Lavoir de la fontaine
Dans le bourg, à la fontaine
En 1902, la commune ne possédant aucun lavoir public, le Conseil municipal délibère afin d’en créer un, alimenté par l’eau de la fontaine publique, sur un terrain, cadastré C n° 371-372, situé au bord du Rosay Nord, cédé par la Comtesse de MONTALEMBERT pour 100 F. Une souscription de 113 F participe au paiement des 600 F du devis.
(Arch.dép.Sarthe 2 O 327/7)
Le bassin du lavoir qui ne retenait plus l’eau a reçu une bâche étanche dans les années 1984/85 et des petites réfections lui ont gardé son aspect originel.
Lavoirs en forêt
En 1898, le service des Eaux et Forêts accorde à la commune une concession en forêt pour neuf lavoirs (bassins) dont le Buisson, le Blavoust, le Bas du Tertre et l’abreuvoir de la Rue aux Chèvres, moyennant une redevance annuelle de 1 F. Cette tolérance est consentie pour une durée de 9 ans. Aucune construction ne peut y être faite sans autorisation de cette administration et les animaux abreuvés ne doivent en aucun cas quitter les sentiers.
(Arch. dép. Sarthe, 7 M 746)
Lavoir du Buisson en forêt, près de la maison forestière
En 1925, les habitants de ce hameau réclament un lavoir couvert. Trois ans plus tard, la municipalité vote le devis de 2 500 F et confie la surveillance des travaux à l’agent-voyer de Bourg-le-Roi.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 327/7)
Ce simple abri en planches, couvert en tôles, est toujours existant.
Monument aux morts
Près de l’église
Cette pyramide quadrangulaire s’élève sur un soubassement en plusieurs parties avec quatre plots aux angles; des obus y sont fixés, reliés par une chaîne. Les plaques recevant la dédicace et les noms et prénoms de 22 soldats sont en bronze, avec les inscriptions en relief. Les soldats sont inscrits par année. Trois plaques noires ont été ajoutées pour les 3 victimes de la guerre 1939-1945, les 4 fusillés par les allemands et pour le 50e anniversaire de la Libération.
Le maire s‘est adressé à M. Lefeuvre, sculpteur à Alençon, pour esquisser les croquis du monument et les inscriptions des noms à graver. En septembre 1919, M. Pastoureau entrepreneur de monuments funéraires à Alençon, dresse un projet de colonne pour 850 F ; gravure des inscriptions en sus ainsi que le transport et les fondations. Dans son devis où les prix s’entendent sur ses chantiers à Alençon, il propose :
*l’emmarchement de 1,40 m sur 1,40 m, socle, colonne de 1,50 m de haut, croix de 0,45 m de haut : 1 325 F
*le même modèle avec le socle de 0,80 m sur 0,80 m : 1 275 F
*même modèle avec ajout d’une tablette de 0,80 m sur 0,80 m : 1 285 F
*même modèle avec tablette, en 4 pièces : 1 235 F
*colonne de 0,65 m sur 0,65 m au pied et 0,35 m sur 0,35 m en haut : 80 F
Dans un courrier adressé aux habitants de Saint-Rigomer-des-Bois, des communes environnantes et à des personnalités de son entourage, M. François de Courtilloles, maire, fait appel à leur générosité et à leur patriotisme et leur tend la main en faveur des soldats tués. Il expose qu’« il a ouvert une souscription pour élever un monument dans le cimetière. Ce monument sera un témoignage d’admiration et de reconnaissance, et servira à perpétuer leur souvenir. Nos 22 morts auront leurs noms gravés sur ce monument ». Tous les noms des souscripteurs sont consignés dans des registres ainsi que tous les courriers accompagnant les mandats des généreux donateurs de Neuilly-le-Buisson (61), Clamart, Mortain, Paris, Alençon…
Le 7 avril 1920, M. Pastoureau, soumet à M. de Courtilloles, un croquis pour le scellement des plaques de bronze du monument fournies et facturées 360 F par G. Deforge , fondeur de bronze et zinc, 130 rue Guillemare au Mans. Le 7 mai 1920, l’entrepreneur avertit le maire de l’achèvement du monument. Il n’interviendra pas pour la pose mais donne quelques conseils pour les matériaux nécessaires à ses ouvriers pour les finitions.
Le 22 mai 1920, M. Pastoureau-Fleury, 85 bis rue de Bretagne à Alençon, entrepreneur des carrières de granit, facture une colonne avec emmarchement en 4 pièces, 12 angles, une tablette de 0,80 m sur 0,80 m, une colonne et croix en élévation, encastrement et trous pour l’ajustage des plaques en bronze, main d’œuvre pour la somme totale de 1 538,50 F.
Une note de M. Pastoureau, adressée à M. de Courtilloles, accompagne la facture : […] Notre mémoire est établi comme ayant eu à faire à vous particulièrement car si cela devait être réglé par la commune, il y aurait eu lieu de produire une autre facture afin d’éviter bien des frais et autres écritures.
Le 25 mai 1920, le maire et le conseil municipal invitent la population à assister au Service Solennel qui sera célébré en l’église de la paroisse, le dimanche 30 mai à 4 heures (heure légale), à la Mémoire de nos Soldats morts pour la France et à l’Inauguration et à la Bénédiction du Monument élevé dans le cimetière en leur honneur.
Le 21 novembre 1920, le conseil municipal délibère pour désigner un emplacement perpétuel pour y inhumer les restes des enfants de la commune morts pour la France que leurs familles pourront faire revenir. Le choix se porte sur un terrain proche du monument.
(Arch. dép. Sarthe 170 AC 6 et délibérations 1 Mi 1343 p50)
Guerre 1939-1945
Cimetière
Cette stèle de granit rose est élevée à la mémoire des 4 fusillés par les allemands le 7 juillet 1944 et à la victime tuée lors de la Libération le 10 août 1944. Une plaque pour les fusillés est apposée sur le monument aux morts ainsi qu’une plaque à la mémoire du Général Leclerc.
Guerre 1939-1945
Près du monument aux morts
Cet aviateur canadien a péri lors du crash de son appareil abattu par la F L A K. Le monument a été inauguré le 9 mai 2010.