Lavoir
En 1850, le Conseil municipal discute l’achat d’une parcelle contenant une source, estimée 144F, avec un paiement au fur et à mesure des fonds disponibles. Ce n’est que le 26 février 1856 que l’acte de vente est signé entre la Mairie et M.ALLEAU-DESCORMIERS, tailleur de pierres à Lucé, pour cette portion de terrain dans le Champ de la Fontaine, cadastrée N n° 743, où existe déjà un bassin servant de lavoir.
En 1930, M. PENARD, sabotier (spécialiste des sabots couverts) s’est engagé à couvrir cette fontaine à ses frais, estimés 2000F, et à l’entretenir moyennant une taxe de 2F par utilisateur. En 1937, un litige naît entre lui et le propriétaire du bief qui se refuse à baisser le niveau de l’eau pour permettre le curage du lavoir. Les habitants se plaignent de la malpropreté de l’eau auprès du Conseil municipal et demandent son aide. Celui-ci décline toute responsabilité tant qu’il est payant et s’engage à le nettoyer, s’il devient gratuit. C’est ce qui se réalise en juillet 1938.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 250/8)
Il ne reste plus qu’un bassin rempli de végétation.
Monument aux morts
Place de l’église
Cette pyramide blanche, entourée de quatre plots reliés par une chaîne se trouve dans un espace aménagé avec plantations et bancs, près de l’église et en bordure de rue. La dédicace et les noms de 48 soldats dont 12 disparus sont gravés en lettres dorées sur des plaques noires fixées sur le socle; sur le fût: casque et palme en façade, plaque des A C P G et rameau de chêne et laurier, plaque 1939-1945 , avec les noms de 2 victimes et une palme, plaque pour une victime en Tunisie. Un ensemble de plaques émaillées ont été déposées au pied du monument.
Le 2 avril 1920, le maire soumet plusieurs devis de monuments commémoratifs aux soldats de Pruillé-l’Éguillé morts ou disparus pour la patrie. Le conseil décide de choisir celui de M. Dosso au Grand-Lucé, représentant de la Maison Graziana et Novello, au Mans, au prix de 1 950 F. Il sera érigé au milieu de la place publique. La souscription n’a rapporté que 1 351,60 F mais plusieurs donateurs ont promis de donner la différence. En mai, le préfet présente au ministère de l’Intérieur le projet qui ne donne lieu à aucune observation de sa part. Pour la commission spéciale, en juin et en août, le projet est inexistant au point de vue artistique : à refuser.
Le 8 septembre 1920, le conseil accepte le devis de 1 950 F présenté le 8 avril par M. Bernard Dosso, cimentier au Grand-Lucé, vu qu’un crédit de 1 600 F a été voté au budget additionnel de 1920.
En juillet 1921, la commission juge le dossier incomplet : faire connaître la nature de la pierre du monument qui ne pourrait être en béton armé – comment et à quel endroit seront gravés les noms. Il faudrait un projet mieux étudié et moins lourd.
À la séance du 4 octobre 1921, le maire rappelle les conditions dans lesquelles fut engagée, dès 1919 par l’ancienne municipalité, l’érection d’un monument commémoratif et que le projet de M. Dosso fut approuvé par le préfet. Mais alors intervint un règlement ministériel exigeant l’avis favorable d’une commission spéciale examinant les projets au point de vue artistique. Cette commission a refusé le projet de M. Dosso alors que, déjà il était exécuté suivant les vœux de la population, des souscripteurs et du conseil municipal […] à une époque ou rien ne laissait prévoir une opposition de l’autorité supérieure. Le monument inauguré depuis un an est très modeste mais donne satisfaction et il convient de régler l’entreprise. […] Le conseil déclare accepter et recevoir définitivement, sans aucune réserve, le monument exécuté par M. Dosso.
Les 350 F manquants seront payés par la souscription ; le surplus de celle-ci étant réservé pour l’entourage de la pyramide.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 250/8)
Monument paroissial
Il n’y a pas de monument paroissial dans la commune.