Lavoir
Au bourg, face à la mairie
En 1889, les habitants du bourg réclament la couverture du lavoir public, situé sur l’Angèlerie, dans le bourg. Ils obtiennent gain de cause malgré des dépenses importantes engagées pour le toit de l’église. Le Conseil municipal approuve le devis de 340 F et reçoit 100 F en souscriptions et 100 F de subvention départementale.
En 1923, des vannes métalliques remplacent celles en bois.
(Arch. Dép.Sarthe, 2 O 247/8)
Ce lavoir a été restauré dans les années 2000.
Monument aux morts
Place Michel Pesche
Ce monument garde son entourage fait de 4 obus reliés par une chaîne. La pyramide blanche est posée sur un emmarchement; à l’arrière une touffe de laurier. Les noms de 16 soldats sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique sur une plaque de marbre blanc. En dessous, une plaque pour 3 victimes de la guerre 1939-1945 et une pour une victime en Algérie.
Le 1er avril 1920 une souscription est lancée auprès des habitants. À la séance du conseil municipal du 8 juillet 1920, le Maire Réné Fleurida annonce que la somme de 2025 F a été collectée et que l’entrepreneur Foglietti de la Ferté-Bernard a été retenu pour l’édification du monument dont l’emplacement est fixé dans le jardin devant l’église. Il y restera jusqu’en novembre 1992 puis trouvera son emplacement actuel sur la place Michel Pesche. Dans le livre d’or des morts pour la France, 13 noms sont mentionnés pour le village. Au total entre les différents monuments nous recensons 19 « Enfants de Préval » qui ont perdu la vie, soit 5 % de la population (349 habitants au recensement 1911).
( à partir du site de la mairie de Préval)
Monument paroissial
Sur cette plaque noire, les noms et prénoms de 8 soldats avec leur date de naissance et de décès, sont gravés en lettres dorées.
L’Abbé Brière (curé de Préval de 1907 à 1940) fait installer une plaque particulière et originale qui recense « les morts de la guerre baptisés dans cette église ». Nous retrouvons sur cette plaque des noms du monument aux morts mais aussi des noms de soldats qui n’avaient pas eu l’honneur d’avoir la mention « mort pour la France » du fait d’un décès après-guerre, d’un oubli ou d’un manque de famille.
(à partir du site officiel de la mairie de Préval)
Cette verrière est un don de Me Ve GOUHIER, en souvenir notamment de son fils tué à la guerre et de l’abbé BRIERE, curé de Préval; L’atelier lavallois du maître verrier ALLEAUME en est l’artisan.