Lavoir
En 1927, la municipalité demande un devis de construction d’un lavoir couvert, au charpentier de La Guierche, M. LEHAIN. Ce bâti de 6 m par 3 m sera situé au bord de la Sarthe, à l’extrémité du chemin communal du Gué. Pour 4 001 F, l’artisan s’engage à poser une charpente en chêne, couverte en ardoises, abritant un plancher mobile en deux parties, et à clore le bâtiment de voliges. Des pieux enfoncés en rivière assurent l’ancrage du lavoir et une passerelle le relie à la berge.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 347/7 et archives municipales 1 M 3)
Ce lavoir n’existe plus depuis les années 1960. Un bassin aménagé servait aussi de lieu de lavage, près de l’église. (Mairie)
Monument aux morts
Près de l’église
La commune de Souillé reconnaissante
A ses enfants morts pour la France
1914 1918
Cette pyramide blanche sur un double emmarchement, garde un entourage avec 4 obus et chaîne. Les noms et prénoms de 9 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque noire, sous la dédicace. Sur le socle, une plaque a été ajoutée pour une victime de la guerre 1939-1945 et une victime en A F N.
Le 18 mai 1920, le conseil municipal considérant qu’il est un devoir d’honorer la mémoire des enfants de la commune morts pour la France, décide de leur élever un monument sur la place publique et accepte le plan proposé par M. Celot-Leconan, entrepreneur au Mans. Le devis s’élève à environ 2 400F. La souscription a rapporté environ 1 200F. Le conseil sollicite le préfet pour obtenir un secours alloué par l’État.
Le devis de 2 393,15F comprend le terrassement pour les fondations, la maçonnerie de béton, le monument en pierre de Poitiers, la fourniture de pierre, plaque ardoise et ses patères, taille, sculpture, pose et déplacement des ouvriers, les lettres gravées et dorées sur ardoise, le filet gravé et doré autour de la plaque, le transport des matériaux et du matériel, la pose et la peinture de l’entourage. Le 20 août 1920, la commission spéciale accepte le projet mais conseille de placer le monument plus loin du mur pour que l’on puisse circuler largement autour. Le projet a-t-il été modifié ?
Le 20 février 1921, le maire signe le traité de gré à gré de 1 096F, avec M. Célot-Leconan, sculpteur-marbrier, 127 avenue du Grand-Cimetière au Mans. L’entrepreneur s’engage à fournir un monument en pierre de Château-Gaillard pour la somme de 1 093F. Il s’engage aussi à graver les 100 lettres des noms des morts, en doré pour 79, 50F et un filet doré qui entourera la plaque pour 20F.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 347/7)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans l’église.