Lavoir
Au Bourg
En 1902, Joseph DRONNE propriétaire du bief de l’ancien moulin de Bondicot et du lavoir qu’il y a fait construire prévient de son intention de détruire le bâtiment et d’en supprimer l’accès excepté si la municipalité loue le lavoir pour un usage gratuit de toute la population. Considérant que ce bief, alimenté par les eaux du Fessard est nécessaire comme réserve d’eau et que la commune n’a aucun lavoir public, un contrat de location est signé à compter du 1er janvier 1903 pour une durée de neuf ans, moyennant la somme de 30 F par an. Ce contrat est renouvelé en 1912 avec le nouveau propriétaire Michel HERILLARD puis en 1921.
Mais le bief se comble, il est envahi par les herbes et la vase. Le vieil hangar de 7 m sur 4 m, bâti sur poteaux, clos de voliges et couvert en ardoises, avec une cheminée, est en mauvais état et il est devenu trop petit. En 1925, le Conseil municipal décide d’acquérir le tout et d’agrandir le lavoir. Il vote un crédit de 12 000 F. Tout d’abord, il engage un entrepreneur de Nogent-le-Rotrou, spécialisé dans le drainage, pour le curage « à vieux fond et vieilles rives » du bief, travail qui n’a pas été fait depuis une soixantaine d’années. Puis, un marché de gré à gré est passé avec les entrepreneurs du village pour la construction d’un bâtiment de 14 m de long. Les murs de soubassement cimentés portent une charpente en chêne et peuplier, couverte en ardoises. Une clôture en voliges goudronnées ferme l’édifice et huit tréteaux mobiles sont posés sur la moitié cimentée du plancher. Un crédit supplémentaire de 4 000 F est voté en 1926 pour terminer le chantier.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 227/8)
Ce lavoir a été restauré dans les années 2000.
Monument aux morts
Place, près de la mairie
Cette pyramide de granit rose, installée sur une plateforme est entourée d’une grille. La dédicace est en façade avec la plaque où sont gravés en lettres dorées et par ordre alphabétique, les noms et prénoms de 31 soldats. Une croix de guerre et des feuillages laurier et chêne sont fixés de part et d’autre de la dédicace. Latéralement, une plaque 1939-1945 avec deux noms: COURBET Henri et JOUBERT Marcel d’un côté et de l’autre, une plaque pour le cinquantenaire de 1914-1918 et une pour le cinquantenaire de la Libération.
À la séance de juin 1920, le maire expose la nécessité de former un comité pour l’érection du monument et pour gérer les 4 000 F de souscription et demande au conseil de fixer les modes de financements complémentaires. Après examen attentif du devis estimatif, le conseil, à l’unanimité, approuve le projet estimé à 7 500 F et vote une somme de 3 500 F à porter au budget additionnel pour compléter les 4 000 F de la souscription communale et du produit des sommes provenant de l’abandon des cotisations du Comité Républicain. Vu le sacrifice consenti, la municipalité sollicite une aide de l’État. Le 20 août 1920, la commission spéciale accepte le projet.
Le 15 février 1921, le maire traite de gré à gré avec M. Faucheux, entrepreneur-marbrier à La Flèche pour le monument commémoratif aux Morts d’Oizé. Ce dernier s’engage à fournir un monument en granit rose, en forme de pyramide, de 3,70 m de haut sur une base de 1,10 m sur 1,10 m. Les inscriptions de la commune seront gravées sur une face de la pyramide et les noms sur une plaque de marbre. Le tout sera entouré d’une grille de fer avec une porte. Il sera placé sur la place de l’église. Le devis de 7 500 F ne comprend pas le transport du monument.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 227/8)
Monument paroissial
Sur un pilier
Les noms et prénoms de 31 soldats dont 4 disparus sont gravés en lettres dorées par année. Une petite plaque rend hommage à deux victimes de 1940-1945.