Saint-Denis-d’Orques

Lavoir du bourg

Passage des Lavandières
plan 1895     
Arch.dép.Sarthe 1 FP 565

La toiture a été refaite dans les années 1990 et une restauration de l’ensemble du lavoir a été réalisée en 2017.

Lavoir et abreuvoir de la RN 157

carte postale

(Arch.dép.Sarthe, 2 O 283/8) Ce bassin n’existe plus.

Monument aux morts

Au pied de l’église

Cette pyramide en pierre se trouve en contrebas de l’église, dans l’axe de celle-ci, en 3 parties sur une base cimentée, peu élevée. Sur la façade, palme et couronne occupent la partie haute et la dédicace se trouve sur le socle.

Les noms des 66 soldats dont 10 disparus sont gravés dans la pierre sur trois faces du socle; les 9 victimes de la guerre 1939-1945 sont inscrites sur la base en façade avec 2 victimes en Outre mer. Toujours sur la base mais latéralement 1 victime en Indochine et 1 en Algérie.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 283/8)

Monument aux morts

Cimetière

En contrebas de la croix de cimetière, huit obus reliés par une chaîne délimite un carré militaire; au centre une plaque en marbre posée sur un socle où les noms des victimes sont illisibles.

Monument paroissial

Transept

Cette peinture murale commémorative de la Première Guerre mondiale occupe l’ensemble du mur du transept, autour du vitrail de Notre-Dame du Parc. Elle fut réalisée par deux peintres manceaux Gaston Muller et Mafray et inaugurée le 24 juillet 1929. De nombreux dons à l’époque avaient permis sa réalisation. Il s’agit du plus grand mémorial de la Sarthe en peinture murale et, après des recherches, il est possible de dire, œuvre unique de par ses dimensions 6m par 9,50m; le vitrail de Notre-Dame du Parc en son centre, en fait une exception

(explications de Histoire et Patrimoine Dyonisien)

Cette peinture comporte deux registres séparés par un phylactère dans une frise à motifs végétaux où il est inscrit:

Dans la partie haute, de chaque côté du vitrail, œuvre du maître verrier J B Anglade Paris, deux anges auréolés dans un ensemble architecturé surmonté de la croix, déploient un phylactère:

Ce sont les deux premiers vers de la poésie  l’hymne aux morts de juillet de Victor Hugo, écrite en juillet 1831 et parue  dans les chants du crépuscule, en 1836.

Dans la partie basse, le centre est occupée par une plaque insérée dans un cadre en bois, où sont gravés en lettres rouges, les noms des 65 soldats dont 10 disparus, morts pendant la Première Guerre mondiale. Elle est entourée de motifs végétaux et, en dessous, des attributs des soldats: casque, fusil, épée, clairon, sacoche. Des phylactères portent les années de guerre. De chaque côté, deux plaques de marbre blanc ont été ajoutées, commémorant la Seconde Guerre mondiale.Latéralement, un tableau avec les soldats de 1914-1918 et des précisions sur leur mort.

soldats de 1914-1918

Cette peinture a été restaurée par l’association Histoire et Patrimoine Dyonisien avec l’aide de généreux donateurs et la participation de dyonisiens en juillet 2019 pour un montant de 14 412€; le Conseil départemental a accordé une subvention de 20% du montant, soit 2 862€. Le vitrail a été restauré en 2018 par la municipalité.

Guerre 1870-1871

Cimetière

Cet obélisque s’élève non loin de la croix de cimetière; aucune indication ne figure, excepté une petite plaque avec la dédicace.

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Il n’y a plus d’entourage mais un monument a été élevé.

Guerre 1939-1945

Derrière le monument aux morts

Ces deux plaques de marbre gris ont été fixées sur le mur, à l’arrière du monument aux morts, en juillet 2011. Elles rendent hommage aux aviateurs engagés au moment de la Libération, en 1944: le lieutenant A Patton, pilote tombé le 27 juillet 1944 et aux 7 hommes de l’équipage d’un bombardier tombé le 8 mai 1944.

( recherches de Jacky Emery 02 43 47 65 71 ; mail : jacky_emery@hotmail.com)

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