Lavoir Route de Villedieu ; chemin entre les maisons, sur une petite place.
C’est un bâtiment d’une vingtaine de mètres de long pour une trentaine de laveuses que la municipalité de Chantenay se propose de construire en 1881, au bord de la rivière des Deux-Fonts. Deux années de démarches seront nécessaires afin d’obtenir la déclaration d’utilité publique et l’expropriation de M. BOURCE pour cette parcelle de quatre ares dans le Closeau de la chapelle.
Les murs en moellons et cinq piliers soutiennent une charpente en chêne et peuplier. Un arêtier en marbre de Loué est prévu à cette longue toiture en ardoises d’Angers.
La municipalité réussit à solder cette dépense de 3 735 F avec une légère imposition et grâce à la vente de peupliers pour 2 460 F, de concessions au cimetière pour 530 F et un secours départemental de 500 F. (Arch .dép. Sarthe, 2 O 59/7 ; 16 AC 111)
La mairie a remblayé le sol de ce très long lavoir et l’association de Protection et Sauvegarde du Patrimoine de Chantenay, lors de son assemblée générale de 2012, envisageait la restauration des margelles en pierre et la fabrication de tréteaux d’égouttage. En 2014, l’étude de la réfection de la toiture est en cours, en partenariat avec le CAUE.
L’inauguration de ces travaux de restauration a eu lieu en 2017 avec des festivités. Depuis, au fond du lavoir, près du foyer, un ensemble d’objets liés à la lessive ont été rassemblés.


Monument aux morts place de la Mairie et proche de l'église
Aux enfants de Chantenay morts pour la France
1914-1918
1939-1945
Indochine
Récemment, une stèle en granit gris poli a été placée le long du mur de l’église au fond d’un espace pavé délimité par des plots en fonte reliés par une chaîne. Une plaque en marbre noir porte les inscriptions gravées et dorées de 38 soldats pour 1914-1918, 4 soldats pour 1939-1945 et un nom pour l’Indochine. De chaque côté, une palme et une croix de guerre en bronze sont fixées sur la stèle. Une jardinière fleurie a été maçonnée au pied. Sur les côtés, deux écussons tricolores remplacent des drapeaux.
Cette stèle a remplacé l’ancien monument de forme traditionnelle (une pyramide avec des plaques fixées qui sont déposées dans la chapelle du cimetière )
Le 9 octobre 1920, la municipalité décide de poser une plaque commémorative dans la mairie et vote un crédit de 500F. À la séance du 18 avril suivant, nait le projet d’un monument placé sur la place de l’Église. Il sera financé par une souscription et un apport municipal de 2 000F. La commission préfectorale le refuse : la croix, la palme et la plaque pour les inscriptions sont de mauvaises proportions. De plus, la plaque en marbre sur du ciment armé n’a aucun effet ! Il faut le faire en pierre. (Arch. dép. Sarthe 2 O 59/7)
chapelle cimetière
A l’entrée du cimetière, une chapelle où chaque soldat mort à la guerre 1914-1918 est évoqué sur une plaque d’ardoise (35 plaques) avec divers objets funéraires qui les accompagnent. Les bancs de bois auraient été fabriqués par les soldats Américains de 14/18 alors qu’ils étaient en repos à Poillé-sur-Vègre.
La porte de la chapelle est ouverte et un dispositif grillagé permet de contempler cette installation unique en Sarthe.
La chapelle conserve les plaques de l’ancien monument.
Monument paroissial
Il n’y a pas de plaque paroissiale dans cette commune.