Lavoir de Charmanson
Rue des Belges, D58
En 1896, le Conseil municipal observe que tous les lavoirs de la commune sont en mauvais état et qu’aucun n’est couvert. Elle décide donc d’en établir un, à l’entrée du bourg, route de Saint-Calais, au lieu-dit de Charmanson, à l’emplacement de celui qui est en ruines.
Ce nouveau lavoir de 12 m sur 3,45 m, étant estimé 700 F, la municipalité procède à une vente d’arbres (250 F), et à une souscription (250 F) puis, elle reçoit 100 F de secours départemental. Sur le plan d’origine, l’entrée se faisait par une porte sur l’arrière.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 377/8)
Un cabinet d’aisance construit en parpaings, a été ajouté plus tard. Ce lavoir a été restauré en 1980 (inscription au pied d’un poteau).
Lavoir
Au lieu-dit Robert
À cet endroit, subsistent des traces de bassin avec une eau bien claire. Une planche à laver y était installée au bord pour les femmes du hameau.
Lavoir de la vallée aux Thermeaux
(Ruillé-sur-Loir)
Le 10 avril 1935, le Conseil municipal de Ruillé-sur-Loir accepte un versement de 274 F de souscription de la part des usagers de ce lavoir, habitant Vancé, afin d’y construire un abri, l’essentiel du travail étant alors achevé.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 264/8)
Monument aux morts
Près de l’église
Cette pyramide en ciment ornée d’une palme et d’une croix de guerre, s’élève sur un triple emmarchement, près de l’église. Les noms et prénoms de 35 soldats sont inscrits par année, en lettres noires, sur des plaques de marbre blanc insérées sur trois faces du socle; la quatrième face étant celle de la dédicace. Une plaque a été ajoutée sur le fût pour 3 victimes de la guerre 1939-1945.
Le 13 février 1921, le conseil municipal décide d’ouvrir une souscription dans la commune pour élever un monument à la mémoire des soldats de la commune, morts victimes de la guerre et s’engage à voter la somme nécessaire après la souscription.
Lors de la séance extraordinaire du 25 septembre, le maire présente les plans et devis pour le monument dont la souscription de 4 150 F et le complément voté le 19 juin, ont été portés au budget additionnel de 1921. Le conseil décide d’élever le monument sur le côté sud de la place du bourg à cinq mètres de l’église, face à l’est.
Un traité de gré à gré de 4 150 F est signé entre le maire et M. Bertrand Dosso, cimentier au Grand-Lucé, qui s’engage à édifier et à exécuter un monument en ciment armé. La commune se charge du transport du matériel: le ciment de Brives à Vancé et la grave de Lhomme à Vancé. Les travaux commencés le 5 octobre seront terminés avant le 20 octobre.
En octobre, la commission spéciale estime qu’il y a lieu de proposer un monument en pierre de taille et qu’il conviendrait de surélever le monument par un tertre ou un socle. Suite au courrier du préfet dénonçant que les travaux du monument étaient presque terminés quand le maire a reçu les observations de la commission spéciale, le ministère de l’Intérieur approuve la délibération.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 377/8)
Au cimetière
Dans le cimetière, on peut trouver plusieurs tombes familiales avec des soldats morts pour la France dont celle du soldat René LECONTE, mort à 20 ans, le 22 août 1914 à Virton en Belgique. Une plaque en bronze signée « HIRON 1919 » est placé sous la croix, en sa mémoire. Elle représente un soldat en médaillon et en armes; celui-ci semblant sortir du tableau. Un fond de paysage de guerre et des blés au premier plan avec la devise ON NE PASSE PAS qui est inscrite en dessous, donne le sens de cette œuvre.
Monument paroissial
Nef
Ce type de plaque avec le soldat mourant, l’aumônier, Vercingétorix et un Poilu se retrouve dans plusieurs églises sarthoises. Celle-ci est plus ample et plus architecturée; elle est présentée comme sur un autel avec les noms de batailles inscrits en dessous. Les noms et prénoms de 36 soldats dont 2 disparus sont inscrits en lettres blanches, par année, sur quatre colonnes, entre terre et ciel.
Au bas du tableau, est inscrit: Ils étaient de la race de ces hommes par qui la Patrie fut sauvée.
Guerre 1870-1871
Cimetière
Ces tombes française et allemande marquent le passage de la guerre 1870-1871 dans ce village, en particulier lors de la bataille du 8 janvier 1871 (site armée de la Loire)
Concession de 2 mètres dans laquelle on a réuni 7 militaires français. 1 militaire allemand inhumé dans une propriété particulière a été transféré dans une concession de 2 mètres. Clôtures en fer autour des deux sépultures définitives. Le propriétaire du terrain occupé par la sépulture allemande a renoncé à l’indemnité légale.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)