Lavoir
Rue Notre-Dame, au pont sur la Vive Parence
Le 10 novembre 1862, le Conseil municipal adopte le plan et le devis de 220 F, dressés par l’architecte d’arrondissement, pour la construction d’un lavoir public. En 1876, il faut ajouter la construction d’un mur le long de la Vive-Parence. L’expert M. Jean-Pierre HEARD estime à 120 F le coût de la main d’œuvre et des matériaux. (Notamment 8 m3 de pierre de Lombron)
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 368/8)
Les travaux de couverture du bassin vont être réalisés en 1923, en même temps que la construction d’un préau à l’école. Des poteaux en chêne sur dés de ciment supportent une charpente en peuplier couverte en ardoises d’Angers. La « tablette » de lavage est en ciment.
(Archives communales 4 M 1)
Photo de droite: posée sur le muret, la bonde d’origine
Monument aux morts
Près de l’église
Le long d’un mur, cette stèle en deux parties fait penser à un livre ouvert. Sur la partie gauche, les noms de 39 soldats sont gravés en lettres blanches, par ordre alphabétique, sur une plaque en ardoise. Sur la partie droite, ce sont les noms de 5 victimes de la guerre 1939-1945 et une victime en Afrique du Nord.
Il n’y a pas de dossier 2 O aux archives départementales.
Ce monument a remplacé le monument d’origine, situé à proximité, sur le trottoir.
C’était une pyramide, assez large à sa base, surmontée d’une croix de guerre. Les plaques étaient apposées sur la base. Lors du réaménagement du centre bourg, en 2010, ce monument a été enlevé; les plaques ont été remises sur le nouveau.
Monument paroissial
Nef
Ce monument paroissiale est en pierre blanche, largement sculptée: croix de guerre, croix, palme, casque, couronne et motifs végétaux. Les noms et prénoms de 40 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, sur deux colonnes d’une plaque en marbre de couleur.
Léon AUBOURG, Alexandre BELLANGER, Pierre BOSCHAT, Auguste BOUTTIER, Gustave BOUTTIER, Louis CABARET, Auguste CHAMBRIER, Alfred DENIS, Marcel DREVAULT, Louis DURAND, Henri EVEILLARD, Albert EVRARD, Fernand EVRARD, Gustave GASCHE, Norbert GASCHE, Joseph GUYON, Albert HAMELIN, MAurice JOURNET, Joseph LAUNAY, François LEDRU
Léon LEDRU, Léon LEMEUNIER, Gustave LENOIR, Pierre LOCHET, Louis MAIGNANT, Louis MAILLET, Auguste MARTIN, Alexandre MENARD, Albert MILCENT, Ernest PASQUIER, Marcel QUERCELIN, Armand RAPICAULT, Léon RAPICAULT, Maxime RAYER, Charles RICHARD, Albert RONDEAU, Maxime ROUAULT, Gervais TORTEVOIS, Eugène VOVARD, Armand RICHARD
Une plaque noire a été ajoutée pour 5 victimes de la guerre 1939-1945 sous le monument dédié aux soldats de 1914-1918; deux plaques émaillées individuelles de soldats de la première guerre, sont fixées sur les côtés.
Fête du Souvenir et de la Reconnaissance
Le 28 janvier 1920, la paroisse de N-D de Torcé a dignement honoré ses morts de la guerre.
M. le maire accompagné de son adjoint et de ses conseillers municipaux, le Conseil paroissial, de nombreux anciens combattants et une foule considérable assistaient à la funèbre cérémonie. Monseigneur de Durfort, évêque de Poitiers, venu prendre quelques jours de repos dans sa famille, présidait, entouré de tout le clergé des environs. Un prêtre-soldat, originaire de Torcé, M. l’abbé Blanchard, curé de Saint-Biez, célébra la messe et un vaillant, dont le surplis cachait l’étoile rouge des blessés, la croix de guerre et la croix de la Légion d’honneur, M. l’abbé de Forceville, glorifia les vivants et surtout les morts qu’il avait vus au front, pendant toute la durée de la guerre. Au nom de ceux-ci, il fit appel à l’union afin d’assurer les fruits de la victoire et le salut de la France. Après l’absoute, Monseigneur de Durfort bénit le monument-souvenir dont le décor sobre et la forme austère répondent bien au but que les paroissiens se sont proposés en l’érigeant là, dans l’église, pour y perpétuer la mémoire de leurs glorieux défenseurs. Puis, Sa Grandeur, en quelques mots sortis de son cœur, dit la part qu’elle prend au deuil des familles, encourage leurs espérances et, avec une éloquence persuasive, presse son auditoire de revenir aux pratiques religieuses, car, selon le mot du cardinal Pie, « La France sera chrétienne ou elle ne sera pas ».
archives diocésaines Semaine du fidèle du 28 janvier 1920