Saint-Germain-d’Arcé

Lavoir

Rue des Brouettes

(Arch.dép.Sarthe, 2 O 289/8)

La restauration date de la fin des années 1990 et un panneau a été apposé, évoquant l’animation passée de cette rue des Brouettes.

Monument aux morts

Carrefour D141 et rue de l’église

Sur un double emmarchement, dans un environnement paysager, cette haute pyramide quadrangulaire est surmontée d’une sculpture du coq terrassant l’aigle. La dédicace est gravée en lettres dorées sur une plaque noire fixée au-dessus de la sculpture en relief d’une palme et d’un profil de Poilu. Les noms de 29 soldats sont gravés en lettres dorées sur une plaque fixée sur le socle. Deux autres plaques ont été posées latéralement, l’une pour 3 victimes de 1939-1945 et une victime au Maroc en 1925 et l’autre pour un déporté. Le monument vient d’être rénové.

Le choix du monument commémoratif va se faire en plusieurs épisodes.

  • projet de l’architecte de M. Paillaud
emplacement
  • projet de l’agent-voyer du Lude
  • nouveau projet d’entourage

(Arch. dép. Sarthe 2 O 289/8)

Stèle 1914-1918

Cimetière

Adossé au mur du cimetière, ce monument finement sculpté, est composé d’une stèle surmontée d’une croix latine. Les noms de 29 soldats sont gravés dans la pierre sur deux colonnes.

Monument paroissial

Il n’y a pas de monument paroissial dans la commune.

Guerre 1939-1945

route de la Chapelle-aux-Choux D 141

photo à faire

Pour se rendre au poste de commandement de l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA) à Saint-Germain-d’Arcé, il faut emprunter un long chemin de terre accidenté et s’engouffrer dans les bois. L’endroit bucolique aujourd’hui s’est transformé en véritable souricière un beau matin de juin 1944. C’est là, au Potireau, que le groupement Touraine-Anjou-Maine (TAM) avait installé début 1944 son état-major dans une ferme.

Jean-Claude Desprez

Les réseaux de résistance ont été infiltrés par des agents français de la Gestapo d’Angers et une cinquantaine de résistants du secteur de Château-du-Loir ont été arrêtés puis torturés au château de Barboiseau à Vouvray-sur-Huisne les 13 et 14 juin 1944. Les Allemands bien renseignés tendent une souricière au Potireau.

La ferme qui se trouvait à la confluence des groupements de l’ORA du Mans, d’Angers et de Nantes a ensuite été incendiée par les Allemands.

Tombées dans l’oubli, les ruines ont faille disparaître. Mais c’était sans compter sur l’association des Collectionneurs de Voitures Militaires de l’Ouest.

En septembre 2019, cinq volontaires ont dégagé la végétation, fait de la maçonnerie pour éviter que le bâtiment ne s’écroule.

Une stèle a été érigée à quelques centaines de mètres de la ferme sur la route de La Chapelle-aux-Choux avec un panneau explicatif.

Au total, 45 membres du TAM sont morts au combat ou en déportation. (article du Petit Courrier Écho de la Vallée du Loir du 16 février 2020)

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