Lavoir
L’amélioration du lavoir public est à l’ordre du jour de la séance du Conseil municipal du 4 août 1878, Il s’agit de « détourner les eaux provenant de la cour d’une ferme et des rues du bourg qui arrivent dans le lavoir durant les fortes pluies et après les averses, toutes chargées d’immondices« . L’agent-voyer propose une légère modification du profil du chemin vicinal n° 9, et l’évacuation des eaux par un aqueduc situé sous le couvert du lavoir, dans un fossé, en aval du bassin. Pour empêcher toute infiltration et la dégradation des murs de soutènement, il prévoit des caniveaux pavés. En décembre, les 220 F nécessaires sont votés.
En 1928, le pavage est refait et les murs sont enduits. Le maçon du village, M. Arsène PONTILLON, exécute les 3 300 F de travaux.
(Arch. .dép. Sarthe 2 O 376/7)
Ce lavoir a laissé place à la station d’épuration.
Monument aux morts
Mur du cimetière
Une stèle sous forme d’une imposante croix de Lorraine se détache de cette niche pratiquée dans le mur du cimetière, visible depuis la rue. À sa base, apparaît l’inscription des dates, sculptée en relief.
A l’arrière, fixées sur le mur, deux plaques:
Aux enfants de Vallon morts pour la France
1914-1918 et 1939-1945
À gauche, les noms de 14 soldats, gravés en noir, par ordre alphabétique et, à droite, les noms de 9 soldats (suite de la liste) pour 1914-1918 puis 5 victimes pour 1939-1945 et, sur une plaque ajoutée, une victime en Algérie.
À la séance du conseil municipal du 25 janvier 1920, le maire expose que 23 enfants ont payé de leur vie la défense de la patrie. Il est donc du devoir des municipalités de perpétuer leur souvenir. Il propose les devis de deux plaques commémoratives exécutées par M. Mouchet, marbrier à Loué pour 641,10 F et posées par M. Arthus, maçon à Vallon, pour 200 F. Le conseil est d’avis qu’une des plaques soit posée au cimetière sur la croix centrale et l’autre à la mairie et qu’une cérémonie soit faite avec tous les démobilisés. Le 12 mars 1920, le ministère de l’Intérieur, approuve ce projet.
Le marché de gré à gré est signé entre le maire et M. Théodore Mouchet, marbrier à Loué, pour apposer deux plaques en marbre noir poli avec 355 lettres gravées et dorées, fixées par quatre attaches en cuivre, l’une de 0,85 m sur 0,70 m et l’autre de 1 m sur 0,70 m.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 376/7)
Selon les archives, à l’origine, une plaque de marbre noir, avec les noms des soldats, était apposée sur la croix de cimetière. Le nouveau monument a vraisemblablement pris place après la seconde guerre mondiale.
Monument paroissial
Transept
Sur cette plaque blanche, une sculpture représente en son centre, une croix où l’effigie d’un soldat embrasse la Croix. Les noms et prénoms de 27 soldats victimes de la Première Guerre mondiale puis 5 noms pour 1939-1945, sont gravés en lettres rouges. Une petite plaque a été ajoutée pour l’Algérie.
Guerre 1870-1871 cimetière
Deux tombes, une allemande et une française, parfaitement entretenues, au bout de l’allée centrale, rappellent les combats de la guerre 1870-71.
3 militaires français inhumés dans le cimetière reposent dans une concession de 3 mètres. Concession semblable pour la sépulture d’un militaire allemand. Les deux tombes sont entourées de grilles en fer.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)