Chemiré-en-Charnie

Lavoir

Rue Bourdon du Rocher, en bout d’impasse

C’est un petit bâtiment en moellons de roussard, coincé entre deux maisons. Une charpente à deux pans, en partie ancienne et chevillée, couverte en tuiles abrite entièrement le bassin. Une porte s’ouvre sur l’arrière du bâtiment.

Monument aux morts

Place publique, près de l’église

Cette pyramide en pierre grise, sur un socle avec trois emmarchements est entouré d’une plate-bande fleurie. Tous les décors sont sculptés. Les noms des 24 soldats sont gravés dans la pierre et peints en rouge. À l’avant, une plaque en marbre gris poli, rappelle le 20 juin 1944. (voir monument sur le lieu)

(Arch. dép. Sarthe 268 AC 210 et délibérations)

Monument paroissial

Nef

Ce monument signé latéralement, dans la partie basse, « BLANC à ANGERS »,  est installé dans la nef, face à une niche avec une Piéta. Nous retrouvons une œuvre de la même facture à Changé, Avoise, Saint-Cosme-en-Vairais et  Champaissant. Les noms -le curé en tête de liste- des 17 soldats et 3 disparus sont peints en doré.

Lavoir d’Étival-en-Charnie

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 283/8)

Au XXe siècle, les femmes se rendaient soit, au lavoir communal au bord du ruisseau dont il ne reste que quelques vestiges dans la végétation, sur une propriété privée, soit au lavoir privé établi près de la chapelle de l’abbaye. (témoignage)

Guerre 1939-1945

Etival-en-Charnie

Cette stèle en pierre, sur un enrochement maçonné est à l’entrée d’un chemin de randonnée, au bord de la route entre Chemiré-en-Charnie et le hameau d’Étival, dans un virage. Sur une plaque, sous la croix latine, les inscriptions gravées en rouge, rappellent cet évènement de la Libération de la France en 1944. Une plaque a aussi été apposée sur le monument aux morts de Chemiré-en-Charnie en 2014. Une rue au Mans porte son nom.

Fils de l’inspecteur d’Académie René Hilleret, Claude Hilleret avait 19 ans lorsqu’il entra dans la Résistance, dans les Groupes mobiles franco anglais (GMFA) dirigés par les Britanniques pendant l’été 1944. Au printemps, Claude Hilleret se trouvait au maquis de la Charnie, aux confins de la Sarthe et de la Mayenne, où il participait à la récupération d’armes parachutées par la RAF. Mais le 20 juin, suite à une dénonciation, le maquis fut attaqué par les Allemands conduits par des miliciens. C’est en protégeant la retraite de ses camarades que le lieutenant Hilleret trouva la mort, en même temps qu’un officier britannique, le lieutenant Francisque-Eugène Bec. (site AERIS) Les Allemands perdirent 9 hommes. Le maquis  de la Charnie qui a existé de 1940 à 1944 était le siège du réseau placé sous les ordres du colonel anglais Hudson.

error: Ce contenu est protégé