Lavoir
En 1893, le Conseil municipal fait l’acquisition du «douet Baron servant de lavoir aux habitants du bourg» pour 200F. Une somme égale est nécessaire pour les travaux de maçonnerie.
(Arch.dép.Sarthe, 2 O 238/7)
D’après des témoignages, chemin des Fontaines, les laveuses disposaient d’un autre lavoir qui a été bétonné puis détruit. Celui du « douet Baron » a aussi disparu.
Monument aux morts
Cimetière
Cette pyramide en pierre est entourée de plantations et d’une grille hexagonale. La dédicace est gravée sous une croix latine entre deux drapeaux, sur une plaque en ardoise posée sur le fût. Les noms et prénoms de 40 soldats dont 4 disparus sont gravés en lettres dorées, par ordre alphabétique sur des plaques d’ardoise fixées sur les quatre faces du socle. Une plaque pour les 5 victimes de la guerre 1939-1945 et des plaques émaillées individuelles ont été fixées sur le côté.
Le 24 juillet 1920, le maire appelle le conseil à délibérer sur un projet d’élever, dans le cimetière, un monument aux morts pour la Patrie. Le conseil décide de le faire ériger au rond-point de deux allées transversales et vote un crédit de 1 200 F pour compléter les 1 300 F de souscription et demande une subvention de l’État. Le 1er septembre 1920, la commission du Bureau de bienfaisance décide de renoncer à la part qui pourrait revenir aux pauvres de la commune de Pirmil. En octobre, la commission spéciale exige de supprimer les drapeaux en couleur, de surélever tout le monument sur un tertre en pierre ou gazonné pour que les inscriptions soient placées à hauteur de l’œil. Le projet sera accepté en avril 1921. Début juin 1921, M. J. Dupras, entrepreneur à Noyen-sur-Sarthe, s’engage à exécuter un monument commémoratif en pierre de Chauvigny pour le prix forfaitaire de 1 650 F, sans le transport.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 238/7)