Lavoir
RD 97, au niveau du pont
La carte postale du début du XXe siècle représente un lavoir couvert en tôles, situé en face de l’abreuvoir. Et même par temps neigeux, les laveuses sont au travail ! Bien entretenu, il est maintenant couvert en ardoises et la vanne régulant la profondeur de l’eau du Rosay, est toujours présente.
Monument aux morts
Place de la salle des loisirs
Adossé à la haie, ce monument est érigé sur une bande végétalisée sur un côté de la place. La dédicace est gravée sur le socle; les noms et prénoms de 40 soldats sont gravés par ordre alphabétique sur des plaques apposées sur trois faces de la pyramide. Les noms de 4 victimes de la guerre 1939-1945 ont été ajoutées sur une plaque posée juste en-dessous de la croix de guerre en bronze. Un petite plaque a été ajoutée pour: « Alexandre PATRIX 1912-1940 mort pour la France » et une plaque familiale pour « BOURGINE Albert, mort en captivité dans sa 39e année ».
Le 13 mai 1920, le conseil délibère sur l’emplacement du monument : 9 conseillers votent pour l’ériger au milieu de l’allée principale du cimetière. La dépense sera couverte par les 3 350 F de la souscription.Le maire transmet le dossier au préfet : plan du cimetière, devis estimatif, plan du monument, délibération du conseil, titre de recette. Ce devis de 3 300 F est dressé par M. Joseph Foglietti, cimentier 36 rue Denfert-Rochereau à La Ferté-Bernard. L’entrepreneur facture un monument en ciment armé, imitation granit et l’inscription des 620 lettres dorées sur deux plaques de marbre blanc ainsi que le terrassement et la maçonnerie. Le maire autorise le Percepteur de La Chapelle-du-Bois, à encaisser les 3 350 F de la souscription qui seront affectés au monument, dès son achèvement.
Le 4 juillet 1920, le conseil se divise sur cet emplacement ; certains préféreraient le jardin du bureau de Poste. À l’unanimité moins le maire, revenant sur sa délibération du 13 mai 1920, il décide d’élever le monument à la mémoire des Morts pour la France, dans la propriété communale affectée au Bureau de Poste, en bordure de la voie publique, à droite, à deux mètres de la pompe. Le facteur-receveur accepte volontiers de céder les 4 m2 nécessaires au monument. Il y serait plus en vue que dans le cimetière ; le terrain étant plus élevé que la route. Une grille entourerait le monument auquel on accèderait par la voie publique. Le directeur des Postes donne son accord pour céder le terrain.
Le sous-préfet de Mamers informe le préfet que la souscription avait été recueillie pour placer le monument dans le cimetière et répondait au vœu de la grande majorité des habitants et en particulier des familles des morts. Il est à prévoir qu’au cas où l’emplacement de la poste serait choisi, le nouveau maire qui n’a accepté ses fonctions que par dévouement, donnerait sa démission. Il conviendrait de donner satisfaction au Maire. Le maire argumente auprès du préfet que si le cimetière prévaut, le monument étant dans l’allée, il n’y a aucun terrain à céder au bureau de Bienfaisance.
Le 8 juin et le 27 juillet, la commission spéciale trouve le projet tout à fait insuffisant au point de vue artistique. Devant ces deux rejets de la commission spéciale, le maire fait remarquer au préfet que le monument est semblable à ceux des communes voisines. Il sera orné de plaques de marbre blanc portant les noms des morts en lettres dorées. On pourra y joindre une croix de guerre en métal qui y sera fixée. C’est tout ce que la commune peut faire avec ses ressources.
Il lui demande une réponse pour l’emplacement avant la séance municipale du 8 août : Poste ou cimetière ? Le 26 août 1920, le conseil, d’après l’avis du service vicinal et pour concilier tous les avis, décide d’élever le monument aux enfants de Saint-Aubin, sur le trottoir de la place publique longeant l’église dans la partie la plus large. Les travaux seront commencés dès le 1er septembre.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 270/7)
au cimetière
Sur la stèle de cette tombe, les noms et prénoms de 8 soldats de la guerre 1914-1918 et 1 soldat de la guerre 1939-1945 sont gravés en lettres dorées.
Monument paroissial
Nef
C’est une simple plaque sans l’inscription des noms des soldats qui leur rend hommage dans l’église du village.