Lavoir
Selon des témoignages, le lavoir était situé sur un bief de la Longuève, au bord de la route, en face du chemin du Fresne. Sa toiture à un pan, couverte en tuiles, reposait sur des murs en moellons et abritait sept à huit laveuses qui frottaient leur linge sur une planche fixe. Une entrée sans porte y donnait accès à chaque extrémité. Il a été détruit dans les années 1980.
Monument aux morts
Face à l’église, angle de la route de Jouvigné et de la D 21
Un ensemble de roches surmonté d’une croix latine, constitue ce monument où est insérée une plaque portant les noms de 19 soldats morts lors de la guerre 1914-1918 avec l’ajout du nom d’une victime de 1939-1945. Une plaque de marbre blanc a été posée pour une victime en Indochine. Des lauriers plantés à l’arrière, une grille à l’avant, des murets sur les côtés délimitent l’emplacement.
Le 8 février 1920, le conseil demande au préfet d’autoriser le maire à prélever 500 F sur « les fonds libres » pour la construction d’un monument aux morts pour la Patrie.
À la séance du 22 mars 1920, Mme Nouard, ayant pris connaissance de l’arrêté préfectoral autorisant la commune à recevoir à titre de don gratuit, la parcelle de terrain cadastrée n° 300 section A, partie dite « Le nouveau cimetière », déclare faire abandon à la commune de cette parcelle qui lui appartient d’une contenance de 24 ca, joignant au nord son jardin, à l’est, à l’ouest et au sud, la voie publique. La commune entrera en jouissance du terrain concédé aussitôt après l’approbation du préfet de la Sarthe et devra y faire élever un monument aux morts de la guerre 1914-1918, surmonté d’une petite croix. Le mur du fond formera clôture du jardin de Mme Nouard qui s’engage à ne pas planter d’arbres à haute tige à moins de 2 m du mur. Cette parcelle de terrain est à l’angle de deux chemins dans le bourg.
Lors de séance du 17 juin 1920, le conseil accepte la proposition de Mme Nouard-Letessier concernant la cession gratuite à perpétuité à la commune d’une portion de terrain pour y élever un monument à la mémoire des soldats de la commune Morts pour la Patrie. Le 12 décembre 1920, le conseil consulte les plans et le devis estimatif établis par M. Foubert, architecte à Sillé-le-Guillaume, du monument aux morts pour la France et autorise le maire à traiter avec un entrepreneur. Un traité de 3 050 F, est signé entre le maire et M. Louis Pioger, entrepreneur de maçonnerie à Sillé-le-Guillaume. La commission spéciale accepte le projet en janvier 1921.
Lors de la séance du 11 novembre 1921, le conseil, vu le devis établi le 1er novembre 1920, par M. Foubert, architecte, s’élevant à 3 202,50 F et le décompte du 8 novembre 1921 établi par M. Foubert s’élevant à 4 174,43 F, et considérant qu’il a porté au budget la somme de 3 214,80 F, décide d’approuver le dit décompte et de le compléter en votant 959,63 F à prendre sur « Entretien des bâtiments communaux » .
(Arch. dép. Sarthe 2 O 379/7)
Monument paroissial
Nef
Les noms de 18 soldats sont gravés en lettres dorées sur cette plaque de marbre veiné, sur deux colonnes.
V. Corbion, E. Guyon, E. Bouthier, H. Forest, G. Lebouil, A. Levrard, E. Boudevin, J. Beaucé, A. Pastiau
P. Berthet, A. Jauneau, F. Lelasseux, T. Lefèvre, A. Brun, A. Laloue, G. Davoust, V. Cartier, G. Forest