Lavoir
En novembre 1879, le Conseil municipal approuve le devis de 900 F pour construire un lavoir public sur la rive gauche de la Dive au niveau du pont, sur la route de Commerveil.
Des murs maçonnés en moellons et trois poteaux sur des dés en pierre vont supporter une charpente en chêne et bois blanc couverte en tuiles. Une porte en chêne à l’arrière donne accès au lavoir, une fois franchi le seuil en grès de Pouvray. Une planche pour laver, également en chêne, de 12 m de long, y est installée. La municipalité ne disposant que de 500 F , obtient un secours départemental de 200 F. Les travaux sont réalisés par voie d’économie après l’achat du terrain pour 100 F, en 1880.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 325/7 et archives communales)
La carte postale (début du XXe siècle) ne montre que deux poteaux au lieu des trois prévus dans le devis. Ce lavoir n’existe plus.
Monument aux morts
Près de l’église, dans le carrefour
Cette pyramide s’élève sur un espace végétalisé et délimité par une bordure, quatre jardinières marquant les angles. La dédicace est sur le socle, sous forme de mosaïque, la date étant sur le côté. Les noms et prénoms de 29 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, sur une plaque noire apposée en façade, sous une croix de guerre en bronze. Latéralement, deux scènes sculptées en léger relief: casque sur palme et rameau d’olivier d’une part et buste d’un Poilu médaillé avec rameau de chêne et d’olivier. Les noms de 2 victimes de la guerre 1939-1945 ont été ajoutés.
Le 17 août 1919, le conseil municipal sur invitation du maire, adresse à l’unanimité un souvenir ému et reconnaissant aux Enfants de Saint-Rémy-des-Monts, « Morts pour la France » au cours de la dernière guerre de 1914-1918.
- Associe à cet hommage de vive et respectueuse reconnaissance, la population tout entière de la commune.
- Décide, pour redire constamment aux Mères, aux Épouses et aux Enfants, la reconnaissance éternelle de la France à leurs Chers Disparus, Morts pour Elle et aussi pour servir de leçon aux jeunes générations présentes et futures, la pose dans la salle de la mairie, d’une plaque commémorative en pierre, en marbre ou en bronze qui glorifiera les noms de nos Chers Disparus et perpétuera leur souvenir.
- Vote la somme de 1 000 F qui sera prélevée sur le budget de 1919, imputée sur le crédit destiné à l’entretien des bâtiments communaux.
- Décide, en outre, pour mieux associer la population tout entière à cet hommage si important de reconnaissance, l’ouverture d’une souscription publique pour parfaire la somme destinée à l’achat, à la gravure et à la pose de ladite plaque commémorative.
Le 10 avril 1921, la souscription s’élève à 2 133 F. Le conseil choisit un modèle et charge M. Hélix, agent-voyer cantonal à Mamers de présenter le devis du monument. À la séance du 24 mai, le conseil considérant que la somme recueillie est insuffisante pour couvrir les dépenses, vote un crédit de 5 000 F (souscription comprise). La commission spéciale accepte le projet en juillet.
Le 27 octobre, M. Vercelletto, entrepreneur de travaux en ciment, 129 rue Ledru-Rollin à Mamers, s’engage à exécuter les travaux nécessaires à l’érection d u monument aux soldats morts pour la France au prix estimatif de 4 940F, pour un monument en béton de ciment et marbre aggloméré, une plaque de 0,70 m de long et une croix de guerre en bronze, une plaque en marbre noir de 1,35 m de haut sur 0,50 m de large portant l’inscription en creux, avec lettres dorées, des noms et prénoms des 28 morts ou disparus, une autre plaque en marbre noir de même dimension portant l’inscription en creux, avec lettres dorées de la suscription « Aux héroïques enfants Morts pour la France, la commune de Saint- Rémy-des-Monts reconnaissante 1914-1918 ».
(Arch. dép. Sarthe 2 O 325/7)
La dédicace n’est pas sur une plaque de marbre noir mais sous forme d’une mosaïque.
Le journal de Mamers relate l’inauguration du monument le 16 juillet 1922.
Monument paroissial
Nef
Ce monument fabriqué en série et présent dans plusieurs communes du département, est placé comme sur un autel. Les noms de 33 soldats sont inscrits en lettres rouges, au centre, sur deux colonnes, par année, avec l’indication de la date complète de leur décès. Juste à proximité un tableau manuscrit relève les noms de 11 soldats avec date et lieu de décès, de 1914 à 1916;retrouvé à la sacristie par M.Lécureur qui a complété cette liste par la suite. Pour 1939-1945, on trouve LECHENE Pierre 1940, FRANCOIS Gisèle 1941, Alexis GILLIER famille GANIER mort pour la France 1902 1945 à Flassenburg Allemagne.