Saint-Calais

Lavoir du Cœur d’Oison (actuellement vers la rue Baudrillart)

plan 1844      Archives communales 3 O 7

Lavoir du Quai

Cet édifice au bord de l’Anille date peut-être de la même période que celui du Cœur d’Oison.

Lavoir du grand Quai

Plan 1880
Arch.dép.Sarthe 2 O 272/10

Lavoir du petit Quai, quai de l’Anille

Carte postale

Lavoir de l’Abattoir

En 1885, la municipalité achète à l’hospice une parcelle de terrain proche du champ de foire, ainsi que le lavoir qui en dépend. Celui-ci sera transporté à l’abattoir, « ce qui comblera à peu de frais une lacune regrettable » pour ce quartier.

Lavoirs près du jardin conservatoire

Nous n’avons pas d’éléments historiques sur la construction de cet ensemble de lavoirs au bout des jardins. La mairie en a restauré un.

La promenade publique le long de l‘Anille permet de découvrir l’église, un jardin médiéval, les gloriettes, des lavoirs ayant appartenu à des particuliers, restaurés par la ville. L’emplacement des lavoirs communaux est encore visible.

Monument aux morts

Rue Sadi Carnot, près de l’Anille

Ce monument commémoratif est constitué d’un piédestal où s’élève une statue en bronze d’un Poilu terrassant l’aigle. Elle est due à Charles-Henri POURQUET de la fonderie de Val d’Osne. La base en pierre est sculptée sur les quatre faces au-dessus d’un tore de lauriers: emblème de la ville, croix de guerre et calot, faisceau de licteur, coq victorieux, à chaque fois, sur fond de feuillage de chêne et de laurier. Une palme est sculptée en relief sur le piédestal et la dédicace est gravée dans la pierre, au-dessus.

Les noms et prénoms de 103 soldats sont gravés, par année, sur les faces latérales du piédestal. Puis, sur l’arrière, les noms de 17 victimes de la guerre 1939-1945 et une victime en Indochine.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 272/10)

Le journal « le Commerce de St-Calais » du 16 juillet relate l’inauguration du monument du 14 juillet 1920.

Ce discours est suivi de la lecture des noms des victimes de la Grande guerre. La journée se termine par la fête traditionnelle et un banquet.

Monument aux morts

Cimetière
Avant du monument
Arrière du monument

Un carré militaire se trouve à l’avant de cet ensemble commémoratif. Deux pyramides de pierre sont tournées vers le bas du cimetière: l’une en hommage aux combattants de la guerre 1870-1871 et l’autre en hommage à ceux de 1914-1918, surmontée de la sculpture d’une croix de guerre voilée et ornée d’un feuillage de chêne.  Ces deux monuments sont en place lors de l’inauguration du monument situé place de l’Hôtel de Ville. Côté carré militaire, un triptyque en ciment avec des niches contient des plaques de schiste où sont gravés, d’une part la dédicace et d’autre part, les noms et prénoms de 103 soldats, par année et les noms de 17 victimes de la guerre 1939-1945.

Monument paroissial

Bas-côté droit

Ce monument en pierre sous forme d’un tableau surmonté d’une croix latine, est fixé sous le vitrail dédié au cardinal Dubois; la sculpture est soignée tant dans l’entourage que dans la partie supérieure: croix de guerre avec rameaux de laurier et chêne, fourragères et dans la partie inférieure: tore de feuillage et grenades. Les noms et prénoms de 118 soldats dont 17 disparus sont gravés en lettres rouges, par année, sur trois colonnes.

Il est indiqué au bas du monument: ce mémorial a été bénit solennellement par son Éminence le cardinal Dubois archevêque de Rouen, en présence de S. G. Mgr G. Grente évêque du Mans le dimanche 18 juillet 1920

Bénédiction d’une cloche à Saint-Calais

archives diocésaines Semaine du fidèle du 8 août 1920

Guerre 1870-1871

Cimetière

Cette dédicace est gravée dans la pierre de la pyramide sous la sculpture d’une couronne. Sur le côté, une autre inscription est gravée:

Ci-gît un brave Fs PERRAUT né à LECT (Jura) cuirassier frappé de 14 blessures au combat de Vancé le 7 janvier 1871

La ville de Saint-Calais a été occupée et pillée par l’armée prussienne le 25 décembre 1870.

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Si le monument ci-dessus remplace la tombe traditionnelle selon la loi du 4 avril 1873, pour les soldats français, il n’y a plus trace de la sépulture des soldats allemands.

Il ne reste plus qu’à trouver le rôle de M. Almire Proust pendant l’invasion prussienne.

Guerre 1870-1871

église

Cette statue qui est dans un angle d’une chapelle près du chœur de l’église, rappelle la guerre de 1870-1871 et l’apparition de la Vierge à des enfants de Pontmain (Mayenne).

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