Crissé

Lavoir

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 117/7 ; 231 AC 151)

témoignage

Il ne reste que le bassin et son eau limpide, enfoui dans les broussailles.

Monument aux morts

Cimetière

Entre l’entrée principale et le carré militaire avec 3 tombes de soldats de la première guerre mondiale, la pyramide en granit gris se dresse sur un petit espace garni de galets et orné de buis. Au pied, un support regroupe 10 plaques émaillées. Les noms de 41 soldats sont gravés en lettres dorées sur le fût; sous la dédicace, les 6 victimes de 1939-1945. Latéralement,  le socle porte l’inscription « Les anciens prisonniers et Travailleurs A leurs camarades Morts pour la France » , surmontée d’une croix de Lorraine.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 110/7)

Le monument actuel est différent de celui annoncé, tous les noms sont gravés dans la pierre sans ajout de plaques.

Les plaques polonaises

(extrait de Crissé à travers les siècles de Annick Bras et Serge Séchet, I T F décembre 2013)

Monument paroissial

Chapelle de l’église

C’est un imposant monument composé d’un ensemble en plâtre sculpté avec, en son centre, une plaque en marbre rose où les noms de 38 soldats sont gravés en lettres dorées par année. Trois statues – deux anges et Jeanne d’Arc- complètent cet ensemble.

Deux vitraux rendent hommage à des combattants de la première guerre mondiale. L’un avec saint Georges  en hommage à Georges Chartier et l’autre double avec saint François d’Assises et saint Henri pour Henri et François d’Argenton.

En souvenir de Georges Chartier mort au champ d’honneur
En souvenir de Henri et François de Billeheuse d’Argenton morts au Champ d’honneur

Guerre 1870-1871

Dans les bois de l’Hopitau

Après la bataille du 15 janvier 1871, un garde mobile du 1er bataillon de Vendée, André Gréaud,  est trouvé mort dans ce bois et inhumé sur place. Cet endroit depuis est appelé « La Butte au Moblot ». (extrait de Crissé à travers les siècles Annick Bras et Serge Séchet ITF décembre 2013)

Ce tombeau est remarquable: entouré d’une grille, une croix en fonte constituée d’un drapeau en berne pour le montant et d’un fusil formant la croix, le tout enlacé dans des rameaux de laurier et chêne; au pied, deux sabres pointés vers le bas; l’ensemble est fiché dans une couronne sur la partie haute de la tombe. Les couleurs sont encore visibles sur le monument. Sur le site Mémorial de Poiré-sur-Vie, village dont était originaire ce garde mobile, Michel Aubret apporte des précisions sur ce type de croix qui était au catalogue de la fonderie de Tusey à Vaucouleurs dans la Meuse. De 1874 à 1896, elle fut dirigée par Louis Gasne. Le monument fut rénové dans les années 1950 par le descendant du baron d’Argenton qui fit élever ce tombeau.(sur le site: accueil- fond documentaire- régiments)

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