Lavoir
Au pont sur l’Anille, route de Bessé-sur-Braye
En mai 1885, le Conseil municipal décide d’installer une passerelle sur l’Anille pour faciliter l’accès à l’abreuvoir et aux lavoirs, suite à la démolition du pont par la Compagnie d’Orléans (chemin de fer). En 1910, cette passerelle en bois est remplacée par une passerelle métallique. Ce n’est qu’en 1925 que la municipalité entreprend la construction d’un lavoir couvert au pont de la gare, à l’emplacement de l’ancien. Il faudra creuser le talus arrière et mettre un escalier en ciment de six marches, daller le sol en béton de ciment, construire des murs en moellons et en briques apparentes, faire une margelle à laver en ciment armé et, pour supporter la toiture, placer deux poteaux en chêne sur des dés en ciment.
« Pour éviter les réparations continuelles à une toiture d’ardoises, par suite de pierres lancées du pont, par les enfants, l’ardoise serait remplacée par du fibrociment ou Everite, toiture légère et incassable en plaques ondulées. Elles avanceraient de 1,15 m au-devant des boîtes à laver, de façon que même par très mauvais temps et le vent du nord, les égouts n’arrivent pas sur les laveuses».
Une souscription publique de 1044 F participe au financement du devis de 7560 F.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 292/7)
Ce lavoir maintenant couvert en tôles galvanisées, ne se trouve plus au bord du ruisseau.
Monument aux morts
Près de l’église
Cette pyramide simple avec une croix de guerre en bronze, est surélevée par un triple emmarchement. La dédicace est gravée sur une plaque noire en façade. Les noms et prénoms de 17 soldats sont gravés sur deux plaques posées sur le socle.
Le 20 février 1921, le maire soumet au conseil le devis d’un monument aux morts de la Grande guerre présenté par M. Foglietti, entrepreneur à Saint-Calais. Le conseil accepte le devis de 2 000 F qui sera couvert par une souscription de 1 030 F et un crédit de 970 F à prendre sur le produit d’une vente d’arbres. Pour les conseillers, M. Foglietti est connu dans la région comme un entrepreneur sérieux et consciencieux capable de faire des travaux remarquables. En mars, la commission spéciale accepte le projet mais sous réserve d’augmenter la base en pierre du monument et diminuer le socle en maçonnerie.
En juin 1921, M. Henri Samson présente le devis d’un monument avec parement de la façade en pierre mosaïque. À partir du haut du piédestal, travail fait en ciment armé, imitation granit, moulure comprise jusqu’à la pyramide. Il donne ensuite les dimensions utiles : hauteur de la pyramide, 1,40 met la longueur des bordures, 11 m et précise que les inscriptions seront gravées sur les plaques de marbre en lettres dorées. Le prix de 2 200,40 F comprend aussi le transport des plaques du Mans à Saint-Gervais-de-Vic.
En août, la commission spéciale estime que le monument proposé est absolument mauvais comme forme, détails, et elle ne peut que conseiller de choisir un modèle tout à fait simple et d’un type courant.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 292/7)
Monument paroissial
Haut de la nef
Les noms de 21 soldats dont 3 disparus sont gravés en lettres dorées, par année, avec la date complète et le lieu de leur décès, sur cette plaque ayant l’aspect du marbre noir. Croix de guerre et palme sont gravées sur la partie supérieure.