Lavoir
Le 12 janvier 1877, le maire signe l’acte notarié qui entérine la cession gratuite par le marquis d’ARGENCE, d’un terrain au bord de la Veuve. Ce projet de lavoir communal mobilise la population qui adhère à une souscription de 137 F en argent et 417 F en journées de travail et dons de matériaux ; s’y ajoute un secours départemental de 200 F. Le 10 décembre 1879, les travaux traités par voie d’économie, sont achevés.
Mais, cette construction va être démontée. En effet, en 1912, les communes du Grand-Lucé et de Villaines-sous-Lucé, possédant toutes deux un lavoir près du Grand moulin, sur la Veuve, décident conjointement de les remplacer par un seul bâtiment dans un pré en aval, où le niveau d’eau est plus constant et plus facile à réguler.
En 1939, l’entrepreneur de La Perrière, M. DREUX, exécute des travaux de charpente et de couverture pour 3 921 F. Des châssis vitrés avec verres simples sont insérés dans les tôles ondulées.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 385/8)
Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Cimetière
Ce monument est accolé au mur du cimetière. Les noms et prénoms de 37 soldats sont gravés en lettres dorées, par année, sur une plaque noire qui est insérée dans un ensemble en pierre présenté comme une stèle. Une fourragère est sculptée sur chaque côté et au sommet, un casque avec des rameaux de chêne et laurier et deux grenades aux extrémités. Une petite plaque a été ajoutée au-dessous pour une victime en A F N . Des plaques individuelles sont fixées sur le mur, autour du monument.
À la séance du 1er juillet 1920, le maire expose que suite à sa proposition d’élever une plaque commémorative au cimetière, il a rencontré M. Le Feuvre, sculpteur au Mans. Le devis estimatif de 2 500F du monument à élever à « la mémoire des soldats de la commune morts pour la France Grande Guerre 1914-1918 » comprend 1m350 de pierre de Lavoux, une sculpture et une plaque avec gravure et dorure des lettres avec la pose.
Devant le plan du monument au caractère artistique indiscutable et le devis raisonnable, le conseil approuve. Il autorise le maire à passer un marché de gré à gré avec l’entrepreneur et inscrit le montant de cette dépense au budget additionnel de 1920 dont 1 400F seront couverts par une souscription publique. Le 20 août, la commission spéciale accepte le projet.
Le 23 mars 1922, le maire soumet au conseil le marché de gré à gré passé avec M. Le Feuvre, pour l’exécution d’un ossuaire où seront inhumés les restes des soldats ramenés du front, à placer en avant du monument commémoratif. Le devis estimatif de cet ossuaire et de son entourage s’élève à 1 950F pour les travaux de maçonnerie, les bordures en granit d’Alençon, le percement des trous pour recevoir les obus, la fourniture des têtes d’obus et les chaînes.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 385/8)
Monument paroissial
Nef
Cette plaque de marbre blanc veiné, avec un entourage en bois est apposée entre deux stations du Chemin de croix. Elle est surmontée d’un Christ en croix; une statue de Jeanne d’Arc est proche. Une extension a été réalisée pour ajouter deux victimes. Les noms de 34 soldats dont 7 disparus, sont gravés en lettres dorées, par année, avec l’indication de la date complète et du lieu de leur décès.