Pontvallain

Lavoir

Route du Lude

 (Arch.dép.Sarthe, 2 O 245/9)

C’était un lavoir à plancher mobile, couvert en tôles et équipée d’une cheminée. Il a été démoli en 1972.

Lavoir

Route de Mayet
documentation association de Sauvegarde des lavoirs

Sa toiture en tuiles de Bourgogne reposait sur deux murs perpendiculaires en pierres. Les pompiers l’ont démonté en 1972 et les tuiles ont servi à recouvrir leur ancien garage.

Lavoir

Pont Jarry

Ce troisième lavoir communal, situé au bout de l’actuel terrain de football, a aussi disparu en 1972. (témoignages)

Monument aux morts

Boulevard Cordier, vers la D307
ancien emplacement

Depuis 2021, le monument s’élève au bout d’une allée bordée de tilleuls, à quelques dizaines de mètres de son ancien emplacement (carrefour près de l’église). Il a été rénové en même temps et la banquette permet l’installation d’un dispositif d’éclairage de nuit. La dédicace est sculptée en relief sur la partie haute de la pyramide en pierre de taille et gravée sur la partie basse; entre les deux, un médaillon en creux avec un buste de poilu, une palme l’enserrant. Les noms et prénoms de 59 soldats sur gravés en lettres noires, par année, sur les faces latérales du monument; à l’avant, ce sont les noms de 7 victimes de la guerre 1939-1945 qui sont inscrites. Des palmes sont fixées notamment celle des prisonniers de guerre, déportés et travailleurs déportés, celle des démobilisés, anciens combattants  et victimes des deux guerres, celle des sapeurs pompiers, celle des combattants et celle de la musique.

(Arch. dép. Sarthe 2 O 245/9)

carré militaire

Monument paroissial

Bas-côté

Ce monument est composé d’un autel orné de palmes et drapeaux en couleur avec l’inscription Pro Deo et Pro Patria, de deux statues posées sur cet autel (un soldat et Jeanne d’Arc), d’un ensemble architecturé, formant retable, avec une scène en son centre (l’ange apportant une couronne et une palme au soldat mourant) et les noms de 57 soldats gravés en lettres dorées, par année, de chaque côté et enfin une peinture murale avec une croix latine qui rayonne.

(sur la base de l’Inventaire du Patrimoine en Pays de la Loire)

Guerre 1870-1871

Cimetière

(Rapport de 1878 de M. de Marcère ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur; exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre 1870-1871)

Il n’y a pas de trace de ces deux tombes de la guerre 1870 mais, dans la carré militaire une croix avec une plaque et les noms des soldats morts à l’ambulance de Pontvallain.

Guerre 1939-1945

Boulevard

Le nom de ce boulevard ainsi que la stèle au bord de la D 307 rendent hommage à Rémy DUBOIS et Laurent LECORDIER, deux héros de la résistance, morts les 11 et 12 juillet 1944.

Grâce aux recherches menées par Jean-Pierre Peyneau, président du Souvenir Français de Pontvallain, nous connaissons la fin tragique de ces deux résistants. Il s’est appuyé sur les recherches précédentes de Bruno Onésime, habitant de Sarcé.

Le 11 juillet 1944, la Gestapo soupçonnant la présence de résistants fait une descente aux Cormiers. Les voyant, Rémy s’enfuit pour prévenir ses camarades. Mitraillé par les Allemands, gravement blessé aux deux jambes, il est laissé sans soins et sans assistance. Finalement le docteur Doussain de Pontvallain le soigne; il est hospitalisé à la clinique des Marianites au Mans mais succombe à ses blessures le lendemain. Laurent Lecordier, également blessé en s’enfuyant, ne voulant pas être repris par les Allemands, s’est tiré une balle dans la tête.

Rémy Dubois a été inhumé dans le caveau familial à Pontvallain et Laurent Lecordier, sans domicile ni famille connus, fut inhumé dans le carré militaire de la commune.

Le conseil municipal réunit le 10 septembre 1949 a décidé de perpétuer le souvenir de ces deux hommes. Un monument de marbre et pierre de la région a été posé le long de la route départementale sur un terrain offert par M. Dupin. L’inauguration de la stèle eut lieu le 9 octobre 1949. Les deux résistants ont obtenu la mention « Mort pour la France » et Rémy Dubois a reçu à titre posthume, la médaille de la Résistance, par décret du 14 juin 1946.

Victor DUBOIS, le frère aîné de Rémy, membre des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) , fut arrêté par la Gestapo à Sarcé le 5 mai 1944, déporté à Compiègne puis en Allemagne. Il meurt au camp de concentration de Mauthausen (Autriche).

article du Maine Libre du 15 juin 2024

en bordure de la D 307, face à l’entreprise Pigeon (charpente)
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