Lavoir
Entrée du bourg, sur la D85
En novembre 1858, le Conseil municipal vote 105 F de réparations au lavoir public. En 1872, celui-ci est déplacé suite à un échange de terrains au bord de la Nogue, sur le chemin de Saint-Cosme-de-Vair à Bouloire. Une dépense de 450 F est nécessaire pour entourer le terrain de murs et installer une planche à laver inclinée mais elle est insuffisante pour les travaux de couverture qui sont reportés. En 1886, la source qui alimentait le lavoir ayant été détournée, des tuyaux de fonte sont posés et le fond du bassin est dallé.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 309/7)
Une plaque apposée sur un pignon, indique que le lavoir actuel, a été offert à la commune, par M. Julien BOITON, en 1899. Cet homme, né à Dollon en 1817, est décédé à Saint-Michel-de-Chavaignes en 1911. C’est sans doute lors de cette donation que le lavoir est couvert comme le montre la carte postale du début du XXe siècle.
La restauration datant des années 1990 par un Centre d’Aide par le Travail est restée fidèle à cet édifice en arc de cercle.
(mairie)
Cette photo trouvée sur un vide grenier à Thorigné-sur-Dué représente-t-elle une restauration de ce lavoir? Les ouvertures correspondent, une forme peu commune…
Monument aux morts
De chaque côté de la porte d’entrée de la mairie
Sur chacune des plaques de ciment peintes en blanc, ornées de palmes gravées, une plaque en ardoise a été fixée. Sous la dédicace, les noms et prénoms de 61 soldats ont été gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique. Une petite plaque a été ajoutée en-dessous, d’un côté pour LORIOT André 1939-1945 et de l’autre RICORDEAU Jean 1959.
Sur la plaque de gauche, le nom de JOUBERT Maurice a été ajouté. Ce soldat « fusillé pour l’exemple » le 18 mars 1915, a pris place aux côtés de ses camarades sur le monument aux morts du village, grâce au travail acharné d’Eric Viot pour la reconnaissance et réhabilitation de ces soldats.
Le 29 mai 1932, un membre du conseil municipal propose de bien vouloir faire ériger des plaques commémoratives en souvenir des soldats de la commune morts pour la France pendant la guerre 1914-1918. Les autres membres, considérant que jusqu’à présent aucun souvenir de reconnaissance ne marque dans la commune ceux qui ont donné leur vie pour la défense de la Patrie, acceptent la proposition et vote un crédit de 4 000 F, imputé au budget additionnel de 1932. Ces plaques seront apposées sur des plaques en ciment de chaque côté de la porte de la mairie.
En novembre, le maire expose au conseil le devis de 1 843 F, de M. Vautcranne, entrepreneur de monuments funèbres, rue de Paris à Connerré. Dans un traité de gré à gré, il s’engage à fournir, avant le 28 février 1933, deux plaques en ardoise de 1,35 m de haut sur 0 ,95 m de large sur lesquelles seront gravées et dorées 898 lettres, traits de décors, 4 palmes gravées et vernies sur ciment.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 309/7)
Monument paroissial
Les noms de 50 soldats sont gravés par ordre alphabétique, sur quatre colonnes sur cette plaque qui se trouve dans un entourage blanc.