Lavoir
Allée au n°2 de rue Pierre de Ronsard
Le devis de 100 F, du 22 novembre 1903, prévoit la construction en moellons de pays d’un lavoir public de 7,50 m de long, couvert avec 2 000 tuiles.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 311/8)
Ce lavoir a été restauré dans les années 2000 avec la participation du centre social de Oisseau-le-Petit, le personnel communal et des adjoints. La toiture a été réalisée par une entreprise locale. (mairie)
Monument aux morts
Près de l’église
Cette pyramide s’élève près de l’église; elle garde un entourage avec quatre obus reliés par une chaîne. La dédicace sous forme de mosaïque est placée sur le socle et les noms et prénoms de 33 soldats sont gravés par ordre alphabétique, sur une plaque noire apposée sur le fût, une croix de guerre au-dessus. Une plaque avec les noms de 8 victimes de 1940 à 1944 a été placée au-dessus de la dédicace et en-dessous, une plaque « En souvenir des combattants d’A F N 1952-1962 ».
Le 21 mai 1920, le conseil municipal décide d’élever sur la place de l’Église, un monument aux Morts pour la Patrie. Sept groupes de deux habitants ou conseillers municipaux, vont de foyer en foyer dans toute la commune collecter les dons, notant dans des carnets les noms et les sommes. Les dons les plus fréquents vont de 0,50 F à 20 F et très rarement 50 F ou 100 F. La souscription a rapporté 1 700 F mais cette somme étant insuffisante, le conseil vote un crédit de 3 000 F à prendre sur les excédents des recettes du budget additionnel de 1920.
Le 13 juillet la commission spéciale avise le maire que le projet est inexistant au point de vue artistique. À refuser. Le nouveau croquis est accepté en août sous réserve de l’agrandissement de la palme qui demande à être plus largement traitée.
Le décret ministériel du 30 octobre 1920 autorise la commune à passer le marché de gré à gré pour l’érection du monument, avec M. Jean Vercelletto, entrepreneur cimentier, 129 rue Ledru-Rollin à Mamers. Il s’engage à élever sur la place de l’Église, un monument en ciment simili-pierre (agglomération de marbre et ciment) au prix de 5 510 F. Ce devis comprend les fondations et la pose, une plaque de marbre avec les inscriptions des noms, une palme et croix de guerre en bronze, une chaîne avec supports et scellement.
Le 2 décembre 1923, le conseil prend connaissance du devis de 1 700 F de M. Eugène Poisson, pour exécuter l’entourage du monument sur un soubassement en ciment, soit une grille en fer forgé de 20 m de longueur sur 1,10 m de haut avec une porte avec serrure.
( Arch. dép. Sarthe 2 O 311/8)
Monument aux morts
Mairie
Dans la salle de gauche en entrant à la mairie, une affiche est accrochée au mur. Elle représente une femme pleurant les morts inscrits sur une stèle où un coq crie victoire, le drapeau en arrière plan. Les noms et prénoms de 29 soldats sont inscrits par année.
Monument paroissial
Nef
Ce monument est situé entre deux stations du Chemin de croix et près d’un vitrail lié à la Première guerre mondiale. Les noms et prénoms de 25 soldats sont gravés, par année, en lettres dorées sur cette plaque de marbre rose dans un entourage sculpté: fourragère, croix de guerre, rameaux de chêne et de laurier, casque et drapeaux, grenades. Dans la partie supérieure une croix avec le chrisme.
- 1914 Maurice BESNIER, Jules CHANTELOUP, Julien MARCHAND, Henri CRISON, Constant BRESTEAU
- 1915 Isidore ETRONNIER, Pierre FRANC, Jean FRANC, Charles CAILLARD, Jules CHARPENTIER, Henri LEMARCHAND
- 1916 René GARNIER, Eugène JAMET, Jean FLAGEUL, Léopold CRISON, André LEBLANC, Hippolyte LEBLANC, Auguste BERTIAU
- 1917 Henri LOISON, Georges LEMONNIER
- 1918 Jules BRESTEAU, Alfred GUILLOCHON, Louis DUPONT
- 1919 Henri Emml CRISON
- 1920 Marcel CAILLARD
Sous ce monument, une plaque en marbre blanc veiné a été ajoutée avec les noms et prénoms de 7 victimes de la guerre 1940-1944 et une petite plaque pour une victime de 1940.
Dans la partie supérieure du vitrail, Saint Michel en armure tient son bouclier portant l’inscription « Qui est comme Dieu », ses pieds reposant sur la France. Dans le registre inférieur, un aumônier réconforte un soldat mourant près d’une tranchée.
Karine Bergeot dans « La foi dans le siècle » Presses Universitaires de Rennes, note que ce vitrail a été réalisé en 1930 par Charles Lorin, un verrier chartrain.