
MOIRE-MUSSARD-MAYET-MONCHATRE-MAUDET-MONNIER Jen-MAHOT-MOREL-MENON-MEILLANT-MONNIER Pre-MILLET-MARIETTE-MERCIER-MASSOT-MAUNOURY-MERSENNE-MIMBRE-MAUFFAY-MAFFRAY-METAIS Re-MONTAROU-MAURY-MOREAU-METAIS C-MONTREUIL-MORIN Ppe-MILON-MEUNIER-MARQUET-MONNIER Ye-MORIN Fs-MECHE-MALARD-MOURRY-MAUBOUSSIN-NAVEAU-NEVEU-OLIVIER-OPERON-ORY Re-ORY Aphe-POIGNANT Hri-PELLIER-PENART-PECHARD-PEZAVANT-POIRIER-POUPART-PITART-PICAULT-POUSSIN-PEPLET-PATTIER-PROVOST Ee-PIEAU-PICHARD Fs-PAPIN-POISSON-PROVOST Es-PILATE-POSSON-PINEAU-POGNANT-PERROTEL-PAVARD-PERDREAU-PATTOIT-PANCHER-PASDOIE-PRINGAULT-PORCHET-PILET-POUSSIN Ene-PENON-POIGNANT Jph-POMMIER-PICHON-POUSSE-PINCON-PONCHATEAU-PASLIER-PAULAIN-PICHARD-PEAN- PAPIN Ane-PAPIN Re-RICORDEAU-RIGOT-ROGER Pe-RENAUDIN Fs-RENAUDIN As-RIET-REAU-RICHARD Ln-REBIN-ROCHETEAU-RAGOT-REMORS-RENAULT Ad-REBRASSER-RAGOT Fn-ROULIER-RENOIR-RENARD-RIGOULAY-ROCHER Ad-RUAULT-RICOSSE-RATTIER-RICHARD Ls-ROCHER Ct-ROGER Be-RIGUET-RENEUX-ROUILLARD H-RONDEAU-REVEILLE-RAVENEAU-SECHET-ROUILLARD Ae-RICHOMME-SALLE-SAMOYEAU-SINEAU-SALMON Ls-SALMON Jph-SAILLANT-SOUCHU-SORTET-SCHREIBER-SIMON-TERRIEN-TOUCHARD-TRIGER-TRANGER Jn-TRANGER Jph-TERMEAU-TESSE-TISON-TRUILLARD-TONNELIER-TELINE-TESSIER Vr-TEZE-TRIPIER-TRNAGER Ls-TRANGER-TROTTIN-TESSIER H-TRANCHANT-TESSIER Fs-THOURANT-ULM-UZU-USSE-VAVASSEUR-VAUGARNY-VOLET-VARES-VEDY-VINCENT-VALENTIN-VEDIS-VIVET-VADE-VAUDELLE-VIAU-VICROUX-YVON-SORTAIS
OFFICIERS
GUYOT DE LESPARS général de division- DE SAINT ILLIERS colonel du 2e ligne- CHAUVIN AMAND Ct au C2e de marche- Cte DE MAILLY CHALONS Ct au 74e mobiles- CHEREAU LEON capitaine au 2e Zouaves- DUC D’ALBERT DE LUYNES capitaine au 33e mobiles- GOIN JOSEPH capitaine au 50e mobiles-KERDAVID capitaine de mobilisés- DELAMANDE lieutenant au 33e mobiles- Cte D’ARGY ADALBERT lieutenant 74e mobiles- MARCHAND HENRI lieutenant au 74e mobiles- DEMORIEUX ELFEGE lieutenant de Francs Tireurs- DE LANCRY DE PRONLEROY s Lt 45e de ligne- NOUAUX HENRI s Lt au 8e BATon Ch à pied- COTTEREAU LOUIS s Lt- CHAUVIN vétérinaire au 7e d’artillerie
S OFFICIERS CAPORAUX
St Mr BOURGOING-DAVID-HAMEAU-LEBLOIS-LEPELTIER-MARCAIS-SEGUIN-
BUSSON Mal des logis- CAMUS-LECOMTE St Fr- DAVID LUCIEN- DESLANDES-LEPERON- St
CAPl BONNAIRE – ERGEOT-CADORE-COUTELLE-CHEDANE-CLAIN-CHARLOT-DUPONT-ESNAULT-GARNIER-GASNIER-HUGER-LEROUX-LAUGER-LAUGE-MOREAU-POIRIER-ROUILLARD-REBOURSIER
Le 17 février 1872, le préfet informe M. RUBILLARD, maire du Mans, qu’ à la demande des membres du Comité de souscription, il a formé une Commission pour élever un monument à la mémoire des soldats de toutes armes, appartenant au département de la Sarthe et décédés pendant la guerre et qu’il l’a désigné pour faire partie de cette Commission. Le maire du Mans accepte.
À l’issue de la première réunion,le 18 avril 1872, le préfet de la Sarthe s’adresse à tous les maires du département, les priant de lui adresser la liste des soldats de leur commune, morts pendant la guerre pour les inscrire sur le monument. Cette liste devra distinguer deux catégories
- les noms des soldats tués sur le champ de bataille
- les noms de ceux qui sont morts des suites de leurs blessures
Il leur rappelle que la souscription est toujours en cours. Pourtant, elle dépasse les prévisions ! Le maire de Saint-Biez-en-Belin, M. Le Prince de LUCINGE-FAUCIGNY, fait un don de 1000F.
La Commission va proposer des améliorations à son projet initial et lancer un concours ouvert aux artistes du département pour ce monument funèbre. Quelques exigences sont imposées aux candidats : il sera en pierre de granit, élevé sur une place publique du Mans. Son prix ne devra pas dépasser 5 000F. Les dossiers sont à déposer à la préfecture avant le 17 juin 1872. Cinq concurrents s’inscrivent : MM.LHOMMEAU, COTTEREAU, MERLET, COSNARD et GAULLIER. Le sculpteur, COSNARD, obtient le marché.
Le traité signé le 20 septembre 1872, entre le préfet Charles TASSIN et le sculpteur désigne un monument en granit de Lannion sur des fondations en béton qui sera terminé avant le 1er mai 1873. Son prix forfaitaire et définitif, grille d’entourage et inscriptions comprises, sera de 6 200F.
Fin décembre 1872, la commission préfectorale désire faire ériger le monument au Mans, Place des Jacobins, sur la Butte Aux Canons. Le maire du Mans, A. RUBILLARD, doit saisir son Conseil municipal pour lui demander à titre d’hommage public, la concession perpétuelle gratuite du terrain nécessaire à la construction de ce monument. Des voix s’élèvent contre cet emplacement mal choisi… Si l’ensemble de la municipalité est honorée de voir ce monument sur sa commune, elle regrette de ne pas avoir été consultée sur le choix de l’emplacement et décide de constituer une commission municipale que le préfet devrait inviter aux réunions de la commission départementale. Cinq membres sont élus au sein du Conseil municipal : MM. TEILLEUX, COLAS, GASNIER, GODEFROY et LEBALLEUR.
À la séance du 12 mars 1873, la commission réunie salle de la préfecture, prend connaissance du refus de la municipalité du Mans d’élever le monument sur la Butte aux Canons et de la démission du maire de la Commission préfectorale. Un nouvel endroit est à l’étude. Mgr l’Évêque propose une portion de terrain faisant l’angle de la Vallée de Misère et de la rue de Tessé, comprise dans l’enclos de l’évêché. Un membre propose le rond-point de la Lune de Pontlieue appartenant à l’État vu qu’il se trouve à la jonction de routes nationales.
Dans un long courrier daté du 14 mars 1873, M. Hyppolite BÉRARD, 93 Rue du Quartier de Cavalerie, expose ses observations sur cet emplacement choisi pour le monument aux braves morts pour la défense de la patrie, dont :
- l’incompatibilité entre ce monument sacré et un emplacement de foires. C’est un manque de goût et de dignité d’ériger un tel monument Place des Halles, des Jacobins ou sur la Lune de Pontlieue
- au point de vue artistique, le monument est mesquin et ridicule sur l’immense rond-point de 108m de diamètre
- le monument couperait le point de vue venant de route de Tours vers Le Mans. C’est une faute architecturale
- depuis 75 ans, Pontlieue a déjà vécu trois batailles ; c’est donc un point stratégique et le monument serait renversé par des boulets
- -Il y a à Pontlieue, sur la route de Ruaudin, sur la hauteur, un emplacement magnifique à gauche, après la montée d’où l’on domine toute la ville du Mans et tout le pays. C’est là que je ferais la chapelle et le monument pour nos braves au milieu d’un vaste cimetière pour la ville.C’est à mes yeux le seul emplacement pour un si grand souvenir.
Les Ponts & Chaussées rappellent que ce rond-point étant à la jonction des routes nationales n°S 23 et 158 et de la route départementale n°3, nécessite un trottoir de 10m de diamètre destiné à servir de refuge pour les piétons, estimé 535,50F.
La commission demande une subvention au ministre de l’Intérieur. Mais le dossier envoyé est incomplet ; le ministère réclame les plans des lieux et du monument projeté et l’avis des Ponts&Chaussées. Un mois plus tard, les croquis manquent toujours ! Le 25 juillet, la Commission fait le point des souscriptions : sur les 436 communes, 40 n’ont rien envoyé. Néanmoins, le 5 août 1873, le préfet publie un décret autorisant l’érection, par voie de souscription publique, d’un monument à la mémoire des soldats du département morts pendant la guerre de 1870-1871. Ce monument sera élevé au rond-point de la Lune de Pontlieue.
En 1970, à la demande du ministère de l’Intérieur, le maire du Mans décrit les quatre faces du monument aux Morts de 1870-1871, dressé Place TIRONNEAU (Pontlieue) :
- Face côté avenue Jean JAURÈS : sur le monument en granit, la dédicace« Aux soldats du Dépt de la Sarthe morts pour la défense de la Patrie » 1870-1871 et sur une dalle en ardoise, les noms des officiers et des sous-officiers caporaux ;
- Face côté route de Parigné, les noms des soldats et, gravé sur une plaque de marbre, « Les sauveteurs de la Sarthe aux soldats morts pour la Patrie 1891 »
- Face côté vers le boulevard Jean Jacques ROUSSEAU : les noms des soldats
- Face côté routes Angers et de Tours : les noms des soldats
Alors que :
- le 2 mai 1968, le conseil a voté l’exploitation d’un parking souterrain place de la République rendant le transfert du monument de CHANZY nécessaire. La place Washington serait le meilleur emplacement; la rue Nationale étant appelée à devenir une artère importante et le dégagement de cette place mettant en évidence ce monument.
- et le 28 avril 1969, le maire, MAURY, expose au conseil qu’En raison de difficultés croissantes de la circulation place A. TIRONNEAU et afin de permettre un meilleur écoulement des véhicules, certains aménagements doivent être apportés à cet important carrefour. Le transfert du Monument Morts de la guerre de 1870 s’avère nécessaire. Après avis des représentants du quartier de Pontlieue, il pourrait être transféré au Cimetière Sud, rue de Laigné.
En août, le préfet, Tony ROCHE, autorise le maire à transférer le Monument aux Morts de la guerre de 1870 au Cimetière Sud en même temps que la statue du général CHANZY, place Washington. (Archives municipales 820 W 21, 207 W 14)
monument funéraire cimetière de Pontlieue section 14 rang O
A la mémoire des soldats morts
à la défense du Mans 9.10.11.12 janvier 1871
Passants Priez pour eux
La dédicace est gravée dans la pierre du piédestal, en façade et est surmontée d’un fusil Chassepot sculpté. La pyramide est surmontée d’une urne funéraire; des torches renversées sont sculptées sur chacune des arêtes. Un ensemble d’attributs guerriers sont sculptés sur chaque face: bouche de mitrailleuse, pistolet, cordage, calot, haches croisées, casques, cartouchière, baïonnette…
Dans le guide du voyageur au Mans, Fortuné Legeay indique que ce monument est dû aux ciseaux de M. Trigeon. (Gallica)
monument sur l'ossuaire regroupant les soldats français et allemands cimetière de l'Ouest, 182, avenue François Chancel
les soldats français et allemands
morts au Mans
pendant la guerre 1870-1871
Dans un grand espace délimité par un entourage, se dresse un obélisque en granit, surmonté d’une croix latine. La dédicace est gravée en noir sur la façade. Des couronnes ornent chaque face; des plaques ont été apposées pour cinq officiers allemands. La crypte sous le monument regroupe les corps de 3492 soldats français et 362 allemands. A l’occasion du cent cinquantenaire de la bataille du Mans, un hommage officiel franco-allemand a été rendu à ces victimes et une plaque bilingue a été apposée.
Les militaires tués à la bataille du Mans ou morts des suites de leurs blessures avaient été inhumés dans les cinq cimetières de cette ville et aussi dans quelques propriétaires particulières. L’État a acheté, dans le grand cimetière de l’Ouest, une concession perpétuelle de 160 mètres, et il y a fait construire un ossuaire, surmonté d’un monument funéraire, dans lequel on a réuni les restes mortels de 3854 militaires ( 3492 Français et 362 Allemands). L’ossuaire a 16 mètres de long sur 10 mètres de large et 3m70 de profondeur; il est divisé en huit galeries séparées par des murs en briques et recouvert par des dalles en granit d’Alençon reposant sur les murs de séparation des galeries; ces dalles sont elles-mêmes recouvertes d’une couche de terre végétale disposée en glacis, où sont plantés des arbustes verts. Le monument qui s’élève au-dessus de l’ossuaire a une hauteur de 6m80; il est en granit d’Alençon et formé d’une pyramide posée sur un piédestal, en forme de tombeau, exhaussé de deux marches et décoré sur chaque face d’une couronne. Le fût de la pyramide est surmonté de croix. Une balustrade en fer, posée sur bordure en granit, entoure le terrain occupé par la crypte. (Rapport M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Monument Chanzy place Washington
A la 2eme Armée de la Loire
1870-1871
Ce monument est composé d’un piédestal avec la statue du général Chanzy et un ensemble de groupes de combattants de la guerre 1870-1871 au pied. Il avait été commandé par la ville du Mans en mémoire des combattants de la 2eme Armée de la Loire commandée par le général Chanzy. La statue de Chanzy est l’œuvre du sculpteur Gustave Crauk et les groupes l’œuvre de Aristide Croisy. L’ensemble en bronze est sorti des fonderies « Thiebaut frères », une des plus importantes fonderies d’art en France et spécialisée dans les sculptures monumentales. A l’origine, ce monument était érigé Place de la République avec un entourage. Il avait été inauguré en 1885. Déplacé en 1970, il a rejoint la place Washington.
monument gendarmerie et plaque pont de l'Huisne allée de l'aigle noir et au niveau du pont
Ils combattirent comme des lions
et moururent comme des héros
Gardons en mémoire
le sacrifice de nos défenseurs
Ce monument de forme triangulaire vient d’être inauguré le 12 janvier 2023. Il rappelle le rôle des gendarmes lors de l’affrontement avec les Prussiens en janvier 1871.
Avec ce monument, une nouvelle plaque a été installée au niveau du pont sur l’Huisne; elle donne des explications sur cet épisode.
Il est possible d’avoir des compléments d’information via un QR code ou le site ofcourselemans.
plaque 2021 (remplacée) pont sur l'huisne
Cette plaque avait été apposée au niveau du pont sur l’Huisne lors du cinquantenaire de la guerre 1870-1871.
tombes cimetière Sainte-Croix
Le petit cimetière contigu à celui de Sainte-Croix renferme la sépulture de 20 volontaires de l’Ouest (zouaves pontificaux) sur laquelle un monument funéraire a été érigé par les soins des familles et de leurs compagnons d’armes. Cette sépulture n’a pas été déplacée. La tombe d’un officier allemand, pour laquelle la famille a acheté une concession à perpétuité dans le cimetière Sainte-Croix, a été également maintenue dans son emplacement. Un seul des propriétaires dont les champs avaient été occupés par des tumuli a réclamé l’indemnité légale. (Rapport M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)