Lavoir de Neuville
En mars 1933, le Conseil municipal décide la création d’un lavoir, en bordure de la Sarthe, en aval du moulin de Neuville. Il comporte une cuve étanche de 7 m3, encastrée dans la rive et qui sera remplie à l’aide d’un tuyau plongé dans le bief, en amont du moulin. Le meunier s’engage à assurer l’alimentation du lavoir et accepte que celui-ci soit placé à l’entrée de sa propriété. Le conseil vote un emprunt au Crédit Foncier de 5 000 F sur 20 ans, à 6,35 %, correspondant en partie, au devis de 5 945 F et à l’achat du terrain. Le lavoir sera loué 10 F par personne. La réception définitive a lieu le 20 juillet 1934.
Ce lavoir a été démoli.
Lavoir de la Trugalle
Le 22 février 1939, un habitant de La Trugalle, propose de louer à la municipalité, le pré et le lavoir du Marais car les trente ménages de ce hameau, éloigné de la rivière, n’ont pas d’autre lieu de lavage. La mairie accepte les conditions du bail de 330 F par an, le 8 juin 1939. Les frais seront couverts par une redevance annuelle de 10 F par ménage. La municipalité entretiendra le pré et le lavoir.
(Arch. dép. Sarthe, 2 O 218/8).
Le lotissement est tout proche et le lavoir se cache dans les ronces.
Monument aux morts
Près de l’église et cimetière
Cette pyramide blanche surmontée d’une croix de guerre sculptée avec deux mains tenant les épées, un rameau de chêne et une fourragère, s’élève sur un espace délimité près de l’église. Les noms et prénoms de 75 soldats sont gravés en lettres noires, par année sur trois faces du fût. Les noms des 6 victimes de la guerre 1939-1945 ainsi que celui de la victime de la guerre d’Indochine ont été gravés entre la dédicace et la sculpture de la palme; sur le socle, une troisième sculpture avec casque et rameaux de chêne et laurier.
Vous trouverez des précisions sur les soldats de la première guerre mondiale sur le site de la mairie de Neuville.
Le 21 mars 1920, le maire présente le plan et le devis dressés par M. Gaullier pour l’érection d’un monument aux enfants de la commune morts pour la France, pendant la guerre 1914-1918. Le prix fixé pour la fourniture et la pose s’élève à 8 500 F. Cette somme sera couverte par les 3 600 F de la souscription des habitants et sur un reliquat de l’exercice du budget additionnel de 1919. Le conseil fixe l’érection du monument sur la place et sollicite une subvention.
Le 23 avril 1920, le préfet transmet au ministère de l’Intérieur le projet de ce monument commémoratif ; projet pour l’exécution duquel le concours de l’État est sollicité, et qui ne donne lieu à aucune observation. Pourtant en juin, la commission spéciale suggère que ce monument pouvant être édifié sur une place à un carrefour de routes et près de l’église gagnerait à être surélevé sur un socle plus important ou sur un tertre gazonné.
En septembre, le projet est adopté et M. Robert Gaullier, sculpteur-entrepreneur 112 rue de Flore au Mans, signe le traité de gré à gré avec le maire. Le prix fixé concerne un monument en pierre de Chauvigny, et la gravure des noms. Les frais de transports et les fondations exécutées par un entrepreneur, sont à la charge de la commune.
(Arch. dép. Sarthe 2 O 218/8)
Le journal Ouest-Éclair du 19 octobre 1921 relate l’inauguration du monument commémoratif qui débuta à 10 h sur la Grand-place, par la remise d’un drapeau à la section de l’Union Nationale des Anciens Combattants par le représentant du préfet. Pendant l’office religieux qui suivit, le curé de Coulaines fit une allocution patriotique et le curé de La Bazoge donna l’absoute.
Le cortège se rendit ensuite au monument, belle œuvre de M. Gaullier, sculpteur au Mans où représentant du commandant général du 4e Corps et le député Ajam firent des discours puis l’harmonie de Savigné-l’Évêque entonna la « Marseillaise ». Au cimetière, le député Fouché glorifia les Poilus et conseilla l’union de tous. Un banquet de 200 convives termina cette matinée.
Au cimetière
Près de la croix de cimetière, sur une dalle de granit rose, une stèle noire rend hommage à 7 soldats pour la première Guerre mondiale et un soldat pour la seconde Guerre mondiale dont les corps ont été regroupés dans cette sépulture collective. Un casque avec rameau de chêne et de laurier orne ce monument.
Dans ce cimetière, une chapelle familiale porte un ornement rappelant que la Grande guerre fut particulièrement cruelle pour certaines familles.
Monument paroissial
Sur un pilier, entrée de l’église
Les noms et prénoms de 33 soldats, les gradés en tête de liste, sont gravés en lettres rouges sur une plaque de marbre blanc dans un entourage en bois orné de feuillages. Les noms sont inscrits par ordre alphabétique avec l’indication du régiment.
Une plaque de marbre blanc a été apposée pour les victimes de la guerre 1939-1945, à l’arrière de la vitrine avec l’horloge:
MONTREUIL Léon, LEROUX André, GAILLARD Serge, MAUFAY Marcel, LE CORRE Gustave, FOUCAULT Marcel et en-dessous BEAUFILS Léon Indochine 3 mai 1947.
Guerre 1939-1945
église et square Leclerc
Cette plaque est apposée sur le mur extérieur de l’église.
Cette stèle est implantée dans le square, en bordure de la D 197, rue du Petit Pont. Une plaque donne les explications du passage de la division Leclerc et de la présence d’un terrain d’aviation en 1944.
Guerre 1939-1945: terrain aviation 1944
Lieu-dit les Landes, prendre l’impasse et suivre le chemin.
Le Conseil Général de la Sarthe a fait apposer cette signalétique à tous les endroits où des terrains d’aviation éphémères ont été créés en 1944 sur le chemin de la Libération.