Lavoir
Chemin de la Fontaine
Le cadastre de 1834 indique un lavoir et une mare dans la parcelle A 910 du bourg.
Le 9 août 1874, le Conseil municipal constate que le lavoir public, couvert en partie en volige, menace ruine. Les réparations antérieures ont été faites au moyen de souscriptions mais qu’à cette date (après l’invasion prussienne) c’est inopportun et même impossible. Il décide que le lavoir de la fontaine de la Cheverie sera recouvert en ardoises. Le maître charpentier, M. PASTEAU dresse un devis de 150 F que la municipalité financera avec le remboursement de l’indemnité accordée pour l’invasion allemande. En même temps, elle demande à prendre un peuplier existant dans le cimetière.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 334/7 et 1 M 496)
La fresque qui orne ce lavoir et le garage attenant, a été réalisée par M. Claude SÉCHET en 2000.
Monument aux morts
Square Jean Moulin
La statue en pierre d’un Poilu, regard tourné vers l’horizon, au repos,appuyé sur son fusil, placée au sommet de la pyramide, domine le square. Un tore de feuillage court sur les quatre faces; une médaille de la croix de guerre y est suspendue en façade, au-dessus de la dédicace gravée sur une plaque en ardoise. Les noms et prénoms de 67 soldats sont gravés en lettres blanches sur des plaques apposées latéralement. Trois autres plaques ont été fixées en façade pour 3 victimes de la guerre 1939-1945, une victime en Indochine, une en Tunisie et 2 en Algérie. Des plaques qui étaient sur des tombes de soldats ont été déposées à la base du monument.
À la séance extraordinaire du 1er avril 1922, le maire présente au conseil municipal, le plan et le devis pour le monument que la commune à l’intention d’élever à la mémoire de ses enfants morts pour la France ainsi que le montant de 5 305F de la souscription. Le conseil approuve le projet et décide de le financer avec la souscription et avec un excédent de fonds réservés à cet effet en 1921.
Après avoir reçu l’approbation du préfet, le maire passe un marché de gré à gré, avec M. Bernard Dosso, cimentier au Grand-Lucé, seul spécialiste dans la région pour l’érection des monuments, pour une valeur de 11 431,40F. Dans ce traité, M. Dosso s’engage à exécuter un monument en pierre de Lavoux dans un délai de 30 jours. Ce dernier comprend un massif en maçonnerie de 9,20m sur 0,70m sur 0,80m de haut, une dalle en ciment armé sur le massif, une dalle en ciment formant la 1ere assise, un piédestal en pierre de Lavoux de 3,30m de haut, un Poilu en pierre de Lavoux de 1,60m de haut, les inscription des noms soit 609 lettres, un entourage en fer demi-rond de 12m de long et 0,80m de haut, avec porte; la pose du monument et le transport sont compris.
( Arch. dép. Sarthe 2 O 334/7)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans la commune.
Guerre 1870-1871
Cimetière
C’est une tombe conforme à la loi du 4 avril 1873 qui marque le passage de cette guerre dans la commune.
On n’a pas déplacé la tombe d’un soldat français. L’État a acquis le terrain occupé (2 mètres) et a fait placer un entourage de 6 mètres.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Guerre 1939-1945
Plaque de rue (direction Pruillé l’Eguillé)
André ALBERT et Edmond CHARLOT sont tombés sous les balles allemandes, le 9 août 1944, à Saint-Calais, quelques jours avant la Libération de la ville. Le nom « Edmond Charlot » figure sur le monument aux morts de Mézières-sous-Lavardin, son lieu de naissance.