Lavoir
Rue du Lavoir
En juin 1835, le sieur HERVÉ conteste l’usage public de la fontaine-lavoir située sur sa propriété, même si cette coutume perdure depuis plus de cent ans, et l’entoure d’une très haute barrière. Dans un jugement de 1838, le droit d’usage des eaux est maintenu au profit des habitants mais M. HERVÉ reste propriétaire du fonds. Cette source étant le seul point d’eau du village, cette question de propriété va s’éterniser pendant un siècle ! L’agrandissement du lavoir et la construction d’un abri sont ajournés en 1904 face à l’obstination du propriétaire.
Ce n’est qu’en 1930 avec l’obtention de la Déclaration d’Utilité Publique, que la parcelle C n° 176 est acquise pour 116 F. La famille HERVÉ exige cependant la construction d’un mur de soutènement en bordure de ses bâtiments d’exploitation. Le devis de 11 771 F mentionne des murs en parpaings de ciment, une margelle de 6,25 m, un sol et un bassin en ciment et une couverture en tuiles de Beauvais sur des liteaux en sapin. La municipalité doit emprunter la totalité de la somme à 5,05 %, sur 30 ans pour payer ces travaux adjugés à M. ARTHUR, maçon à Vallon.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 391/8)
La toiture a été refaite en bardeaux en 2014.
Monument aux morts
Cimetière
Cette pyramide en pierre calcaire repose sur un soubassement carré; elle se termine par une croix latine sculptée dans l’épaisseur de la pierre. Les noms et prénoms de 29 soldats sont gravés en lettres dorées, par année, sur une plaque d’ardoise, sous la dédicace. Une autre plaque avec les noms de victimes de la guerre 1939-1940, a été fixée latéralement.
Le 27 janvier 1920, le maire informe le préfet qu’une souscription a été ouverte à Voisvres dans le but d’élever, dans le cimetière, un monument aux « Morts pour la France » et demande les démarches à suivre pour obtenir une subvention d’État. Le mois suivant le préfet rappelle au maire de Voisvres toutes les pièces à fournir pour constituer le dossier.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 391/8)
Monument paroissial
Nef
Ce monument peint présente beaucoup de ressemblances avec celui de La Fresnaye-sur-Chedouet: la division de l’espace avec des bordures où le liseré blanc et rouge tranche avec le bleu du fond; sur une console, la statue de Jeanne d’Arc en armure avec son épée, regard tourné vers le ciel; des bordures de faisceaux de palmes nouées avec des rubans tricolores; la même citation latine de chaque côté de Jeanne d’Arc, tirée de l’Apocalypse (7,14) le triomphe des élus du ciel.
Ici, Jeanne d’Arc est plus centrale, les rayons autour d’elle sont plus stylisés et les noms et prénoms de 29 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique sur une plaque noire plus simple. Une seconde plaque a été apposée pour deux victimes de la guerre 1939-1945.
Guerre 1939-1945
Stèle place de l’église
L’appel du Général De Gaulle est inséré au centre de cette stèle; dans la partie basse, une croix de Lorraine est gravée, surmontée d’un médaillon représentant le général Leclerc.