Lavoir
Au pont de la RD 323, sur le Narais
La carte postale du début du XXe siècle montre une toiture à croupe couverte en tuiles.
A l’initiative du maire-adjoint, en 1988, une équipe de bénévoles entreprend de sauver ce lavoir dont la couverture était alors en tôles rouillées. Une fois les travaux de lattage effectués par les employés communaux, l’équipe municipale et les bénévoles se sont retrouvés pour couvrir le toit avec les tuiles récupérées sur l’ancienne gendarmerie.
(source: mairie)
Monument aux morts
Place de la Liberté
Cette pyramide surmontée d’une croix de guerre sculptée sur les quatre faces, se trouve maintenant sur la nouvelle place du centre bourg réaménagé. Un espace bien délimité et paysager a été créé. Le monument a été rénové. Les anciennes plaques émaillées qui étaient sur les tombes des soldats ont été regroupées. Les noms de 56 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique, sur trois plaques noires. Une plaque pour 3 victimes de la guerre 1939-1945 et une autre pour une victime en Algérie ont été ajoutées en façade.
Le 28 septembre 1919, le maire expose au conseil que les habitants expriment le désir de voir élever un monument à la mémoire des enfants de la commune (Morts pour la France) pendant la guerre 1914-1918. À l’unanimité, le conseil décide qu’un monument sera élevé dans le cimetière et demande au préfet l’autorisation d’ouvrir une souscription pour couvrir une partie des frais de l’érection. La souscription pouvant atteindre 1 500F, le conseil vote un crédit de 1 000F à prélever sur les « fonds libres » et sollicite une subvention du gouvernement. M.Gaullier, sculpteur au Mans sera chargé d’élever le monument et de dresser les plans et le devis. Le monument sera élevé dans le cimetière, dans la partie non employée, destinée aux concessions quinquennales. Le devis décrit un monument en pierre de Chauvigny, de 3,65m de haut sur un socle de 2,20m de côté. Le prix forfaitaire est de 3 200F sans le transport, ni les fondations, ni les aides et la location du matériel employé pour le montage.
Ce projet ne donnant lieu à aucune observation, le préfet le transmet au ministère de l’Intérieur. Ce denier fait rappeler que les attributions des subventions d’État sont soumises à la loi du 25 octobre 1919 et accordées en proportion de l’effort et du sacrifie que les communes feront en vue de glorifier les héros morts pour la Patrie.
Le 3 mai 1920, un nouveau projet est communiqué à la préfecture. Le devis de M. Gaullier étant trop élevé pour les ressources de la commune, le maire se renseigne auprès de M. Simonetti, cimentier à Connerré, pour élever un monument en ciment armé, dans le cimetière. Il s’adressera ensuite à un marbrier pour les plaques où seront gravés les noms des soldats morts pour la Patrie. Le tout ne dépasserait pas 3 000F.
À la séance du 21 juin 1920, le conseil adopte cette proposition et vote un crédit de 2 000F pour compléter la souscription. Ce même jour, la commission du Bureau de Bienfaisance renonce à percevoir la part revenant aux pauvres de la valeur du terrain du cimetière où doit être érigé le monument. Le projet pouvant être entièrement financé par la commune, la municipalité renonce à demander une subvention et souhaite faire commencer les travaux immédiatement.
Pour le préfet, renoncer à cette aide de l’État, ne dispense aucunement le maire de lui adresser un dossier complet et attendre le décret d’approbation. En juillet, la commission spéciale trouve regrettable l’emploi de ciment armé pour un monument aux morts. Comment y graver les noms ? De plus, le dessin n’offre aucun caractère artistique.
Le maire argumente que le ciment armé est plus solide que la pierre blanche et que les noms seront gravés sur trois plaques de marbre fixées sur trois faces du monument. Quant au caractère artistique du dessin, pour le conseil, le monument doit être simple comme a été l’abnégation des morts que nous pleurons. Fin juillet, la commission ne peut donner un avis sans un dessin qui représente exactement ce que l’on projette de faire. Un mois après, le projet est accepté malgré quelques réserves pour les moulures…
Le 18 novembre 1920, M. Simonetti établit son devis de 3 142,27F pour un monument avec croix et casque en ciment, une croix de guerre en bronze, une plaque de marbre blanc en façade, 3 plaques sur les côtés et 418 lettres gravées et vernies. Le devis comprend aussi la pose d’une grille rechampie bronze d’argent entre deux pilastres neufs ; une partie de l’ancien mur du cimetière est à démolir.
À la séance du 22 novembre 1920, le receveur-buraliste de la commune dénonce l’étroitesse de l’emplacement du monument. Pour parer à cet inconvénient et donner un accès plus libre autour du monument, il offre de payer une concession de 2m sur 1m, derrière le monument à condition que ce terrain soit employé à établir une allée qui tomberait perpendiculairement sur l’allée entre les deux rangs de concessions juste derrière le monument. Le conseil accepte la proposition.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 306/8)
Monument paroissial
Nef
Les noms et prénoms de 55 soldats dont13 disparus, sont gravés en lettres dorées, par année, sur cette plaque de marbre noire apposée sous un vitrail.
Guerre 1870-1871
Cimetière
Cette tombe conforme à la loi d’avril 1873 est celle d’un soldat allemand.
Concession de 2 mètres pour la sépulture d’un militaire français. Entourage en fer de 6 mètres. Le cimetière renferma, en outre, la tombe d’un soldat allemand pour laquelle la famille a acheté une concession perpétuelle.
(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)
Il n’y a pas trace de la sépulture française.
Guerre 1939-1945: cimetière américain
Dans St Mars la Brière, route de Saint Corneille (route du Bourray)
Cette stèle est érigée en mémoire de l’ancien Cimetière Militaire Temporaire Américain de 1944 à 1948. Elle est placée sur un espace gravillonné, délimité par une une clôture et une chaîne, avec quatre plots sur lesquels sont fixées des plaques donnant les explications. Face à ce cimetière américain, de l’autre côté de la route, il y avait un cimetière allemand. (sur le site, vue aérienne prise par les Américains en 1946)
La cérémonie d’inauguration de la pose de cette stèle eut lieu en 2015, en présence de la petite-fille du Général Patton.