Bérus

Lavoir

Froide Fontaine

Le lavoir qui existe aujourd’hui, au bord du bassin, appartient à un particulier depuis 1970.

Lavoir du bourg

(Arch. dép. Sarthe, 2 O 34/7, 49 AC 102 et 1 MI 1343 R 7)

Monument aux morts

Près de l’église

Cette stèle se trouve près de l’église et non loin de la mairie, au cœur de ce petit village. Sur la plaque d’ardoise, les noms de 10 soldats sont gravés par années de combat.

Monument paroissial

Nef

Cette plaque se trouve dans la nef, entre deux stations du Chemin de Croix, juste en face la porte d’entrée de l’église. Les noms de 10 soldats sont gravés avec l’indication du grade et de l’année du décès. Cette plaque a été posée par Chubilleau d’Alençon.

Guerre 1870-1871

Cimetière

Cette tombe « loi du 4 avril 1873 » se trouve à gauche, en entrant dans le cimetière. Sur une croix de granit, une plaque est apposée rappelant la mort d’un soldat français. Le 15 janvier 2021, le maire et deux adjoints ainsi que le président des anciens combattants sont venus déposer une gerbe. M. le Maire souligne  « Un homme qui a perdu la vie en combattant pour défendre sa patrie et la liberté se doit d’être mis à l’honneur. C’est pour cela que nous avons tenu à déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, à l’occasion des 150 ans de sa mort, jour pour jour. Encore et toujours, le devoir de mémoire s’impose ». 

Le 15 janvier 1871, soldats français et prussiens s’affrontaient aux portes sud d’Alençon. La neige recouvrait le terre et le froid était vif. Épuisées, les troupes françaises battaient en retraite et redoutaient l’arrivée des Prussiens à Alençon. À Bérus, au hameau de Grouaslard, dans la maison du maire Morineau, de malheureux soldats avaient trouvé un peu de chaleur.

Un franc-tireur fut tué d’un éclat d’obus et resta sur la berme, où il fut dépouillé de tout ce qu’il avait sur lui. Lorsque le combat se poursuivit vers Alençon, le maire aidé d’un nommé Loison, vint reconnaître le corps et l’enlever avec son tombereau, sous l’œil des Prussiens, qui, maintenant, occupaient sa maison . Le charron voisin, Boitard confectionna un cercueil. Pendant la nuit, le mort fut encore dépouillé de ses souliers. Il eut une sépulture hâtive mais digne (extraits des archives de Gaston Morineau de Mieuxcé dans l’Orne) article du Maine Libre du 17 janvier 2021

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

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