Lavoir de la Hune
Rue de la Hune, carrefour des RD65 et 208
La municipalité avait obtenu une autorisation de barrage sur la Hune, en 1877, permettant l’établissement d’un lavoir. Jugé insuffisant en 1896. , il va être reconstruit par M. GUYON, entrepreneur, suivant un devis de 1 735F. La charpente de ce très long bâtiment reposant sur douze poteaux est couverte de 1144 tuiles. Deux portes accèdent au sol pavé de 2100 briques belges.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 304/7)
Sa restauration a eu lieu en 2012/2013 dans le cadre d’un programme de la Communauté de communes du Pays bilurien avec le soutien financier de l’Europe, de la Région et du Conseil Général. Un panneau sur la lessive d’autrefois, a été apposé.
On voit toujours sa très belle charpente chevillée, avec des marques de charpentier sur des pièces de bois assemblées traditionnellement.
Lavoir des Perrées
D 90
Situé sur une petite propriété communale, ce bâtiment, construit dans les années 1960, en parpaings enduits, de trente mètres de long, couvert en tôles de fibrociment, abritait six bassins en ciment d’une contenance de 400 litres. Les fenêtres, sur toute la façade, offraient l’éclairage nécessaire à la besogne. Des pompes électriques sur les puits, les alimentaient en eau. En 1990, les équipements ont été changés : un bac de lavage avec un rebord en ciment, de 4m sur 2m, et, de chaque côté, trois petits lavoirs installés au ras du sol. Les agriculteurs venaient aussi y puiser de l’eau pour les animaux. Il a été vendu à un particulier, fin 1992.
(Source : mairie)
Une habitante du hameau voisin, se souvient d’y être venue laver ; elle faisait bouillir à la maison et emmenait la lessiveuse sur un plateau tiré par un cheval.
Monument aux morts
Près de l’église
Les noms et prénoms de 30 soldats sont gravés en lettres dorées par ordre alphabétique sur une plaque de marbre blanc fixée sur le socle de cette pyramide en pierre. Une croix de guerre est sculptée au sommet du fût. Le passage entre le socle et le fût est très marqué. Deux plaques en ardoise ont été fixées à la base: l’une pour 5 victimes de la guerre 1939-1945 et l’autre pour une victime en Indochine. Une plaque en granit gris est apposée tout en bas avec juste la mention de la guerre d’Algérie.
Le 15 février 1920, le maire expose au conseil que 27 enfants de la commune ont donné leur vie pour la défense de la Patrie pendant la dernière guerre et qu’un devoir de reconnaissance impose de leur élever un monument qui rappellera aux générations futures la grandeur de leur sacrifice. Il soumet un devis et le marché provisoire conclu avec M. Bachelot, entrepreneur au Mans. Le conseil unanimement est d’avis d’élever le monument sur la place publique et approuve la dépense de 3 800F, fondations non comprises. Cette somme sera prise sur les fonds libres de la commune.
En avril, le préfet estime que ce projet ne donne lieu à aucune observation de sa part. Mais en juin, la commission spéciale juge le monument proposé mauvais dans ses proportions et les noms placés bien trop bas.
La municipalité en tient compte et l’entrepreneur fait un nouveau plan approuvé par le conseil où la base du monument se trouve à 5 m au-dessus de la route de Bouloire au Grand-Lucé. Le 15 octobre, le projet est accepté par la commission.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 304/7)
Monument paroissial
Nef
Les noms et prénoms de 31 soldats dont 4 disparus sont gravés sur cette plaque noire, par année. La dédicace est placée sous une statuette du Christ entre deux palmes gravées.
- 1914 Auguste BROSSARD, Henri GERMAIN, Louis HUBERT, Gaston LEBELLE, Albert PAPIN, Louis PASTEAU
- 1915 Constant CHESNIER, Albert DUPAR, Emile GAULUPEAU, Louis MASSE, Anselme TROUILLARD, Jean THIBAULT, Léon SAUVAGE, Alexandre VERNON