Lavoir
Route de Gréez-sur-Roc
Quand le Conseil municipal décide, en 1877, de construire un lavoir public pour remplacer celui qui a été démoli par les « travaux de confection du chemin vicinal de Théligny à Gréez–sur-Roc », il rencontre des difficultés, en raison de l’éloignement de la commune, pour trouver un architecte compétent. Finalement, après avoir débattu le choix du terrain, un devis de 1 450 F est dressé par les Ponts et Chaussées, pour un lavoir pouvant accueillir quinze laveuses. Des murs en pierres et des poteaux soutiennent une charpente en chêne et sapin, couverte en ardoises. Le bassin, séparé du ruisseau est alimenté par les eaux de deux sources. Les travaux sont terminés au cours de l’année 1881 et financés en partie par une souscription de 348 F, un secours départemental de 100 F et une nouvelle imposition sur deux ans. Une deuxième subvention de 60 F n’empêche pas le déficit de 105 F lors du décompte de réception définitive en 1884. La municipalité qui doit faire face à la construction d’un groupe scolaire, à la réfection du clocher, à la translation du cimetière et bien entendu à l’entretien des chemins, sollicite un nouveau secours.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 362/8 et 1 MI 1343 R182)
Le lavoir est régulièrement entretenu. Une restauration complète de la toiture et une mise en lumière de ce bâtiment sont envisagées pour l’année 2015.
Monument aux morts
Près de l’église
Cet imposant pilier commémoratif, posé sur une base surélevée, est entouré par quatre piliers sculptés de la même façon que le monument et reliés par une chaîne. Les noms de 27 soldats sont gravés dans la pierre sur les deux faces latérales.
- illisible, A. MEUNIER, L. LECOMTE, A. CONSTANTIN, G. PELTIER, A. LOUVENCOURT, G. BARBIER, A. BARBIER, A. JURE, A. LEHOUX, F. CHARRON, P. PIOGER, E. CONSTANTIN
- L. JURE, J. THUILIER, A. LEGROS, L. ALEXANDRE, E. DAVIRE, P. MELIAND, P. THUILIER, A. LECOMTE, A CERCEAU, E. PIGAL, M. MEUNIER, H. MOREAU, L. LEVEAU, A. LOUVANCOURT
Deux plaques ont été ajoutées: pour 3 victimes de la guerre 1939-1945 et1 victime en Indochine et 1 victime en Algérie.
Le 9 janvier 1920, le maire rappelle le souhait formulé par la plupart des habitants d’ériger un monument à la mémoire de ses Enfants morts pendant la guerre. Il soumet au conseil, le traité rédigé par M. Rouleau, entrepreneur à Montmirail. Il pourrait l’exécuter pour 4 200 F, suivant les plans dressés par l’architecte. Selon le maire, un monument de cette nature doit être le témoignage impérissable de toute la reconnaissance que nous devons à ceux qui sont tombés glorieusement au Champ d’Honneur et aussi un hommage aux parents, aux veuves des disparus. Rien ne doit être négligé pour que ce monument soit aussi grand et aussi durable que possible… Regrettant un budget communal insuffisant, il propose d’ouvrir une souscription volontaire pour compléter le crédit de 600 F inscrit au budget additionnel de 1919. Le conseil approuve de tout cœur et nomme un comité de cinq membres pour recueillir les souscriptions.
Le 17 juin 1920, le conseil considérant que la souscription peut être évaluée à 1 100 F, il vote 300 F supplémentaires.
Le 1er juin 1921, ces 900 F n’ayant pas encore été utilisés, le maire suggère de voter un nouveau crédit de 400 F, soit un total de 1 300 F.
Le 5 octobre 1922, le sous-préfet s’étonne que le projet du monument voté par le conseil, le 13 juin 1921, n’a été soumis à l’approbation de la préfecture que le 28 août 1922. D’après la réponse du maire, le devis primitif comportait un entourage d’obus que l’État devait fournir. Comme ils n’ont pas été livrés, la commune a dû remanier le projet et prévoir un entourage de pylônes de pierre spéciale d’où un surcoût de 800 F qui donna lieu à de nombreuses discussions parmi le conseil municipal.
Le 20 octobre 1922, le projet est approuvé par le préfet. Le maire signe le traité de gré à gré de 4 200 F, avec M. Élie Roulleau. Les travaux comprendront, les fouilles et les fondations, l’érection du monument, l’établissement d’un talus autour semé de gazon et enfin un entourage, le tout conformément aux plans dressés par l’architecte. Le redressement du terrain, la fourniture du sable, des moellons, de la terre pour le talus seront à la charge de la commune. Le monument sera exécuté en ciment armé, imitation granit. Les ornements, moulures et lettres gravées, rehaussées de couleur seront exécutés avec le plus grand soin. L’entourage comprendra huit bornes en ciment armé reposant sur un massif en moellons et une bordure de grisons dressés au marteau et fichés en terre pour maintenir la terre du talus. Sur les grisons fournis par la commune, deux crochets seront scellés sur chaque borne pour supporter des chaînes. Toutes les ferrures seront peintes à l’huile trois couches dont une de minium. Il ne sera admis aucun supplément pour travaux imprévus, l’entrepreneur les prenant à sa charge.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 362/8)
Le journal de Mamers annonce l’inauguration du Monument aux Morts, le dimanche 1er juillet 1923. Au programme : 11 heures, messe en l’honneur des Morts pour la France ; à 15 heures, réception des invités et inauguration du Monument aux Morts. À l’issue de l’inauguration, un vin d’honneur sera offert aux invités et aux anciens combattants de la commune.
Guerre 1914-1918
Au bord de la D 94 lieu-dit: les Petites haies, la Petite Goberdière
Ce petit monument en briques, surmonté d’un Christ en croix en fonte, rend hommage aux soldats de 1914-1918.
Monument paroissial
Haut de la nef
Ce tableau est apposé près de la statue de Sainte Thérèse. Les noms de 27 soldats sont calligraphiés avec la date et le lieu de leur décès. Un tableau de même facture a été ajouté au-dessous pour les 2 victimes de la guerre 1939-1945, la victime en Indochine et la victime en Algérie.